Claude Lantier Portrait

L’artiste gagne en sérénité mais l’homme est troublé. En 1885, une aventure sentimentale le perturbe. En 1886, il rompt avec son ami d’enfance Emile Zola suite à la publication du roman « L’œuvre ». Cézanne s’est reconnu dans le personnage de Claude Lantier, artiste raté, génie avorté qui, impuissant à créer, finit par se suicider. Cette même année, son père meurt lui laissant une fortune importante. Il expose à Bruxelles en 1887 avec le groupe des XX, puis à la Décennale en 1889. En 1892, il séjourne

métamorphoser instantanément, l’espace de quelques pages, en mousquetaire, tel d’Artagnan dans le roman de Dumas, ou encore en redresseur de torts tel Don Quichotte, dans le roman éponyme de Cervantès, ou encore en mineur déterminé à survivre comme Etienne Lantier dans Germinal de Zola … tout cela, tranquillement installé chez soi, sans aucun risque, sans avoir à braver les dangers, sans s’investir physiquement, mais l’investissement émotionnel est bien là, a fortiori lorsque le roman est écrit à la première

naturalisme que l’on a souvent commenté la figure de Gervaise. Emule de Madame Bovary selon un registre bas et non moins ironique que celui de Flaubert, la blanchisseuse est amenée à vivre à Paris pour réaliser son idéal de bonheur avec son amant Auguste Lantier. Bien qu’elle essuie un premier échec, elle réussit à fonder une famille, à avoir une blanchisserie grâce à son courage et sa persévérance. Mais elle se laisse très vite vaincre par des rêves de petite bourgeoise qui conjugués à une forme de lâcheté

point commun : s'éloigner des excès romantiques. Des constantes sont à noter : un style efficace, un vocabulaire précis et documenté, des descriptions qui reposent sur des recherches souvent scientifiques et savantes, une intrigue sobre, des portraits de personnages qui représentent des « types ». Balzac et Stendhal se sont attachés à la poésie du quotidien. Si l'imaginaire est décrié, la recherche du Beau n'est pas oubliée. Le roman réaliste a une vertu pédagogique : le narrateur utilise

couches de la société. Dresse un portrait assez large de son temps. • Le Naturalisme : création de ce mouvement dans les années 1870 et qui se veut à la fois en opposition au réalisme et en même temps une évolution de ce mouvement littéraire. But : représentation exacte de la nature et du réel contrairement au réalisme qui lui apporte une vision idéalisée et personnelle. Outils utilisés : s’inspirer des méthodes scientifiques en particulier celles de Claude Bernard, fondateur de la méthode

ses personnages : visions de l’homme et du monde Disciplines concernées : Littérature et Histoire des arts Classe : Roman étudié en 1ère L, options diverses dont arts plastiques et musique Axes d’étude du roman : En quoi le personnage de Claude incarne-t-il le drame de l’artiste raté ? Comment le milieu artistique est-il représenté ? En quoi la création artistique est-elle le thème de L’œuvre ? SÉANCE 1 : Zola et le projet littéraire des Rougon-Macquart Recherches des élèves : Biographie

dans la singularité des sujets qui y sont traités que dans le travail d’analyse que Zola lui a consacrée. Les romans des Rougon-Macquart, regroupant vingt romans écrits sur une durée de plus de vingt années – soit de 1871 à 1893 - dépeignent le portrait d’une France en pleine transformation dans un siècle qui se caractérise par sa conscience de lui-même. L’importance capitale de cette œuvre transcende dans l’histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire dont l’arbre généalogique

formule une énigme. Le titre Le Chef-d’œuvre inconnu, justifié dès la ligne 20 du récit, combine plusieurs de ces fonctions. Titre thématique, il annonce un élément majeur de l’histoire, le tableau que Frenhofer peint dans le plus grand secret. Ce portrait, Frenhofer ne l’exhibe pas avant la fin du chapitre II, mais il le nomme à plusieurs reprises (« Catherine Lescault ») et il l’évoque devant ses amis peintres comme une œuvre parfaite (l. 336). Poussin, intrigué, décide de tout mettre en œuvre pour

romans. Tous ces personnages qui sont attribués à chaque roman réunissent toutes les classes sociales, tous les individus et tous les milieux de l’époque de l’auteur, chacun présente ses vices et ses vertus ce qui permet à l’écrivain de dresser un portrait complet de la société dans laquelle il vit. Comme Balzac le dit il se veut être le « secrétaire de la société française » en décrivant du mieux qu’il peut les individus évoluant à son époque. Particulièrement dans le Père Goriot, Rasignac a profité

littérature : Le mouvement naturaliste Le mouvement naturaliste (1860-1890) prolonge le réalisme et s’attache à peindre la réalité en s’appuyant sur un travail minutieux de documentation et en s’inspirant notamment de la méthode du physiologiste Claude Bernard « La morale moderne recherche les causes, veut les expliquer et agir sur elles; elle veut, en un mot, dominer le bien et le mal, faire naître l'un et le développer, lutter avec l'autre pour l'extirper et le détruire. » , qui vise à expliquer