Cohabitation Et Quinquennat

réalité deux visages : il y a des périodes où le président est de la même couleur politique que la majorité de l'AN : période de convergence des majorités présidentielles & parlementaires, & le président domine en effet. Mais d'autres périodes de cohabitation où le président de la république est opposé à la majorité du parlement, ainsi ce n'est plus le président qui domine, mais le PM appuyé sur une majorité parlementaire acquise à sa cause. → si la théorie des cycles a parfaitement fonctionné jusqu'au

différente, car nous constatons qu’il existe une domination du président de la république au sein du pouvoir gouvernemental lorsque les majorités à la chambre des députés et à la présidence s’accordent, et un affrontement lors des différentes cohabitations qui ont pu ponctuer la Ve République. Nous verrons alors dans quelle mesure la Constitution de 1958, en faisant le choix original d’associer deux entités fortes à la tête de l’exécutif, permet elle une véritable cohérence et efficacité dans l’exercice

institutions. En fait, seules les différentes expériences de cohabitation vont démentir cette tendance présidentialiste du régime. Cette prééminence présidentielle va s’exercer aussi sur la personne du premier ministre et sur l’Assemblée Nationale elle-même. Dans le fonctionnement normal du régime, le fait majoritaire va envoyer à l’Assemblée Nationale des majorités parlementaires qui sont fidèles au président de la République. Mais en cas de cohabitation, (le président est d’une couleur politique et la majorité

constitution : ▪ Celle de 1962, qui a instauré le principe d’élection du chef d’Etat au suffrage universel, qui fait que le chef de l’Etat est maintenant le vainqueur d’une majorité contre une autre. ▪ Celle de 2000, le quinquennat, maintenant le président est élu tous les 5 ans non plus 7 ans, et l’amoindrissement de la durée de son mandat a contribuée à son intensité. Ce d’autant plus que désormais, le chef de l’Etat est quasi systématiquement assuré de la majorité parlementaire

là même il pourrait nommer un Premier ministre qui lui serait dévoué. Cette dissolution, depuis l'adoption du quinquennat et le renversement du calendrier électoral, a perdu de son importance. Sur cinq ans, dissoudre l'Assemblée est une procédure difficile à mettre en œuvre, de plus cela engendre certains risques, non seulement pour le Président car cela risquerait de ramener la cohabitation mais également pour les institutions puisque la dissolution aurait pour effet de supprimer la simultanéité des

Décentralisation : + de pvr aux régions (Référendum 27 avril 65 : NON 53%) (DEMISSIONNE LE 28 AVRIL 1965 B) La 5ème République sans De Gaulle : continuité ou évolution ? (1969-85) Pdence G.Pompidou 1969-74 ; VGD 1974-81 ; F.Mitterrand 81-86 1ère cohabitation 1) La continuité républicaine (Permanence des institutions -Les institutions restent dominées par pdt entouré de conseillers perso et d’1 1er ministre et gvnt composé de proches. (Permanence de la pol étrangère -Ligne de De Gaulle maintenue :

électorale savamment élaborée , risquerait de le payer cher à l’élection présidentielle suivante si celui-ci est candidat . De plus , les élections législatives suivantes iraient ,très probablement , dans le même sens . Celles-ci , depuis le passage au quinquennat , en 2000 et la remise en ordre du calendrier électoral , avec des élections présidentielles précédant des élections législatives depuis 2002 , pourraient tout à fait sanctionner le président en place tout comme à la suite d’une dissolution présidentielle

régime présidentiel, un projet impossible !!! A droite, le principal argument est celui de la suppression de la dyarchie conflictuelle entre Président et Premier Ministre, surtout si elles n’ont pas les mêmes options politiques . Or, malgré le quinquennat et l’inversion du calendrier, personne ne nie aujourd’hui que des élections différentes, présidentielle et législatives, puissent aboutir (en toute logique dirions-nous) à des résultats différents, quelles que soient leurs dates respectives.

sans rupture. => C'est une forme de consensus des forces politiques à l'égard du cadre constitutionnel qui est respecté et utilisé par tous. 2- Les limites de la prééminence présidentielle: la cohabitation La période est marquée par une succession d'élections de cohabitation. Cohabitation: un Pt dont la couleur politique est opposée à celle de la majorité parlementaire. À 5 reprises, en 1981, 1986, 1988, 1993 et 1997, le corps électoral remet en cause le bloc majoritaire constitué par:

Congrès a Epinay désigne Mitterrand comme 1er secrétaire du PS. Juin 1972: signature du programme commun de la Gauche + candidat. IV/ La Vème République de 1974 à 2007: un régime marqué par les alternances et les cohabitations 1. 50 ans: Vème République  Cohabitation: Président + 1 ministre qui on des courants politiques différents. Mésentente sur certains points. ÊCharge pr le président: incarne la politique ext. (étrangère+décence) « domaine reversé » ÊCharge pr les ministres: