Claire de Duras

sorte d'absence énonciative. Barthes la définit comme une écriture « plate », « atonale », « transparente » ; plus encore, comme ce qui, dans le style même, nie la littérature : une écriture « alittéraire », « une absence idéale de style ». Il est clair que cette émergence contemporaine d'un style dépouillé, marqué par la négativité, se module en différentes formes d' « écritures blanches ». Barthes l'avance d'emblée. Toutefois, il voit dans L'Etranger de Camus (1957) une oeuvre inaugurale : l'étrangeté

chapeau de paille, avec des rubans roses qui palpitaient au vent derrière elle. Ses bandeaux noirs, contournant la pointe de ses grands sourcils, descendaient très bas et semblaient presser amoureusement l’ovale de sa figure. Sa robe de mousseline claire, tachetée de petits pois, se répandait à plis nombreux. Elle était en train de broder quelque chose ; et son nez droit, son menton, toute sa personne se découpait sur le fond de l’air bleu. Comme elle gardait la même attitude, il fit plusieurs

où l’on peut se permettre l’avortement, en bref la question de l’avortement thérapeutique ne nous intéresse pas parce qu’elle ne nous concerne pas. L’avortement thérapeutique exige de “ bonnes ” raisons pour avoir la “ permission ” d’avorter. En clair cela signifie que nous devons mériter de ne pas avoir d’enfants. Que la décision d’en avoir ou pas ne nous appartient pas plus qu’avant. Le principe reste qu’il est légitime de forcer les femmes à avoir des enfants. Une modification de la loi, en

Chroniqueur au journal Libération, critique littéraire, d'art et de théâtre, il fréquente alors avec assiduité les réunions du groupe de la rue Saint-Benoît. Il y croise Marguerite Duras, Edgar Morin, Jorge Semprun, Maurice Merleau-Ponty et de temps à autre Georges Bataille et Simon Nora. Il se fait ainsi poète (Clair comme le jour, 1943 ; Élégie des lieux communs, 1952), traducteur et romancier avec La nuit est le manteau des pauvres (1949). Il se montre aussi un analyste profond des réalités

vous méprise… Les deux actrices se rapprochent, émues, et écoutent, pressées l’une contre l’autre. », (pages 28 à 32)  - Extrait 2 : « Monsieur !... C’est Monsieur… A mon tour de te dominer », (pages 53 à 59) - Extrait 3 : « Hurlez si vous voulez ! Claire, nous sommes perdus », (pages 105 à 109) Lectures complémentaires - Jean Genet, Les Bonnes, Préface, « Comment jouer les bonnes », 1947. Une lecture personnelle obligatoire parmi les œuvres suivantes : E. Ionesco, La Cantatrice chauve, 1950 ;

elle tire le lecteur de l’incompréhension et éclaircit les questions sous-jacentes posées au cours de la découverte progressive des situations. Cependant, cette finalité peut prendre diverses formes. Dans les oeuvres policières, il apparait comme clair que le dénouement, loin d’être uniquement capital, se doit de lever le voile sur toute forme de questionnement, comme élément de résolution. Dans Le Mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux, le personnage de Rouletabille, à l’instar du lecteur

1. Correction de la lecture analytique de l’extrait du RAVISSEMENT DE LOL V. STEIN de Marguerite Duras Problématique : en quoi cet incipit refuse les conventions traditionnelles de l’incipit romanesque ? I – Un incipit construit sur un refus des conventions L’incipit traditionnel (voir ouverture de Don Quichotte) se construit comme on l’a vu sur la présentation du héros, on découvre son passé (enfance – éducation), son histoire personnelle, le contexte dans lequel il vit, le lecteur identifie

artistique Laurent Caillon assistante à la mise en scène Dyssia Loubatière scénographie Jean Haas lumières Dominique Fortin costumes Cidalia Da Costa perruques et maquillages Cécile Kretschmar construction décor Atelier François Devineau attachée de presse Claire Amchin Le spectacle est créé au Théâtre de la Commune en février 2010. Les Jeudis des Fausses Confidences à l’issue des représentations 04/03 : rencontre avec l’équipe artistique des Fausses Confidences 18/03 : projection du film de Bertrand Tavernier

(1933) ; Camus, L’étranger (1942) – Manuel jaune – pp.142-145Histoire des arts : L’absurde dans l’art | Lecture cursive au choixMadame de La Fayette, La Princesse de Clèves (1678)L’abbé Prévost, Manon Lescaut (1731)Balzac :   Le Colonel Chabert ; Duras : Un barrage contre le pacifique (1950)Question : Montrez comment chaque personnage est représentatif des réalités de son siècle. la classe se répartit en groupes de lecture – chaque groupe prend en charge un livre et le compte rendu se fera sous la

résidera peut-être dans l’appréhension de la langue très particu- lière de l’auteur, ni prose ni vers, faite d’hésitations et de retours sur elle-même. On pourra accompagner le travail sur cette œuvre par la lec- ture cursive de la pièce de Marguerite Duras, La Pluie d’été, dont les thèmes sont proches, la dramaturge ayant sans aucun doute influencé l’écriture de Lagarce, ou par une pièce plus classique, par exemple Phèdre de Racine, qui met en jeu une crise personnelle autant que des crises familiales