Civ 3e 29 Mars 2000

est une source d’obligation. Mais le Code civil n’a jamais dressé de liste exhaustive de quasi-contrats. Il en nomme seulement deux en tant qu’exemples : la gestion d’affaire, et la répétition de l’indu. La jurisprudence, au XIXe siècle, a rajouté un 3e quasi-contrat : l’enrichissement sans cause. Puis, pendant un siècle la Cour de cassation a affirmé qu’il n’y avait que ces 3 quasi-contrats, cela procurait de la sécurité juridique, car dans la définition du Code civil, il n’y a pas de conditions,

l’Université LilleII, a enseigné le droit civil et l’histoire de la justice. Il est membre du conseil scientifique de la Mission de recherche droit et justice. Il a publié de nombreux ouvrages et articles dont Histoire de la justice en France, PUF, 2002, 3e éd.  T C À C H A N G E R GÉRARD CORNU L’ A R T D ’ É C R I R E L A L O I O l’art d’écrire la loi est l’art d’écrire. Mais il en est mille et une façons. Il faut du talent pour plaire avec des idées creuses. Dans l’empyrée des

coutumier. Le droit français actuel est imprégné de morale judéo-chrétienne et il suffit pour s’en convaincre de constater que la plupart des prescriptions du Décalogue sont consacrées par le droit positif et il est ainsi par exemple de l’art. 371 c. civ.: qui dispose que «L’enfant, à tout âge, doit honneur et respect à ses père et mère»). En outre, dans certaines sociétés, les préceptes religieux sont élevés au rang de règles juridiques de sorte que leur effectivité est assurée au moyen de la contrainte

........... 105 BIBLIOGRAPHIE…………………………..………………………………………………116 2 TABLE DES ABREVIATIONS al. art. Ass. Nat. Bull. civ. Bull. COB Alinéa Article Assemblée Nationale Bulletin civil de la Cour de cassation Bulletin de la Commission des opérations de bourse 3 Bull. com. B.C.N.C.C. Bull. Joly Bull. Joly sociétés C. C.A. Cass. Cass. 1è civ. Cass. 3è civ. Cass. com. C. civ. C. com. Ch. Coll. D. D.aff. D.Cah.Dr.des affaires Doctr. Dr. et patrimoine Dr. sociétés Gaz. Pal. JCP. JCP. éd. E JO L.

titres auxquels un droit est incorporé d’une manière telle qu’il soit impossible de le faire valoir ou de le transférer indépendamment du titre ». La doctrine suisse (A. MEIER-HAYOZ et H. C. VON DER CRONE, Wertpapierrecht, 2e éd., Berne, Stängli Verlag, 2000, p. 3) en déduit que la notion de titre (Wertpapier) découle des effets juridiques de la titrisation : « Ist die Urkunde zur Übertragung und zur Geltendmachung des Rechts materiellrechtlich notwendig, so handelt es sich um ein Wertpapier. » 1322

et de la transparence. Il apparaît donc que si dans la société anonyme l’un des enjeux du pouvoir est celui de la direction et de la gestion de la société, de sa direction, l’autre est certainement celui du contrôle de cette gestion. 2 3 Cass. civ., 4 juin 1946, S. 1947, I, 153, note Barbry, JCP, 1947, II, 3518, note Bastian. TUNC (A.), L’effacement des organes légaux de la société anonyme, D. 1952, Chronique p. 73, n°4. 4 TUNC (A.), op. cit., p. 73, n°5. 5 RIPERT (G.), Aspects juridiques du

for the Northern District of Illinois Network Solutions Inc. o. OMC OMPI Organisation Mondiale du Commerce Organisation Mondiale De la Propriété Intellectuelle P. PUF Presses Universitaires de France R. R.C.S Rev.crit.DIP R.J.Q RTD Civ. Recueil des arrêts de la Cour Suprême Revue critique du droit International Privé Revue de Jurisprudence du Québec Revue Trimestrielle de droit civil x s. S.C.R Somm.Comm. Supreme Courts Reports Sommaires Commentés T. TCP/IP TGI TLD

constitutionnel a établi que le principe de la liberté contractuelle n’avait pas valeur constitutionnelle. Cela peut sembler étrange dans la mesure où il a reconnu que la liberté d’entreprendre a valeur constitutionnelle. Dans une décision du 20 mars 1997, le Conseil constitutionnel a réaffirmé que ce principe n’a pas en lui-même valeur constitutionnelle, en estimant toutefois que sa méconnaissance peut être évoquée devant lui lorsqu’elle conduirait « à porter atteinte à des droits et des libertés

constitutionnel a établi que le principe de la liberté contractuelle n’avait pas valeur constitutionnelle. Cela peut sembler étrange dans la mesure où il a reconnu que la liberté d’entreprendre a valeur constitutionnelle. Dans une décision du 20 mars 1997, le Conseil constitutionnel a réaffirmé que ce principe n’a pas en lui-même valeur constitutionnelle, en estimant toutefois que sa méconnaissance peut être évoquée devant lui lorsqu’elle conduirait « à porter atteinte à des droits et des libertés

| |ponctuellement à des autorités de régulation sont également révélateurs de leur participation à la fonction juridictionnelle : ainsi, le | |pouvoir d'homologuer un procès-verbal de conciliation qui lui donne force exécutoire[pic](29), le pouvoir d'adresser des injonctions[pic](30) | |ou encore de prendre des mesures conservatoires[pic](31). | |