Ciel de traîne

comporte 4 pages. Le candidat ne sera autorisé à quitter la salle qu’au bout des 4 heures de composition. Texte A- Charles Baudelaire, « Paysage », Les Fleurs du Mal », 1857. Je veux, pour composer chastement mes églogues , Coucher auprès du ciel, comme les astrologues, Et, voisin des clochers écouter en rêvant Leurs hymnes solennels emportés par le vent. Les deux mains au menton, du haut de ma mansarde, Je verrai l'atelier qui chante et qui bavarde; Les tuyaux, les clochers, ces mâts

Texte A- Charles Baudelaire, « Paysage », Les Fleurs du Mal », 1857. Je veux, pour composer chastement mes églogues , Coucher auprès du ciel, comme les astrologues, Et, voisin des clochers écouter en rêvant Leurs hymnes solennels emportés par le vent. Les deux mains au menton, du haut de ma mansarde, Je verrai l'atelier qui chante et qui bavarde; Les tuyaux, les clochers, ces mâts de la cité, Et les grands ciels qui font rêver d'éternité. II est doux, à travers les brumes, de voir

refuges. De tels réflexes, en temps de guerre, les civils les acquièrent très vite. Les imprudents, les négligents, les curieux vont bientôt - très bientôt -regretter de n'avoir pas suivi le mouvement. Cinq minutes se sont à peine écoulées que, dans le ciel, on entend le grondement d'un avion. D'évidence, un avion lourd. Ceux qui sont restés dehors le voient, à basse altitude, s'approcher. Il est seul. Apparemment sûr de l'impunité, le pilote ne prend aucune précaution. Il se met à décrire un cercle autour

s’installe dans mes quartiers. Je bondis hors du lit, ferme la fenêtre tandis que dehors, sept heures quatre minutes vrombissent. ********** De l’autre côté du parc de la demeure, la micheline du matin perce le petit ciel du village frigorifié. La loco bazarde loin au devant des jets de lumières fumeux déchirant la voûte brumeuse en esclandre fantastiques. Des zébrures bondissent en éclairs extravagants sabrant l’éther en une cheminée gigantesque. Un fût d’éruptions

claires dans ce qu'elles expriment, parfois plus ambigües. C'est cette complexité qui fait aussi la richesse de Guernica. Toutes les bouches sont ouvertes et expriment l’effroi, la terreur ou la douleur, les personnages hurlants sont tournés vers le ciel, position qui nous rappelle l'horreur de ce qu'ils ont vécus. L'oiseau :A peine visible, entre le cheval et le taureau, il pourrait être une colombe, symbole d'espoir et de paix. le taureau : Il est le symbole de l'Espagne et signifie que l'Espagne

Le visage, à la fois de face et de profil est renversé, basculé vers le haut, la mère hurle au ciel sa détresse. L'enfant dans ses bras a les yeux vides, la tête et les bras ballants. Diapo 11 -La femme dans les flammes Elle a les bras levés au ciel, Picasso fait sans doute référence au tableau « Tres de Mayo » de Goya. Diapo 12 -La femme qui fuit A droite, en bas, une femme se traîne, un genou presque à terre. Tout son corps, mais surtout son visage et son cou démesuré sont entièrement

suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. 5 A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! 10 Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid ! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des nuées

la cueillette + annonce de la mort.  V.8 – 11 : Au fond du ciel Des éperviers planent Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines Qui n’ont jamais aimé  « ciel » : dilatation de l’espace, universalité.  « éperviers » : Il s’agit d’un oiseau rapace diurne, prédateur de petits oiseaux. Il était autrefois employé pour la chasse : La menace s’amplifie avec l’image des « éperviers » qui tracent dans le ciel le cercle des mauvais augures, une image de menace et de mort

accordée aux événements, sur les émotions et les sentiments des personnages. La victime d’une avalanche raconte : À la tombée de la nuit, j’ai vu une énorme masse blanche descendre de la crête nord et dévaler la pente : on aurait dit une vague venue du ciel ; j’avais l’impression que la montagne allait m’engloutir. Effrayée, j’ai cru que ma dernière heure était arrivée. Un grondement sourd…, la lueur d’une lampe torche…, puis plus rien… Je me suis réveillée sur un brancard. Le sauveteur raconte : À

presque oxymorique. Eau grise bleue (sûrement la Tamise) 5 occurrences de couleurs, dont 2 grises. Gris -> brouillard -> fog anglais. L'œuvre se rapproche de celle de Turner "Lyons" Grand paysagiste anglais, donne une importance particulière au ciel et à l'eau. -> L'impressionnisme (Monet, …) -> Tamise, Seine. Surtout ciels brouillés (valorisation des impressions de lumière). 1.2) Les lignes "droit", "angles", "figure", "bombés", "obliquant" -> se rapportent au dessin, presque industriel