Chrysalde

qui , s'appuyant sur l'observation de la réalité et la peinture de caractères, en dégage une certaine philosophie. Molière situe ses personnages dans un cadre réel et typiquement français : on ne vit pas dans un univers de fantaisie : Arnolphe et Chrysalde sont des bourgeois de chez nous, Alain et Georgette sont des paysans de nos villages, lourdauds et finauds à la fois, obséquieux et faux qui arrivent tout droit de la ferme. Ils ont un langage imagé. D'autre part Molière, répudiant les procédés de

dramatiques, – le réel mis en scène dans la scène d'exposition. Pour cette étude on peut exploiter les questions suivantes (cf. questionnaire, p. 40). Questions Sur quelle précaution Arnolphe a-t-il construit son projet ? Par quelles formules Chrysalde en souligne-t-il l'extravagance ? À quel genre théâtral se rattache ainsi la scène ? Quelles informations sur les lieux et les personnages présents donnent au lecteur et au spectateur le sentiment d'assister à une entrevue et un échange bien réels

Acte I Arnolphe, qui bien que se vantant du contraire, a toujours craint d'être cocu. Il informe son ami Chrysalde de son intention de se marier. Il envisage d'épouser sa pupille, Agnès, qu'il a fait élever, dès l'âge de 4 ans, dans un couvent en prenant soin de la priver de toute instruction : " Dans un petit couvent, loin de toute pratique, Je la fis élever selon ma politique ; C'est-à-dire, ordonnant quels soins on emploierait Pour la rendre idiote autant qu'il se pourrait. Dieu merci

la scène 8 de l’acte IV, Chrysalde, invité chez Arnolphe, rencontre son hôte et s’enquiert de l’avancée de ses projets et de la soirée : « souperons-nous avant la promenade ? », « Votre hymen résolu ne se fera-t-il pas ? », « Quels chagrins sont les vôtres ? », « Serait-il point, compère, à votre passion arrivé quelque peu de tribulation ? ». Ces quelques occurrences sont une réelle demande d’information même si on sent bien que ce n’est pas une surprise pour Chrysalde. De même lorsqu’Arnolphe dit

mari, l’obsession d’Arnolphe 3. Le comique dans le dialogue : le mari et l’épouse (et non la femme) II.                 Cependant le comique ne loge pas que chez le mari : entre la femme et le tiers 1. Le cocuage vu par le tiers (Horace, Chrysalde) 2. La femme et la tromperie : une intrigue digne de la farce 3. Mais peut-on réellement parler d’inconduite pour Agnès ? III.               Le « comique du cocu » ne porte-il pas sa fin en soi ? Pourquoi le comique du cocu n’est pas farcesque

L’école des femmes | Molière Résumé Au début de la pièce Arnolphe, qui est revenu d’un voyage peu avant, discute avec son ami Chrysalde. Il lui raconte son plan de se marier avec Agnès, sa fille adoptive. Il déclare qu’il a envoyé Agnès dans un couvent, pour qu’elle grandisse loin de la réalité et pour qu’elle devienne une fille naïve. Il dit, qu’une telle femme est parfaite pour lui, pace qu’une bête ne pourrait jamais lui tromper. Arnolphe rencontre Horace qu’il raconte de la belle femme

une jeune femme. C'est le cas de ''L'école des femmes'' où Arnolphe a fait éduquer Agnès dans le but de l'épouser. Cette pièce de théâtre a été écrite en 1662 par Molière. L'extrait de situe dans l'acte I scène 1 lorsqu'Arnolphe explique à son ami Chrysalde pourquoi d'après lui c'est intelligent d'épouser une sotte. En quoi Arnolphe est un personnage comique et quelle image se fait-il de la femme ? Pour répondre à ces questions, nous allons, dans un premier temps, parler du comique de caractère puis

personnage tragique à la fin de la journée. 1 Arnolphe un personnage comique Arnolphe aime la satire. Comme Molière lui-même, il a l’art de se moquer ouvertement des gens qu’il n’aime pas. Le terme « satire » est d’ailleurs utilisé par Arnolphe et par Chrysalde (v43, 56). Dans la scène où Agnès parle de l’entremetteuse qu’utilise Horace pour entrer en relation avec elle (II, 5) : Arnolphe écoute Agnès lui raconter comment l’entremetteuse la pousse à céder aux désirs d’un autre homme. Arnolphe adore caricaturer

bourreau du destin», « funeste » et « fatal » sont utilisés. Cependant, l’acharnement du destin contre Arnolphe n’est pas en soi une surprise pour le spectateur : en effet, le protagoniste est, dès la scène d’exposition, mis en garde par son ami Chrysalde face à l’hybris (ou démesure) et sa suffisance : « qui rit d’autrui doit craindre […] qu’on rie aussi de lui ». De plus, un lecteur averti ne manquera de remarquer que le nom du personnage, Arnolphe, renvoie au Saint patron des maris trompés, c'est-à-dire

21-22) Arnolphe pose cette question rhétorique à Chrysalde, montrant ainsi qu’il croit qu’il n’existe pas de ville où les hommes sont plus « patients ». L’adjectif « patient » est par ailleurs un euphémisme qui remplace « cocu » ; ils sont « patients », car ce sont les maris qui subissent la faute commise