LE NATURALISME EN LITTERATURE ET EN PEINTURE

Introduction au naturalisme: Dès le début du 18ème siècle, ce dérivé savant de « naturel » avait désigné l’interprétation des phénomènes de la nature par la mythologie. Vers le milieu du siècle, le terme naturalisme s'emploie pour dénommer les théories excluant toute causalité surnaturelle. Au 18ème siècle, le mot s'emploie aussi en science pour désigner le caractère naturel de quelque chose, d'un phénomène. Peu à peu, ce terme tombe en désuétude jusqu'en 1857 où la Revue Moderne publie un texte du critique d'art Castagnary qualifiant la peinture de Courbet de naturaliste ; le sens en est ici : peintre traitant de la nature avec réalisme. C’est également devenu un mouvement littéraire à partir de 1860.
Le naturalisme en littérature :
Le mouvement naturaliste
Le mouvement naturaliste (1860-1890) prolonge le réalisme et s’attache à peindre la réalité en s’appuyant sur un travail minutieux de documentation et en s’inspirant notamment de la méthode du physiologiste Claude Bernard « La morale moderne recherche les causes, veut les expliquer et agir sur elles; elle veut, en un mot, dominer le bien et le mal, faire naître l'un et le développer, lutter avec l'autre pour l'extirper et le détruire. » , qui vise à expliquer chaque phénomène de manière scientifique à l’aide d'observations, d'expériences, de raisonnements, ou de calculs théoriques. Ce sont des descriptions scientifiques des réalités humaines qui ressortent des œuvres. Les auteurs montrent donc la société de leur époque comme elle est. Ils délaissent les personnages importants, hautains pour ne dorénavant s'intéresser qu'aux prostitués, aux ouvriers, aux travailleurs moyens, aux gens moyens de la rue et de la ville.
Les principaux auteurs naturalistes sont Emile Zola, Guy de Maupassant, J.-K. Huysmans, Henry Céard, Léon Hennique et Paul Alexis (XIXe siècle). L'école naturaliste est le plus souvent appelé e école de Médan du nom de la maison appartenant à