Clystère

devenues chirurgiens. La saignée consiste à ouvrir une entaille dans la peau pour faire sortir le sang du malade. Efficace pour les problèmes de goutte, elle affaiblit plus qu’elle ne guérit le malade dans les autres cas.  o les clystères : les clystères, ou lavements, sont réalisés par les médecins. Ils consistent à envoyer de l’air par l’anus pour dégager les intestins.  o les ventouses : elles sont utilisées par les médecins. Après les avoir chauffées, on les place sur le corps

fois. Argan organise donc un dialogue avec Monsieur Fleurant, son apothicaire, alors qu'il est en train d'examiner sa facture. La scène dessine le portrait du malade imaginaire : le champ lexical qui domine la scène est celui de la médecine: « clystère », « lavement », « entrailles » « julep »,...On peut en déduire, à première vue, que le personnage est malade, principalement au niveau intestinal. Cependant, à la lecture on se rend compte que cette maladie est sûrement « imaginaire », ce que

Département de Français CSJ ANTOURAClasse de 1re F 1Lycée 1CORPUS POUR LE COMMENTAIRE Texte 1 : Corneille , L’Illusion comique , Acte V, scène 5, 1639. Pridamant cherche son fils Clindor, qu’il n’a pas vu depuis dix ans. Le magicien Alcandre l’amène dans une grotte d’où il peut voir la vie de Cindor se dérouler sous ses yeux. Désespéré de voir son fils mourir sous ses yeux, Pridamant veut mourir à son tour. Comment ce passage illustre-t-il

2022-2023 Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle. Parcours : Spectacle et comédie Molière, Le Malade imaginaire, Acte I, Scène 1. 5 10 15 20 25 « Plus, du vingt−sixième, un clystère carminatif, pour chasser les vents de Monsieur, trente sols. » Dix sols, Monsieur Fleurant. « Plus, le clystère de Monsieur réitéré le soir, comme dessus, trente sols. » Monsieur Fleurant, dix sols. « Plus, du vingt- septième, une bonne médecine composée pour hâter d'aller, et chasser dehors les mauvaises

la satire des médecins, souvent assimilés à des automates, et des hypocrites avec M. Bonnefoy, le spectateur jouit du comique inhérent au personnage surréel et ubuesque d'Argan, «sorte de gros corps, monstrueusement encombrant, machine à recevoir clystères et purges, à expulser excréments et vents*». À côté de cela, nombre de plaisanteries éparses, de la veine de la farce, mais aussi d'amusantes allusions, ici aux risques que prend Molière lui-même «d'aller jouer d'honnêtes gens comme les médecins»

double discours qui nous rend complice. La force absolue du rire de connivence transparaît par conséquent. Cette exagération nous amène à observer le Malade Imaginaire. Durant cette époque, les médecins soignent les maladies de la même manière : des clystères, des saignées, des purges de sang. Les médecins avaient sans doute une mauvaise réputation. Ainsi, Molière se permet de dresser un portrait satirique de la médecine dans son œuvre. A l’acte 2, le discours d’un jeune medecin, Thomas Diaforus, lorsqu’il

Médecine qui tue si l’on n’a pas la force de supporter les remèdes (Acte III, scène 3 quand Béralde se fait le porte-parole de Molière) → Ces visages sont tous rassemblés dans le défilé du 3e intermède : le credo chanté par les faux médecins : « clystère donner-puis saigner-ensuite purger » rappelle une sorte de credo religieux (je crois en Dieu le père, le fils et le saint esprit) + le serment du “juro” qui invite le nouveau médecin à ne se servir « d’aucun remède que de ceux seulement de la docte

ce qui renvoie au comique du bas corporel : il s’agit d’« amollir, humecter et rafraîchir les entrailles de monsieur », de « nettoyer le bas-ventre de monsieur », de « chasser les vents de monsieur », au moyen de force « lavements » et « clystères ». Or, ces ordonnances scatologiques sont écrites dans un style fleuri, compliqué, poétique (« julep hépatique, soporatif », « catholicon double, rhubarbe, miel rosat »), comme s’il s’agissait de produits cosmétiques. Cela

énergiques, se faisant ballotter en voiture attelée ; elle devra aussi sauter énergiquement, porter des poids trop lourds pour elle, user de décoctions diurétiques propres à amener aussi les règles ; elle évacuera son intestin, le lavera avec des clystères assez irritants ; avec de l'huile douce chaude, elle fera tantôt des injections, tantôt des onctions et massages vigoureux sur tout le corps, et spécialement sur la région du pubis, du ventre et du bassin ; elle prendra des bains quotidiens dans

comptant l’injonction à chanter le sagou et les plantes travailleuses, ou, si l’on anticipe sur la fin du poème, à « rime(r) une version sur le mal des pommes de terre » ? L’ironie est ici évidente, et d’autant plus quand on rapproche les « lys, ces clystères d’extase » du vers 4 d’un quatrain de l’album zutique, spécialisé dans la parodie, où l’on peut lire : «Ô balançoirs ! ô lys ! clysopompes d’argent !» signés du nom d’Armand Sylvestre, propagandiste du progrès moral. On a ainsi dans « Ce