Clélie

baroques de plusieurs milliers de pages tels qu’en écrivaient Gomberville (Polexandre, 1637-1641), La Calprenède (Cassandre, 1642-1645), Georges et Madeleine de Scudéry (Ibrahim ou l’illustre Bassa, 1641-1644 ; Artamène ou Le Grand Cyrus, 1649-1653 ; Clélie, histoire romaine, 1654-1660). L’AUTEUR Quoique l’intéressée ait toujours nié l’avoir écrit, on a toujours et dès sa parution désigné Mme de La Fayette comme l’auteur, sinon exclusif, du moins principal d’un texte très probablement discuté et même

mécènes les plus puissants de France, bien devant le cardinal Mazarin et même le roi. En remerciement, Corneille dédie son Œdipe (1659) au surintendant, « pas moins [celui] des belles-lettres que des finances », et Madeleine de Scudéry le place dans sa Clélie, histoire romaine au même rang que Richelieu en tant que protecteur des arts et des lettres. II-Les débuts de la chute d'Icare II-a Fouquet mécéne et défenseur des arts Protecteur des arts et des lettres Saint-Mandé Fouquet a de nombreuses

donner libre cours à ses intentions satiriques, au travers d’une description des « diverses humeurs des hommes, avec des censures vives de la plupart de leurs défauts ». De même, l’héroïsme précieux des romans de Madeleine de Scudéry - Le grand Cyrus, Clélie – trouve son écho bouffon dans Le roman comique de Scarron, œuvre qui singe le genre épique et les roman de chevalerie. Puis, avec des œuvres comme La Princesse de Clèves, le dernier tiers du XVII° siècle délaisse l’aventure, l’héroïsme épique ou

qui produit une clarté dans le récit, à la façon de la nouvelle. Ce récit à la 3e personne est basé sur des témoignages reçus par l’auteur qui justifie ainsi sa connaissance des faits rapportés. On sait que Mme de Lafayette lisait avec assiduité la Clélie dont le tome I interroge sur les commencements d’un amour véritable. L’un défend la passion tumultueuse contre la raison, un autre le respect et la connaissance en vertu et esprit de l’objet qu’on aime, un autre que l’amour de passion est pour les

» des « songes divins ». 4 Florence Orwat écrit ainsi (L’Invention de la rêverie, p. 20) que la rêverie est « un murmure du désir, un abandon aux puissances du souvenir ou aux charmes de l’imagination, une douce torpeur ». Madeleine de Scudéry, Clélie, II, 1 développe cet imaginaire de la rêverie : « Encore puis-je si peu me passer d’amour, vraie ou fausse, grande ou petite, que je me fais même quelquefois une amour imaginaire qui me tient lieu d’une véritable amour. Cette passion que je me

d’Astrée et Céladon de Rayssiguier), et vont vers la satisfaction du désir amoureux du héros Entre 1625 et 1660 : fleurissent romans aux intrigues complexes et aventureuses puisées au nom de la vraisemblance dans l’histoire : personnages antiques (clélie, cléopâtre, cyrus) ou médiévaux ( Faramond, premier roi légendaire de France). S’inspirent des épopées italiennes (La Jérusalem délivrée du Tasse) ou de romans grecs. Ce genre de roman sont liés à une vision du monde aristocratique. Crise du roman

Auteurs et ouvrages significatifs : L’Astrée  (1607), d’Honoré d’Urfé / Artamène ou le Grand Cyrus  (1649) de Madeleine de Scudéry / Clélie, histoire romaine  de 1654 à 1661 de Madeleine de Scudéry / Poésie  (1649) de Vincent Voiture Le XVIIIe siècleLes Lumières (1720 - 1770)Origine :

retrace la succession des étapes de séduction. Il ne fait que transposer, dans la sphère libertine du XVIIIe siècle, la conduite des galants de la préciosité au parcours amoureux très codifié. La « Carte du Tendre » imaginée par Melle de Scudéry dans Clélie, histoire romaine (1654), est une topographie allégorique, censée indiquer à l’amant le chemin menant au coeur de sa dame. Cette carte de l’amour vise un comportement idéal fait d’attention, de respect, de dévotion à l’égard de l’être convoité

recherche de légitimité et de crédibilité. ➢ Deux grandes traditions Romanesques : a) Courant précieux : (Amour idéal, roman interminable) ➢ Honoré d’Urfé « Astrée » 1627 ➢ Mme Scudéry « le grand Cyrus » et « Le Clélie » b) Romans burlesques et satiriques Scarron «le roman comique» Eugénie Grandet Félix Grandet a été tonnelier. Il a réussi à faire fortune en profitant de l’époque instable. Il fait

que c'est faire en honnêtes gens que de débuter par là. Magdelon Mon Dieu, que, si tout le monde vous ressembloit, un roman seroit bientôt fini ! La belle chose que ce seroit si d'abord Cyrus épousoit Mandane, et qu'Aronce de plain-pied fût marié à Clélie ! Gorgibus Que me vient conter celle-ci ? Magdelon Mon père, voilà ma cousine qui vous dira, aussi bien que moi, que le mariage ne doit jamais arriver qu'après les autres aventures. Il faut qu'un amant, pour être agréable, sache débiter les beaux