Cœur de lilas

joyeusement et sans ménagement contre le mur ? Toi qui nous invite humblement à nous débarrasser de nos salissures ; toi, si dévoué qui jamais ne se plaint, malgré les piétinements ! Tu te fais modeste serviteur pour tous les visiteurs qui me tiennent à cœur et quelle que soit l’heure, qui sans toi, seraient obligés de se déchausser pour ne pas tâcher mon intérieur. Ils ne pensent ni à s’excuser, ni à te remercier pour cette fonction si pratique pour eux, à laquelle ils te voient seul destiné ! Mon cher

de chacun des poètes suivants : Ronsard, Rimbaud, Baudelaire, Verlaine, Hugo, Apollinaire, Prévert, Vian, Desnos, Eluard, Ponge Page 2 : Ronsard Mignonne allons voir si la rose Page 3 : Rimbaud Ophélie Page 5 : Verlaine  Il pleut dans mon cœur Page 6 : Baudelaire Enivrez-vous Page 8 : Victor Hugo La plume de Satan et Ecrit au bas d’un crucifix Page 10 : Prévert Sable mouvant Page 12 : Ponge La bougie Page 11 : Eluard Suite Page 13 : Apollinaire Colchiques et Paris Page 15 :

Mise en réseau autour de contes réécrits Yvan Pommaux : Lilas : mi album mi BD, John Chatterton détective doit retrouver une fille qui ressemble étrangement à Blanche neige (description de la belle mère). Sa belle mère la déteste et se regarde souvent dans un miroir. Elle veut qu’une fois sa belle fille retrouvée, un gorille la tue et lui ramène son cœur. John chatterton finit par la retrouver. Quand son pére apprend toute lhistoire la belle mère est chassée. Le grand sommeil : John chatterton

Les comparaisons et métaphores sont assez traditionnelles car elles favorisent la divinisation de la femme élue « déesse », « cols de cygnes », ce qui renforce la pureté de l’évocation. Le cœur est comparé à une cathédrale, valorisant ainsi le lexique religieux. L’amour est associé à la saison printanière « le lilas va fleurir », ce qui met en avant la beauté de la femme. Nous notons également la métaphore traditionnelle du feu de l’amour. Cette exaltation amoureuse fait écho à l’optimisme de la première

Des chevaux, de la route et des fouets étourdi, L’œil fatigué de voir et le corps engourdi. Et voici tout à coup, silencieuse et verte, Une vallée humide et de lilas couverte, Un ruisseau qui murmure entre les peupliers, — Et la route et le bruit sont bien vite oubliés ! On se couche dans l’herbe et l’on s’écoute vivre, De l’odeur

une essence qui, lorsqu'elle est distillée par un artiste, mérite le nom qu'on lui décerne, " d'extrait de pré fleuri " ; puis dans ce pré, il introduisit une précise fusion de tubéreuse, de fleur d'oranger et d'amande, et aussitôt d'artificiels lilas naquirent, tandis que des tilleuls s'éventèrent, rabattant sur le sol leurs pâles émanations que simulait l'extrait du tilia de Londres. Ce décor posé en quelques grandes lignes, fuyant à perte de vue sous ses yeux fermés, il insuffla une légère

qui se profile, la lèvre et l'oeil aimants ; Le poète est passé : le ruisseau qui hésite, devient fleuve royal ; il n'a plus de repos ni de limites ; il ressemble au cheval. Le poète est passé : au milieu du silence s'organise un concert, comme un lilas ; une pensée se pense, le monde s'est ouvert. Le poète est passé : un océan consume ses bateaux endormis. La plage est d'or et tous les ors s'allument pour s'offrir aux amis. Le poète est passé : il n'est plus de délire qui ne soit oeuvre d'art. Le

qui sifflent sur vos têtes ?» Une anaphore : Répétition d'un mot ou d'un groupe de mot en début de phrase. Exemple: « Rome, l’unique objet de mon ressentiment ! / Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant ! / Rome qui t’a vu naître, et que ton cœur adore ! / Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore !» Une antiphrase : exprimer une idée par son contraire, association entre ironie et antiphrase. Exemple: «Tes résultats au bac sont vraiment exceptionnels!» dans le sens de «Tes résultats au

que le rythme est très scandé muni de multiples césures avec une ponctuation très expressive en fin de poème, c'est-à-dire au deuxième tercet, ce qui est inhabituel dans un sonnet classique. De plus, une énumération est faite au vers 3 « En vain les lilas, les soleils, les brises » nous livrant beaucoup de détails par rapport à un sonnet régulier avec des structures accumulatives. Le poème se termine sur une note d'espoir avec un enjambement du vers 11 et 12 « L'arbre de l'école, à son tour, répète/une

qui sifflent sur vos têtes ?» Une anaphore : Répétition d'un mot ou d'un groupe de mot en début de phrase. Exemple: « Rome, l’unique objet de mon ressentiment ! / Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant ! / Rome qui t’a vu naître, et que ton cœur adore ! / Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore !» Une antiphrase : exprimer une idée par son contraire, association entre ironie et antiphrase. Exemple: «Tes résultats au bac sont vraiment exceptionnels!» dans le sens de «Tes résultats au