Citation Athéna

plus important des événements religieux de la cité. Tous les quatre ans se tenaient également les Grandes Panathénées, qui comprenaient des Jeux Panathénaïques et qui duraient trois ou quatre jours. Participer aux jeux a pour conséquence d’honorer Athéna qui représente la cité, c’est déjà un acte civique. Par l'intermédiaire de la déesse, on honore la cité, son unité et sa grandeur. Une procession traverse la ville pour porter à l’immense statue d’Athéna le vêtement sacré (le peplos) que les jeunes

divinités, mais leur valeur religieuse est certaine. Ce sont des offrandes consacrées à la divinité les couroi à Apollon et les corai à Artémis- mais sans exclusivité, puisque les couroi du Sounion étaient consacrées à Poseidon, les corai de l’Acropole à Athéna et celles de Samos à Héra. L’un et l’autre répondent à un idéal de beauté, les couros nu : est l’image du bel athlète, entrainé dans les gymnases de la cité, la coré est la représentation des jeunes grecques, parées pour célébrer les cultes protecteurs

courtisent sa femme Pénélope qui continue, après plusieurs années, d'espérer le retour de son époux. Le fils d'Ulysse, Télémaque,  exècre comme sa mère ces prétendants qui festoient chez lui et se nourrissent de ses biens. Avec l'accord de Zeus, la déesse Athéna incite Télémaque à quitter Ithaque pour s'enquérir du retour de son père. Télémaque se rend d'abord chez le roi Nestor, puis chez le roi Ménélas et sa femme Hélène qui, lui contant le courage de son père, ne savent néanmoins pas où il se trouve. A

retour d’Ulysse, retenu par Calypso. Athéna, sa protectrice, se rend à Ithaque, la patrie d’Ulysse, donne des conseils au fils de celui-ci, Télémaque, en butte aux prétendants de sa mère, Pénélope, qui manifeste encore son regret d’Ulysse, en entendant le chant d’un aède évoquant le retour de la guerre de Troie. Chant 2 Télémaque informe ses concitoyens des malheurs de sa maison et demande un bateau pour partir à Sparte et à Pylos, selon les conseils reçus par Athéna. Malgré l’opposition des prétendants

peut retenir sa question (v. 119 à 121) : « Hélas ! En quelle terre encore ai-je échoué ? / Vais-je trouver des brutes, des sauvages sans justice, / ou des hommes hospitaliers, craignant les dieux ? » La jeune fille, suivant son devoir, inspirée par Athéna, qui lui donne le courage (v. 140), reste devant Ulysse nu, prête à le servir, à l’aider, ne voulant le priver « ni d’habits, ni d’aucune chose / qu’il convienne d’offrir aux misérables suppliants » (v. 191-192). Il faut ici noter qu’elle agit ainsi

auprès d’Ulysse, puis que d’autres peuvent à la fois l’aider tout en lui portant préjudice et enfin que certains s’opposent très clairement à son retour. Dans un premier temps, beaucoup de Dieux viennent en aide à Ulysse et plus particulièrement Athéna, présente du début à la fin de ces chants. A de nombreuses reprises, elle prend sa défense comme nous pouvons le voir dès le chant V lors de l’Assemblée des Dieux, elle l’aide en apparaissant sous diverses formes tout d’abord au chant VII (v.19-20)

hommes à construire des villes et à enterrer leurs morts. Ce serait lui qui fonda l’acropole d’Athènes. Il fut l’un des arbitres chargés par Zeus de départager Poséidon et Athéna dans leur dispute pour la possession d’Athènes. Poséidon fils de Cronos et de Rhéa, et frère cadet de Zeus il reçoit en héritage la mer et les fleuves. Athéna fille de Zeus et de Métis, sort de la tête de Zeus chargée d’armes dorées et étincelantes. Elle a de multiples fonctions et souvent contradictoires: elle est à la fois

désignait les demi-dieux, descendant d'un dieu et d'un homme, il désignait aussi les hommes divinisés. Homère donne donc au terme héros son sens moderne. Il désigne l'homme vertueux, plein de qualités rares et précieuses. Bien que sous la garde de Pallas Athéna, Ulysse est un mortel, ne disposant d'aucune qualité exceptionnelle. Seulement, il possède des vertus certaines : il est le « patient » (V, 31), « l'endurant » (V, v. 171), « l'industrieux » (V, v. 203), « l'ingénieux » (V, v. 215), « le généreux

harmonies irisées de " L'après-midi d'un Faune ", mais passer du tapage de la rue aux échos avinés de bacchanales mondaines, n'est-ce pas tomber de Charybde en Scylla ? Danielle Girard |Les douze dieux de l'Olympe : Zeus/Jupiter, Apollon-Phébus/Apollon, Athéna/Minerve, Héra/Junon, Poséidon/Neptune, Hadès/Pluton, | |Artémis/Diane, Arès/Mars, Vénus/Aphrodite, Mercure/Hermès, Déméter/Cérès, Dyonisos/Bacchus, Héphaistos/Vulcain | |

l’épopée, beaucoup + élaborée que celle de L’Iliade, comme le faisait déjà remarquer Aristote dans sa Poétique. De fait, le retour d’Ulysse, qui n’occupe que les chants V à XIII, est précédé par le récit des « voyages de Télémaque », provoqués par Athéna et annoncés par elle au cours de la 1ère assemblée des dieux (I, 85-95). Ce double point de départ se traduit par une double assemblée des dieux aux chants I et V, suivie du départ de deux divinités qui, avec l’accord de Zeus, se rendent l’une auprès