Civ 27 Avril 2004

certains acteurs. Mais le droit bancaire est tout aussi bien un droit qui s’appuie sur le droit des obligations, et qui reste d’ailleurs soumis aux règles du droit civil, que l’on songe aux contrats bancaires, aux crédits (contrats de prêts : art 1900 C. civ.) ou encore à la responsabilité du banquier. En outre, le droit des suretés s’applique à la matière. De manière plus insidieuse, le droit bancaire tire sa nature et quelques unes de ses caractéristiques du droit public, notamment au regard de sa structure

la République, • Vu la Constitution, notamment en ses articles 43 et 76 ; • Vu la loi n 99-04 du 29 janvier 199 abrogeant et remplaçant la loi n 91-14 du 11 février 1991 instituant un médiateur de la République ; • Vu le décret n 2009-451 du 30 avril 2009 portant nomination du Premier Ministre ; • Vu le décret n 2009-457 du 05 mai 2009 modifié mettant fin aux fonctions d’un Ministre d’Etat à la Présidence de la République ; Décrète Article Unique : M. Serigne DIOP, ancien ministre d’Etat à

l’arbitrage commercial international, et déterminer l’influence de l’ordre public sur le processus de l’arbitrage international. Homayoon Arfazadeh, Ordre public et arbitrage international à l’épreuve de mondialisation, LGDJ, 2005. p. 60. Cass. 1re civ., 4 juiill. 1972, Hecht : Rev. crit. DIP 1974, p. 82, note P. LEVEL 6 Pierre MAYER, « Le contrat illicite », Rev. Arb. 1984. p. 222. 7 Charles JARROSON, « Arbitrabilité : Présentation méthodologique », RJ. Com. 1996. n°12. p. 3. 8 Henri MOTULSKY, Etudes

de fixité du capital social => elle est réputée non écrite (art. L.232-15 ccom ) Par ailleurs, au plan pénal, il peut y avoir délit de distribution de dividendes fictifs. Mais la prohibition ne vaut que si la clause engage la société. Cass. Com. 27 septembre 2005 (que nous retrouverons plus tard): une clause avait été insérée dans une promesse et stipulait que la société C. percevrait en toute hypothèse un intérêt légal de 15% si elle cédait sa participation après telle date. Cette clause tombait-elle

moment de sa conclusion. IMPORTANCE DU CONSENTEMENT : En l'absence de consentement, le contrat ne peut se former et le consentement n'est pas valable s'il a été donné par erreur, s'il a été extorqué par la violence ou s'il a été surpris par dol (C. civ., art. 1109). SANCTION DU DEFAUT DE CONSENTEMENT : S'il fait défaut, l'association sera considérée comme inexistante. S'il est vicié, l'association sera frappée de nullité relative constatée judiciairement par le tribunal de grande instance (L.

majeur est considérer comme capable. Sauf s'il se trouve sous un régime de protection. 2)Les droits de la personne Avec la personnalité juridique , on obtient des droits. Le corps est protégé. Dignité de la personne. Décision du conseil constit : 27/07/1994 : le principe de dignité a une valeur constitutionnelle . C'est un droit fondamental. Il s'agira d'une composante de l'ordre publique. L'ordre publique peut justifier une ingérence dans l'exercice des libertés individuelles d'une personne au

autres conventions. Les contrats se distinguent de cette autre catégorie par le fait qu’ils visent à créer des obligations. Les autres n’ont pas cet objectif. C’est le contrat qui est l’essence même des actes créateurs d’obligations. L’article 1101 C. civ dispose : « Le contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s’obligent envers une ou plusieurs autres à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose » (convention génératrice d’obligations (d’après Malinvaud)). I Le contrat

primauté du traité international sur la loi dans l’ordre interne Document n°3 : Cass. 1ère civ., 16 février 1999, Pourvoi n° 97-12632 III – Thème 3 : La primauté de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme sur la loi dans l’ordre interne L’effet direct de la CEDH Document n°4 : Soc., 12 janvier 1999, Bull. civ. V, n°7 Document n°5 : Soc., 13 juin 2007, pourvoi n° 05-45.694, P+B+R+I, Bull. civ. V, n° 99, D. 2007. 2439, note C. Pérès ; JCP G 2007. act. 287, RTDCiv. 2007, obs. P

nuancer l’affirmation voire même à écarter le principe. Le juge, même lorsque l’offre n’est pas assortie d’un délai, peut décider du maintien de l’offre en considérant qu’elle contient implicitement un délai raisonnable d’acceptation (arrêt de la CC du 27 mai 1992). Pour apprécier le caractère raisonnable du délai, le juge prend en compte la nature du contrat ou les usages en matière du contrat (cas par cas). Ex : arrêt de la CC du 25 mai 2005. Jusqu’à présent le juge se fondait sur l’implicite, aujourd’hui

destinataire ou à son représentant. Il faut donc que celui-ci soit averti de l’arrivée du navire et à même de prendre livraison.12 10 11 Définition proposée par Geneviève Viney, Introduction à la responsabilité civile, LGDJ, éd. 2008, p. 1. Cass. Com., 27 octobre 1998, Navire « Girolata », obs. Pierre Bonassies, DMF 1998, n°588. 12 Pour plus de précisions, voir DMF 2008, le droit positif français en 2007, la clause sous palan et BTL 2008, n°3205, 10 questions… sur la clause sous palan. 9 Le déséquilibre