Cinquième République

------------------------------------------------- La Vème République, Naissance et mort, Jean-Marie Donegani, Marc Sadoun. * Biographie des auteurs. Né le 2 décembre 1948, Jean-Marie Donegani, ancien directeur de recherche au CNRS, est professeur en science politique à l’IEP et à l’Institut catholique de Paris. Il est aussi directeur du Master de recherche à Sciences Po Paris, membre du Conseil national des Universités, directeur de la revue Raisons politiques et exerce la fonction d’expert

la responsabilité pénale du chef de l'état sous la cinquième république. Le débat sur le statut pénal du chef de l'Etat remonte très loin dans le temps. Dès les années 1790, on recherchait une certaine immunité juridictionnelle pour le président de la République afin d'éviter d'offrir aux juge la possibilité de s'immiscer dans l'exercice du pouvoir politique. Cela se retrouve dans l'article 13 de la loi du 16-24 Août 1790: ｫ  les fonctions judiciaires sont distinctes et demeureront toujours séparées

collaborateur du Président de la République ? « Dans toutes associations de deux hommes, il y en a toujours un qui se fait porter par l’autre ». Cette citation est du Général Charles de Gaulle qui fut l’instigateur de la Ve République. La constitution de 1958 met en avant le Président de la République qui est considéré comme l’autorité suprême du pouvoir gouvernemental. Or, dans la pratique le pouvoir exécutif est bicéphale. Il est composé du Président de la République et du Premier Ministre chef

La Ve République, des institutions garantes de la stabilité politique ? 1. L'analyse du sujet a) Les termes du sujet La Ve République → se demander à quel régime elle succède et dans quelles conditions ; préciser la date, l'auteur (le général de Gaulle) et le pourquoi de ce changement. Institutions → rappeler les différents pouvoirs définis par la Constitution. Garantes → montrer que les institutions affirment, maintiennent et cautionnent la stabilité. La stabilité politique → indiquer

exécutif et la 1ère condition c’était de modifier sa modalité d’élection : sous la 3ème et 4ème République, le président était élu par les parlement. Le président est désormais élu par un cortège électoral élargie (députés, parlementaires, …) d’environ 80 000 grands électeurs. Ce collège électoral est quasiment le m^me que ceux qui élient les sénateurs. De Gaulle a été élu 1er président de la République par 78% des suffrages mais de Gaulle est conscient d’une chose : le nouveau système permet de

pratique institutionnelle. De cela on voit déjà émerger la problématique liée à l’article 20 de la Constitution : faux la plupart du temps en raison de la pratique institutionnelle, il ne peut être remis en cause du fait des spécificités de la Vème République et notamment du risque de cohabitation. Qui, quoi où, comment ? Premier alinéa de l’article 20 de la Constitution. Article fondamental de la Constitution qui définit le rôle du gouvernement. Il détermine et conduit la politique de la Nation. Norme

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE : ARBITRE OU CAPITAINE ? « Tantôt je pense, tantôt je suis » affirmait Paul Valéry en pastichant la célèbre formule cartésienne, et l’on serait tenté de détourner de même la proposition de Jean Massot : « arbitre et capitaine », le président de la République ne serait-il pas plutôt tantôt arbitre, tantôt capitaine ? En effet, à considérer la lettre de la Constitution du 4 octobre 1958, on ne peut manquer de relever son article 5, lequel confère le soin, au chef

Président de la République Premièrement, avant la Vème République, les présidents ont eu un rôle effacé. Certains, se sont même comparés à la reine d’Angleterre pour signifier qu’ils n’avaient que des attributions symboliques et aucun pouvoir propre. Le président « règne » mais ne gouverne pas. Le pouvoir de décision appartient au Gouvernement qui doit avoir la confiance d’une majorité de députés. Ce qui ne veut pas dire que le président n’a aucun rôle. Ainsi, sous la IVe République, il désigne le

Mercredi 11 Février 2015 Manon La Quatrième République « La rationalisation du parlementarisme sous la Quatrième République » « Les constituants de 1946 se rendent compte qu’il faut s’efforcer de lutter contre l’instabilité ministérielle et procéder à une indispensable rationalisation du système politique. Des efforts seront faits, dans ce sens, mais sans succès » déclare Jean Gicquel un juriste français du fait que cette Quatrième République va comporter des points forts comme des points

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