Cimetière de la Chartreuse

Un grand puits tout droit s’enfonce jusqu’à vingt mètres sous terre, pour aboutir à une série de longues galeries de mines. On descend une fois par an dans cette carrière, à l’époque où l’on marne les terres. Tout le reste du temps elle sert de cimetière aux chiens condamnés ; et souvent, quand on passe auprès de l’orifice, des hurlements plaintifs, des aboiements furieux ou désespérés, des appels lamentables montent jusqu’à vous. Les chiens des chasseurs et des bergers s’enfuient avec épouvante

autographe signé à Armand Flammarion. Henri TROYAT. Viou. Paris, Flammarion, 1980. In-8, broché. 100 € ÉDITION ORIGINALE. Un des 45 exemplaires sur pur fil du tirage de tête. Envoi autographe signé à Armand Flammarion. Paul VALÉRY. Le Cimetière marin. Paris, Émile Paul Frères, 1920. In-8, broché. 700 € ÉDITION ORIGINALE. Tirage à 556 exemplaires, celui-ci un des 500 exemplaires sur Mittineague-mill. Mouillure dans la marge intérieure de 5 feuillets. Paul VALÉRY et Gustave FOURMENT

exaltation du « moi », volonté d’agir seul, même de manière désespérée, mais aussi intelligence vive qui abolit les illusions. Cet état d’âme particulier est souvent représenté par la caricature du héros romantique appuyé à une pierre tombale, dans un cimetière, sous la lune. Le « mal du siècle » Lorsque paraît, en 1802, René, roman autobiographique de Chateaubriand, le malaise de la génération romantique apparaît en pleine lumière. S’y révèlent en effet l’affirmation absolue du « moi » et le constat

«fait historique», se demande «À quelle condition on peut respecter le passé», revient sur «le couvent au point de vue des principes», s’interroge sur «la prière» et sur Dieu, affirme la «bonté absolue de la prière», etc.. Livre huitième : ‘’Les cimetières prennent ce qu’on leur donne’’ Fauchelevent, «en présence de la difficulté», cherche, pour Jean Valjean et Cosette, une «manière d’entrer au couvent». Comme Jean Valjean et Cosette s’y sont introduits par escalade, il leur faut en sortir sans être

suif et autres nouvelles, Bel-Ami, Une vie, Pierre et Jean. Et aussi ces romans et nouvelles, romantiques, historiques, fantastiques ou simplement hors de toute école littéraire : – Victor Hugo, Les Misérables, L’Homme qui rit. – Stendhal, La Chartreuse de Parme. – Honoré de Balzac, La Peau de Chagrin. – Gustave Flaubert, Salammbô. – Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse. – Villiers de L’Isle-Adam, Contes cruels. – Barbey d’Aurevilly, Les Diaboliques. CNED SECONDE – FRANÇAIS 17

Rabelais inscrit parmi les auteurs grotesques de la librairie Saint-Victor. Gabriel Biel professait avec éclat l’ockhamisme aux Universités allemandes, particulièrement à Tübingen, et mourait en 1495. Jean Heynlin s’était, depuis 1487, retiré à la Chartreuse de Bâle ; le thomisme restait la doctrine officielle des Frères Prêcheurs ; ils se bornaient d’ailleurs à gloser la Somme, plus activement, semble-t-il, à Rome, à Cologne, à Strasbourg qu’à Paris, où le désordre du couvent des Jacobins affaiblissait

Adresse : JAUNE BLEU ANCIENNE ECOLE DES GARCONS 8 CHEMIN DU CIMETIERE 13012 MARSEILLE Date affiliation : District : Téléphone autre : Email autre : Téléphone travail : Fax travail : Email officiel : Site internet : 01/07/1939 DISTRICT PROVENCE 0630123010 christine.crimi@wanadoo.fr 04 91 93 64 80 04 91 93 11 58 caillols.so@ligue-mediterranee.fr socaillols.com CO-PRÉSIDENT PRÉSIDENT 1746216491 M. CICCULLO YVES 8 CHEMIN DU CIMETIÈRE ANCIENNE ÉCOLE DES GARÇONS MARSEILLE 12 13012 MARSEILLE 06 70

TELLIER On allait là, chaque soir, vers onze heures, comme au café, simplement. Ils s’y retrouvaient à six ou huit, toujours les mêmes, non pas des noceurs, mais des hommes honorables, des commerçants, des jeunes gens de la ville ; et l’on prenait sa chartreuse en lutinant quelque peu les filles, ou bien on causait sérieusement avec Madame, que tout le monde respectait. Puis on rentrait se coucher avant minuit. Les jeunes gens quelquefois restaient. La maison était familiale, toute petite, peinte en jaune

l’originalité, la bizarrerie, les excès. Plus on est original, plus on a de succès. Et cela non seulement en littérature, mais aussi dans la vie quotidienne. On exploite certains thèmes littéraires. Ainsi : --l’amour malheureux --les ruines, les cimetières ; --Dieu --les pays inconnus, l’Espagne, l’Orient ; --la couleur locale ; inspirateurs directs, des écrivains étrangers y ont aussi puissamment contribué. Ossian et Byron en Angleterre, Goethe et Schiller en Allemagne, Manzoni et Pellico en Italie

révélant sans pitié, mais sur le mode souriant, la vérité des êtres et des sentiments, mais aussi miroir révélant les travers et les petitesses de la société (le Rouge et le Noir, 1830; Vie de Henry Brulard, 1834-1836, édition posthume en 1890; la Chartreuse de Parme, 1839). Balzac: Le «réalisme» d'Honoré de Balzac est tout différent de celui de Stendhal. Ses écrits ont pourtant, eux aussi, quelques traits qui tiennent du romantisme: intérêt pour le moi, emprunts à l'autobiographie, intérêt pour l'histoire