Classe Ouvrière 1789 1880

rêve d'une république fidèle aux idéaux de 1789 s'effondre).   La bourgeoisie (maintenant la classe sociale dominante) se soucie uniquement de ses intérêts. La révolution industrielle bat son plein, les paysans quittent les campagnes et forment les nouvelles masses ouvrières des villes (le prolétariat). La lutte des classes se déplace : prolétariat/bourgeoisie au lieu d'aristocratie/bourgeoisie (comme avant la Révolution). Les conditions de vie des classes défavorisées se dégradent, la bourgeoisie

Vie Politique Française Plan général • Chapitre 1. Genèse et structuration d’un espace de compétition politique moderne (4 h) • Chapitre 2. De 1789 à 1870 : le temps des expériences politiques et parlementaires (3 h) • Chapitre 3. La IIIème République et l’enracinement d’un ordre politique républicain (4 h) • Chapitre 4. La IVème République, une nouvelle République ? (3 h) • Chapitre 5. La Vème République (1958-1969) : une République gaullienne ? (4 h) • Chapitre 6. 1969 - 1981 : la

Némo Hoanen Les Français et la République (1789 – milieu des années 1880). « Une nouvelle ère commence ». Voilà ce qu’écrit le poète allemand Goethe, en observant, le 20 septembre 1792, l’armée française, composée de civils hétéroclites, vaincre les armées professionnelles des monarchies européennes, à Valmy. Et en effet, une nouvelle ère commence, l’ère de la République, construite par le peuple comme acteur de l’histoire. Le lendemain de la bataille de Valmy, la Convention, envoyant des messagers

droit divin (jusqu’à 1789) A partir du Vème siècle, la France s’organise progressivement en monarchie. Le roi de France est sensé avoir été choisi par Dieu lui-même, et il gouverne au nom de Dieu : il est souverain (c’est-à-dire premier entre tous, ne recevant d’ordre de personne). La monarchie absolue donne au souverain un pouvoir quasi absolu. 2) la monarchie constitutionnelle (1789-1792) C’est le régime de Louis XVI, entre 1789 et 1792. Les révolutionnaires de 1789 ne voulaient pas combattre

chambord ou un orléans le compte de paris) Chacun incarne deux principes différent : - le bourbon veut revenir a une restoration pure et simple (monarchie de droit divin) - Les orlénaniste qui veulent intégrer partiellement de l'heritage de 1789 et donc de mettre en place une forme de monarchie constitutionelle. Situation d'opposition très tranchante, on arrive pas a se mettre daccord pour savoir qui gouverne, on va confier le pouvoir a Adolphe thier tout en insistant sur le caractère provisoire

à travers « l’appel du peuple » pousse de nombreux orléanistes à suivre le chemin de leur chef de file, Thiers, en se républicanisant. Ils considèrent qu’une République (modérée) est préférable à un retour à une monarchie de droit de divin refusant 1789 ou à un retour à l’Empire. Cette évolution se traduit par une hostilité moindre lors du vote des amendements portant le terme « République ». Ainsi, le 30 janvier 1875, une majorité est possible pour voter l’amendement Wallon qui stipule que « le Président

LA DIFFICILE AFFIRMATION REPUBLICAINE DANS LES ANNEES 1880-1890 Régime encadré par deux défaites, la IIIe république, née sans gloire de la défaite de Sedan et morte de la débâcle de juin 1940, nous a paradoxalement légué une tradition républicaine qui sert de référence. L’orée du XXe siècle a reçu a posteriori le qualificatif de « Belle époque », âge d’or de la République. Certes les réalités étaient moins scintillantes : conquête coloniale, exclusion des femmes du processus électoral, répression

que le catholicisme ne soit pas religion d’État, d’autres, avec l’abbé Grégoire auraient souhaité que cette déclaration évoque également les devoirs de l’Homme envers son Créateur. L’article X de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, rédigée « sous les auspices de l’être suprême » proclame que « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi », la Révolution commence d’ailleurs par tenir

définitifs : « En un mot, plus de rois, plus de maitres, plus de chefs imposés ; mais des agents constamment responsables et révocables à tous les degrés du pouvoir » « la République française d’abord, puis la République universelle » Pas majoritairement ouvrière et prolétaire mais populaire (petits patrons, artisans, commerçants). Pas organisation révolutionnaire mais fédération de délégués peu expérimentés et patriotes (prêt à se battre). Veut seulement la République mais toute la République vs Assemblée

reposant sur des petites coopératives de production. Sociologiquement, les blanquistes sont essentiellement parisiens. Ce sont des urbains, des employés, des étudiants. Ils n'appartiennent pas aux classes populaires. On voit qu'en France dès l'origine, l'extrême gauche est coupée de la classe ouvrière ce qui l'affaiblit beaucoup. L'extrême gauche est donc assez utopique. La France, en 1870, est une société paysanne. Elle a néanmoins commencé sa révolution industrielle. Les ouvriers s'engagent