Cigale Et Fourmis

envieux qui consentent à souffrir eux-mêmes des maux qu’ils font. LA FOURMI ET LA COLOMBE Une fourmi pressée par la soif était descendue dans une source et, entraînée par le courant, elle était en train de se noyer. Une colombe, l’ayant aperçue, détacha un rameau d’un arbre et le jeta dans la source ; la fourmi monta dessus et fut sauvée. Sur ces entrefaites un oiseleur s’avança avec ses gluaux ajustés pour prendre la colombe. La fourmi s’en étant aperçue, mordit le pied de l’oiseleur, qui, sous le coup

librement. Dans chacune de ces fables, il y a souvent deux degrés d’interprétation possibles comme par exemple dans « La Cigale et la Fourmi » où il y a la fable qui incite à être fourmi : il faut travailler tous les jours pour être tranquille pendant l’hiver, mais il y a aussi la fable où la fourmi est égoïste et malheureuse car elle travaille tout l’été pendant que la Cigale s’amuse et est joyeuse ; c’est une éloge de la vie au jour le jour. Même cas dans « Le Corbeau et le Renard » dans laquelle

actuel. Il est publié en 1694, quelques mois avant la mort de l'auteur. Il est dédié au duc de Bourgogne, le petit-fils du roi. Les sources et inspirations de Jean de La Fontaine Travail de réécriture des fables d’Ésope (par exemple La Cigale et la Fourmi), de Phèdre, d'Abstémius, mais aussi de textes d'Horace, de Tite-Live (« les Membres et l’estomac »), de lettres apocryphes d’Hippocrate (« Démocrite et les Abdéritains »), et de bien d'autres encore, elles constituent une somme de la culture

qui reste tout miséreux Comment remplir son ventre vide A force de penser Il dit : « Je sais ce que je vais faire Ma gentille voisine la fourmis Me prêtera mon nécessaire » Il courut chez la fourmis et cogna La petite fourmis cria derrière la porte « Qui frappe comme sa ? C'est pour vendre ? Apporter » Le grillon répondit : J'ai très faim La fourmis regarda a travers sa serrure Plusieurs endroits du texte indique que le narrateur prend partie pour l'un des personnages : « un grillon

renard; dans la fable qui suit, vous croyez leur donner la cigale pour exemple; et point du tout, c’est la fourmi qu’ils choisiront. On n’aime point à s’humilier : ils prendront toujours le beau rôle; c’est le choix de l’amour-propre, c’est un choix très naturel. Or, quelle horrible leçon pour l’enfance! Le plus odieux de tous les monstres serait un enfant avare et dur, qui saurait ce qu’on lui demande et ce qu’il refuse. La fourmi fait plus encore, elle lui apprend à railler dans ses refus

plus que force ni que rage. LA CIGALE ET LA FOURMI La Cigale, ayant chanté Tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau (1). Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'août (2), foi d'animal, Intérêt et principal. La Fourmi n'est pas prêteuse ; C'est là son moindre

et fera de cette fable double une œuvre neuve et originale. La Cigale et la FourmiLa Cigale, ayant chantéTout l'été,Se trouva fort dépourvueQuand la bise fut venue :Pas un seul petit morceauDe mouche ou de vermisseau.Elle alla crier famineChez la Fourmi sa voisine,La priant de lui prêterQuelque grain pour subsisterJusqu'à la saison nouvelle."Je vous paierai, lui dit-elle,Avant l'Oût, foi d'animal,Intérêt et principal. "La Fourmi n'est pas prêteuse :C'est là son moindre défaut.Que faisiez-vous au

LES FABLES DE LA FONTAINE LIVRE I : La Cigale et la Fourmi : La cigale va voir la fourmi pour qu'elle lui donne à manger, elle refuse. La morale →être prévoyant et travailleur. Le Corbeau et le Renard : Le renard flatte le corbeau pour obtenir le fromage, il lâche le fromage sans faire exprès. La morale → tout flatteur vit aux dépends de celui qui l'écoute. La Grenouille[...] que le Boeuf : La grenouille veut ressembler au bœuf, elle ne réussi pas. La morale → ne pas vouloir ressembler à plus

meilleure. » Par ailleurs, l’argumentation est parfois indirecte et ne donne pas explicitement une leçon et laisse au lecteur le choix du sens qu’il veut donner, tel que dans la fable de Jean de La Fontaine, « La Cigale et la Fourmi » ou l’auteur ne prends pas parti pour la Cigale ou la Fourmi mais veut laisser entendre qu’il ne faut pas être soit trop désintéressé et naïf sur le monde extérieur ou bien trop égoïste. De même dans le conte philosophique de Voltaire, Candide, ou la dernière phrase est

tard, qu'on ne l'y prendrait plus. La Cigale et la fourmi La cigale, ayant chanté tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau Elle alla crier famine Chez la fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle «Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'août, foi d'animal, Intérêt et principal.» La fourmi n'est pas prêteuse ; C'est là son moindre