Chérubin

la honte d'apprendre que son infortune est connue du petit page? Ou au contraire, s'amuse-t-elle avec sa camériste, sans étonnement excessif, des frasques bien connues d'un mari libertin et de la situation ridicule où il s'est placé en présence de Chérubin? La didascalie : "se jette dans une bergère" est elle-même polysémique : on peut y lire le désespoir aussi bien que la décontraction d'une femme qui se sent chez elle et libre de ses attitudes. Selon les indications que donnera le metteur en scène

"souriant", puis "rêvant", enfin "en se servant fortement d'un éventail" lorsque le ressentiment contre le comte remplace l'attendrissement à l'égard de Chérubin. Répliques suggérant certains sentiments ou états d’âmes : Mais les répliques suffisent bien souvent à guider l'acteur dans son jeu. Par exemple, lorsque Suzanne rapporte à la Comtesse que Chérubin la trouve "noble et belle mais si imposante", celle-ci répond : "Est-ce que j'ai cet air-là, Suzon? moi qui l'ai toujours protégé." Le lecteur devine

MaoZiDong Mardi 10 novembre 2009 Fiche de lecture  Questions : 1°) Chérubin est le Premier page du Comte ALMAVIVA, de plus un page est un jeune garçon généralement d'origine noble, celui-ci est au service d'un roi, d'un seigneur ou d'une grande dame. Dans la préface, Beaumarchais le définit comme « un enfant de treize ans aux premiers battements du cœur, cherchant tout sans rien démêler, idolâtre, ainsi qu’on l’est à cet

libertin, jaloux, infidèle, séducteur, arbitraire, abuse de son pouvoir… d) La Comtesse : Rosine possède plusieurs qualités morales, aimable, modèle de vertu, délaissé par son mari, fidèle même si très attachée à Chérubin… « noble et belle mais imposante ». Marraine de Chérubin. e) Cherubin : premier page du Comte, enfant innocent de 13ans, découvre sentiments amoureux f) Marceline : femme de charge. Féministe. Début de la pièce : ennemi rival de Suzanne, alliée du Comte, amoureuse de Figaro. Acte

Autre élément de l’intrigue : Chérubin, page de treize ou quatorze ans, charmant et précoce, est épris en secret de sa marraine, la comtesse. Alors qu’il raconte à Suzanne que le comte le renvoie du château, celui-ci paraît : Chérubin se dissimule derrière un fauteuil. Le comte fait la cour à Suzanne puis, au terme d’un amusant jeu de cache-cache, découvre le page et se montre furieux qu’il l’ait entendu. À l’acte II, Figaro imagine de faire revêtir à Chérubin des vêtements de Suzanne pour le

Beaumarchais précise dans ses indications scéniques la présence de « lustres allumés » et de candélabres. Les objets jouent un rôle important dans la pièce. Ils peuvent participer au comique de situation, comme le fauteuil autour duquel Chérubin et le Comte aux scènes 8 et 9 de l’acte I se cachent. Ils peuvent avoir un symbole rituel, comme la « toque virginale » et le bouquet de fleurs que l’on remet à Suzanne pendant la cérémonie (acte IV). Beaumarchais leur assigne aussi une fonction

l’eau le mariage. Suzanne s’étant rendue compte des avances du comte préfère tout avouer à Figaro et à la comtesse. Cette dernière, blessée par l’infidélité de son mari, essaye par tous les moyens de le rendre jaloux en batifolant avec le jeune page Chérubin. Lors de son procès, figaro découvre enfin la véritable identité de sa mère, qui n’est autre que Marcelline, celle-ci abandonnant alors tout ces vœux de mariage. Le comte, demasqué, doit alors se résoudre à accepter le mariage de Figaro et Suzanne

l'un des precurseurs de la Revolution Française. Les principaux personnages: le comte Almaviva la comtesse ( Rosine dans le Barbier ) Figaro, le valet de chambre Suzanne; femme de chambre , fiancée de Figaro Cherubin page amoureux de la comtesse Marceline vieille gouvernante , mere naturelle de Figaro Antonio le jardinier Le resumé: Figaro doit epouser Suzanne, mais le comte qui commence à s'ennuyer avec sa femme est attiré par Suzanne

l’amour propre de la Comtesse qui se sent délaissée. Elle avoue donc les « regrets de partir » (l.2) de Cherubin et va évoquer la scène du ruban de nuit. Elle emploiera un certain lexique mettant en valeur la Comtesse : « noble » ; « belle » ; « imposante ». Le discours direct est alors introduit lors du mime que Suzanne fait de Cherubin. Elle va essayer d’amuser la Comtesse, et va parler de Cherubin en employant « Ce petit démon là » (l.25). Suzanne va donner de la vivacité au récit en faisant preuve

Beaumarchais, et sous toutes ses formes, tout les types de comiques sont apparents. Le comique de gestes, tout d’abord, est très présent, comme l’échange de révérences entre Suzanne et Marceline, ou Figaro recevant le soufflet que le Compte destinait à Chérubin. Nous observons ensuite un comique de mots, qui est de loin celui qui domine la pièce. Par exemple, l’échange d’injures endiablées de Figaro et Bazille, sur le rythme de la stichomythie : Figaro, vite - Un musicien de guinguette ! Bazile, vite