Chénier Bucoliques

constant de périphrases et de métonymie .L’avènement d’André Chénier (1762-1794) va redresser cette décadence. Ce gentilhomme, épicurien, épris par les idées libérales et encyclopédistes s’est distingué par un sentiment profond de la poésie, et sa connaissance d’antiquité dont il s’inspira dans ses œuvres « Les Bucoliques »,  « L’Aveugle ». Renoncer à l’imitation servile qui tue toute invention, telle était l’ambition d’André Chénier qui a opté pour expression en ver des mœurs contemporaines

renaissante, la confrontation à des poèmes relevant des esthétiques baroques ou maniéristes montrerait comment les mêmes images et situations proposent des visions du monde radicalement transformées. C’est en effet avec un même outillage de situations bucoliques, de rivages solitaires, d’yeux déchirants que Philippe Desportes, Théophile de Viau ou Jean de Sponde ont réalisé leurs chants amoureux. La suite de sonnets consacrés par Pierre de Marbeuf à « Amaranthe » dans le Recueil des vers de 1628 reprend

Jean-Jacques Rousseau. Ses Études de la nature (1784) lui valent une subite célébrité. Le succès s'accrut avec Paul et Virginie (1787). Précurseur du romantisme. CHENIER (André de) : Poète français (1762 – 1794). Poète de la révolution libérale, il s'indigne contre les excès de la Terreur et meurt guillotiné. Son œuvre posthume, Les Bucoliques (1819) fit sensation dans la jeunesse romantique. CONDORCET (Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat, Marquis de) : Philosophe, mathématicien et homme politique

beaucoup de succès au 18ème siècle mais seul André Chénier passera à la postérité. La tradition du bucolique, dont les poèmes chantent la vie des bergers dans une pure tradition pastorale. Au sein d'une nature douce et mélancolique, les bergers racontent leurs amours et leurs deuils. («Les bucoliques » de Virgile est traduit au 18e par l'abbé Delille qui s'inspire de cette tradition pour de grands poèmes comme « les jardins »). Mais le bucolique est toujours un peu considéré comme classique avec

renaît au XVIe siècle, avec une définition non plus formelle, mais thématique et tonale : l'élégie devient un poème lyrique, mélancolique et méditatif. On peut citer les Élégies de Ronsard (1565), La Fontaine (1671), Thomas Gray (1751), Goethe (1790), Chénier (1819), Rilke (1912-1915)... Nombre de compositions peuvent être considérées comme relevant du genre, même si elles n'en portent pas le nom (les Méditations poétiques de Lamartine, 1820 ; les Nuits de Musset, 1835-1841). L'élégie est toujours pratiquée

mais faire de la poésie « un enthousiasme réglé », lui fait perdre son élan créatif et la spontanéité d’où naît l’inspiration (beaucoup de poésie de Circonstance). Il faut attendre la 2ème moitié du siècle pour qu’elle se renouvelle avec Delille et Chénier : essor qui laisse libre cours à l’expression des émotions et du sentiment de la nature. Nous sommes en route vers le romantisme HISTOIRE ET POLITIQUE : UN NOUVEAU REGARD VOLTAIRE : FONCTION REFERENTIELLE DE LA POESIE • Fonction référentielle

42. Série de fiction par la suite de Dr Noir présente des exemples d’artistes et précisément d’écrivains qui ont perdu œuvre et art en se laissant aller au désespoir. Il donne trois exemples : de poètes morts dans des conditions tragiques : André Chénier, Nicolas Gilbert et Chatterton. Développe ce dernier exemple dans la pièce éponyme 1838. Artiste qui a existé les Romantiques en ont fait un symbole. Dans la pièce Chatterton est victime de la compromission. Accepte un rôle subalterne chez un riche

progrès scientifique et on s’occupe moins de la poésie (surtout lyrique). Diderot dit que « Le laurier d’Apollon n’arrive pas à verdir. » On s’occupe de philosophie très concrète. Il faut attendre la fin du siècle pour que des poètes comme André Chenier s’élèvent. Il ouvre la voie à l’effervescence poétique du XIXème siècle. Romantisme : Lamartine, musset, Hugo, Vigny… Parnasse : Refus de la confidence (Théophile Gautier) Symbolisme : Synthèse du romantisme et du parnasse. Baudelaire : premier

Voltaire, théoricien, « philosophe » et écrivain. (p.64) 19.Un homme-clé du XVIIIéme siècle :Diderot. (p.68) 20.Rousseau et le préromantisme. (p.71) 21.Vers la Révolution. Le théâtre : Beaumarchais, Mercier. Le roman : Laclos, Sade. La poésie : Chénier. (p.75) 1.Humanisme et Renaissance. L’École lyonnaise. Rabelais Vie foisonnante. La littérature du XVIe siècle, considérée dans son ensemble, laisse avant tout l’impression d’un prodigieux foisonnement, d’une

constitué de deux phrases de quatre vers chacune, décrivant l’effet du soleil sur les lieux et les êtres ; le soleil est le sujet de la plupart des verbes de la strophe. Contraste avec le décor pauvre des faubourgs, paysage champêtre qui rappelle les bucoliques ou églogues pratiquées par les Anciens et le poètes de la Pléiade. a. Un soleil nourricier (v.9-12) L’image du soleil change dans cette 2ème strophe, la cruauté laisse place à des qualificatifs mélioratifs. v.9-10 : la personnification