Clystère

Analyse linéaire 2: Acte II, scène 5 de « Cela a-t-il bien été mon père? » à « fidèle serviteur et mari ». Objectif de ce passage: montrer la dimension comique de ce passage qui met en avant l'intention satirique de Molière  Le XVIIe siècle, sous le règne de Louis XIV est l'âge d’or du théâtre, la comédie et la tragédie en sont les principaux genres. Jean-Baptiste Poquelin dit Molière est l'un des principaux dramaturge du XVIIe siècle. Le malade imaginaire

prise + prix → "plus du 27eme, une bonne médecine pr hâter daller, chasser dehors les mauvaises humeurs de Mr" l.2-4.Paralelisme = comique répétitions : permet de lire la maladie et l'argent + de les associer. → chp lexical termes domaine médical "le clystère" l.1 "les mauvaises humeurs" l.4. Accumulation de + en + présente et longue = comique de mots : incompréhension de ces termes chez le spectateur. Incompréhension= rajoute un aspect merveilleux + magique a la médecine : guerision miraculeuse. → Chp

comique. De plus, des éléments farcesques participent à l’aspect comique de la pièce et ainsi amusent encore plus le spectateur. Nous avons par exemple les noms de Monsieur Purgon et Monsieur Fleurant dont l’onomastique fait allusion aux lavements et clystères qu’ils donnent à Argan : « Purgon » pour « purgation » et « Fleurant » pour le verbe « fleurer » c’est-à-dire sentir bon. En réalité, ces termes évoquent les vents intestinaux qui obligent Argan à aller aux toilettes. Ce comique est grossier et appartient

qu’il fait. On voit qu’il est autocentré de part l’impératif qu’il emploie, ainsi que les répétitions du « je » tout au long de l’extrait. De même , il incarne son rôle employant un lexique médical que l’on retrouve avec « clystère », « pilules », « médecins » pour donner une apparence réaliste à sa fausse maladie. C’est un beau parleur : Il maîtrise la grammaire, la rhétorique et la dialectique propre à l’avocat. Il profite de ses atouts pour exprimer sa douleur à travers

petits remèdes. JACQUELINE : Qui? moi? Je me porte le mieux du monde. SGANARELLE : Tant pis, nourrice, tant pis. Cette grande santé est à craindre, et il ne sera mauvais de vous faire quelque petite saignée amiable, de vous donner quelque petit clystère dulcifiant . GÉRONTE : Mais, Monsieur, voilà une mode que je ne comprends point. Pourquoi s'aller faire saigner quand on n'a point de maladie? SGANARELLE : Il n'importe, la mode en est salutaire; et comme on boit pour la soif à venir, il faut se

font appel à de grands médecins et se payent des traitements hors de prix. Les remèdes à base de poudre d’or en sont de bons exemples. La population pauvre, qui est la plus touché bénéficie des traitements plus classiques comme les saignées, les clystères. On pratiquait l’incision des bubons par d’énormes pinces. De plus, les médecins portaient un accoutrement pour aller rendre visite aux pestiférés. Ils ne s’agissaient pas de médecins mais de prêtres, ils portaient une tunique de lin ou de toile

maladie lorsqu’il s’agit d’économie ce qui suscite le rire car on ne décide pas de sa maladie. Avec l’impératif « contentez-vous » qui peut être perçu comme agressif on voit qu’ Argan contrôle l’apothicaire. Il continue sa liste de lavements et de clystères avec une énumération « trois et deux » « et cinq font dix » « quatre, cinq, six, sept et huit »; on a donc un bourgeois instruit qui compte et nomme ses potions. La locution conjonctive « si bien (…) que » amène une conclusion à ces comptes: il

des grossièretés. Une part du  Malade imaginaire s’inscrit dans cette tradition, en particulier toutes les références au corps « malade » d’Argan et aux traitements que lui administrent des médecins ridiculisés (lavements, clystères), que l’on retrouve à l’acte I,scène 1. La comédie mobilise aussi souvent cet autre héritage de la farce (et de la commedia dell’arte italienne) qui repose sur des jeux de scène visant le rire La course-poursuite entre Argan et Toinette autour du

sensibles depuis le Moyen Age. Les cliniciens de la Renaissance n’ont pas été à la hauteur de leurs contemporains anatomistes. La thérapeutique ne se dégageait pas non plus d’un immobilisme séculaire, l’astrologie, les “simples”, les saignées, les clystères et les purgatifs rivalisaient d’agressivité.  La Renaissance verra pourtant l’amorce d’un mouvement rénovateur dans le domaine de la pharmacologie. D’autres maladies infectieuses retinrent également l’attention. Le typhus exanthématique longtemps

projette toutes ses angoisses dans la maladie. 2. La médecine • Au temps de Molière, la médecine n'est pas très évoluée . On soigne toutes les maladies de la même façon, par des saignées, des purges et des clystères, procédés tous très présents dans le Malade imaginaire . Les médecins ont mauvaise réputation et, en se moquant d'eux, Molière sait qu'il va faire rire son public facilement. Il reprend le même thème dans le