Cohabitation Edouard Balladur

la République et le Premier ministre, on se réfère à la lecture du texte constitutionnel pour arbitrer les conflits de compétences. Le problème est que parfois, la constitution n'est pas très précise et chacun peut se déclarer apte à agir. Edouard Balladur: La constitution « n'est pas très claire justement, puisqu'elle dit à la fois que le Président de la République est le chef des armées, mais aussi que le Premier ministre est responsable de la défense nationale. Elle dit à la fois que le Président

Giscard D’Estaing * 1981-1988 : François Mitterrand, cohabitation* avec Jacques Chirac de 86 à 88. * 1988-1995 : François Mitterrand, cohabitation avec Edouard Balladur de 93 à 95. * 1995-2002 : Jacques Chirac, cohabitation avec Lionel Jospin de 97 à 2002. Passage du septennat au quinquennat en 2000. * 2002-2007 : Jacques Chirac. * 2007-2012 : Nicolas Sarkozy. * 6 mai 2012 : François Hollande. *La cohabitation désigne la coexistence institutionnelle entre un chef de

politique. B. Une nouvelle gouvernance : entre alternance et cohabitation • Dans ce contexte, une nouvelle pratique du pouvoir se met en place. Les Français tendent souvent à souhaiter une alternance entre la gauche et la droite : Jacques Chirac est élu président en 1995. Par ailleurs, ils n'hésitent plus à élire une Assemblée nationale d'une tendance politique différente de celle du président. Cela conduit par trois fois à des cohabitations : de 1986 à 1988 (président : François Mitterrand, PS ; Premier

projet de loi constitutionnelle est adopté par le Congrès, puis promulgué le 23 juillet sous le nom de « Loi constitutionnelle de modernisation des institutions de la Ve République » et publié au Journal Officiel le 23 juillet. Les travaux du comité Balladur ont permis la rédaction du projet de loi constitutionnelle de modernisation des institutions de la Ve République qui a été accepté par la majorité des deux tiers des parlementaires réunis en Congrès à Versailles le 23 juillet 2008, à deux voies près

Gaulle a ainsi rapidement considéré que la dyarchie au sommet de l’Etat n’existait pas tant le chef de Gouvernement lui était soumis et qu’il «procède» de sa personne. Tirant les enseignements d’une pratique très éloignée du texte originel, le Comité «Balladur» a proposé en 2007 de confier au chef de l’Etat le soin de définir la politique de la nation (article 5 dernier alinéa), le Gouvernement la conduisant (article 20 alinéa 1er). Cette situation patente de déséquilibre au sein de l’exécutif en faveur

rarement et seulement en période de cohabitation, plus précisément lorsque le Président partage ses pouvoirs avec un Premier ministre issu d’une majorité parlementaire opposée à sa couleur présidentielle, que l’on peut réitéré la notion de Gouvernement dyarchique. C’est le cas où le Président ne peut dépasser les pouvoirs que lui confère la lettre de la Constitution et où le premier ministre détient un rôle prépondérant. La France n’a connu que trois périodes de cohabitation, deux sous François Mitterrand

un certain équilibre en attaquant les socialistes. Dans la nouvelle assemblée, PCF = 86 députés, Rad + PS = 112, RPR = 154, UDF = 124, non-inscrits = 14. La droite semble bien placé pour l'échéance présidentielle de 1981. III. Alternance et cohabitation : A - La victoire de la gauche (1981 / 1986) : C'est la surprise : François Mitterrand est élu. Avec son élection débute l'ère de l'alternance. L'arrivée de l'union de la gauche suscite un grand espoir. Le premier gouvernement de Pierre Mauroy

1986, la gauche perd les élections législatives et la France connaît alors sa première cohabitation: Chirac est nommé premier ministre. François Mittérrand est réélu en 1988 et la gauche emporte de justesse les législatives. Il met en place le RMI et la CSG (pour la sécurité sociale). Mais à partir de 1991, le nombre d’emplois commence à diminuer. En 1993, une nouvelle cohabitation est installée avec Edouard Balladur comme premier ministre. François Mittérrand Après la fin de mandat de François

Fillon il a lui-même affirmé en juin 2008 "Peut-être qu'un jour les esprits ayant évolué, le pays ayant changé, on pourra aller jusqu'à un vrai régime présidentiel et à ce moment-là le Premier ministre deviendra un vice-président". De Jack Lang à Edouard Balladur, de nombreuses personnes se sont exprimées en faveur de la disparition de ce poste souvent décrié. Alors qu’en 1958, la mission des constituants était très claire : mettre fin à l'instabilité gouvernementale due à une trop forte hégémonie

des champs. On verra dans un premier temps qu’il es aisé pour le président d’étendre son domaine réservé en période de concordance des majorités (I) et dans un deuxième on analysera quelles sont les ressources qui ont été mobilisées durant la cohabitation pour conserver son domaine (II). I) La pérennisation du domaine réservé : concordance des majorités et pratique présidentialiste A) Consolidation par la concordance des majorités Qu'est ce que le fait majoritaire ? Le fait majoritaire