Citation Montaigne Autobiographie

Journal d’Anne Franck ne l’est pas, ou le Si c’est un homme de Primo Lévi) ? Le roman est sans doute un genre accueillant : pour autant, il ne saurait prétendre contenir tout ce qui n’est ni théâtre, ni poésie, et donc pas davantage les Essais de Montaigne ou les Caractères de La Bruyère. Ces flottements étaient évidemment dangereux pour traiter précisément un sujet qui invitait à réfléchir sur les passages de la vérité au mensonge : si l’on confond par exemple l’autobiographie et le roman, comment

n'atelle pas fait sienne le précepte de Montaigne : « Tête bien faite vaut mieux que tête bien Pleine ». Dans L'évolution pédagogique en France, Durkheim (1990) propose une critique judicieuse de cet aphorisme célèbre. Il montre notamment combien Montaigne doutait de la capacité de la pédagogie à former le jugement qui, pour lui, est en fait une caractéristique des âmes bien nées. Ainsi, Durkheim rappelle que : Nombreux et bien connus sont les passages où Montaigne compare l'esprit à un vase où l'on

Prisons, édition Simone GLASSON, Genève, Droz, 1978. MARGUERITE DE NAVARRE, Dernières poésies, Paris, Armand Colin, 1896. Clément MAROT, Œuvres Poétiques, édition critique établie par Gérard DEFAUX, Paris, Bordas-Garnier Jaune, 1990 et 1993 (2 tomes). MONTAIGNE, Essais, Paris, Le Livre de Poche, 1972. Nouvelle anthologie des troubadours, textes choisis et présentés par Pierre BEC, édition bilingue, Paris, 10/18, Bibliothèque médiévale, 1979. Opuscules d’Amour, Lyon, Jean de Tournes, 1547. OVIDE, Epistres

seconde nouvelle, c’est au tour de Raphaël, narrateur-principal, de faire le récit d’une tranche de sa vie estudiantine. Ex-séminariste, Raphaël, se raconte. Tout est rapporté selon son seul prisme. Autrement dit, c’est lui qui organise cette autobiographie selon sa perception des événements. Aussi, commence-t-il par donner son histoire dans une rétrospection où il est auteur et acteur à la fois. Son récit s’ouvre sur la pathétique conversation qui a précédé son départ du séminaire avec son professeur

continuation ». C’est surement un mot moins évocateur que graal. Double étrangeté dans ce mot : Une étrangeté d’ordre sémantique. Sens du mot. Si graal veut dire plat, comment comprendre le titre « conte du graal ». Une étrangeté phonique du mot. Citation de Daniel Poirion : « Le mot lui même avec le dynamisme de sa structure phonétique… Dans le cadre de cette rêverie poétique, on associe au mot graal les mots de grés, de grâce et de degrés. C / La moralisation du graal. Par référence à une

n’autorisant, aux termes de l’article L. 122-4 et L. 122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective », et, d’autre part, que « les analyses et courtes citations » dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droits ou ayants cause, est illicite ». Cette représentation ou reproduction, par quelque

poète et son œuvre en travaillant également sur le discours sur le colonialisme. - Séquence centrée sur le colonialisme ayant pour problématique : esclavage et colonialisme, une question d'actualité. Un parcours de lecture peut être organisé de Montaigne à Césaire en passant par les lumières (Diderot, Voltaire, Montesquieu) et se prolonger vers des prises de positions plus récentes comme celle de Dieudonné et l'échange entre Aimé Césaire et Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle 2007

l'intégration des gens d'origine étrangère auxquels les droits de l'homme sont offerts sur un plateau en un vaste geste oblatif, l'école laïque-gratuite-et-obligatoire garantit la promotion des meilleurs, et les Français sont naturellement cultivés depuis Montaigne et Racine. Aussi, comme le répète souvent le Français moyen avec l'accent de l'évidence et un soupçon de soulagement, « le modèle américain est très différent du nôtre ». Ce qui signifie bien entendu : vade retro, satanas. Néanmoins, les Français

ces dernières peuvent être modifiées à souhait, afin de soulager la souffrance, et sans doute aussi nous mener vers un présent plus épanouissant. La psychologie narrative pourrait avoir pour devise, en ce qui concerne l’influence du passé, cette citation de George Eliot : « Il n’est jamais trop tard pour devenir ce que nous aurions pu être », très proche de cette pensée attribuée à Jean-Paul Sartre : « L’important n’est pas ce que l’on a fait de nous, mais ce que l’on fait de ce que l’on a fait de

ou de confier à ses vers ou proses toutes les blessures ou souffrances ou frustrations d’une existence (pour nous limiter à la fin du XIXe s. : Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Mallarmé). (N.B. On pourra faire observer aux élèves, avec l’exemple de Montaigne célébrant le souvenir de son parfait ami La Boétie dans les Essais, que l’expression de sentiments personnels sincères et intenses n’est pas l’apanage de la poésie lyrique ; et que, réciproquement, quantité de vers, aux XVIe, XVIIe et surtout XVIIIe