Comique Critique Religion

de dénoncer les travers de la société ou les défauts des hommes afin de les corriger. A cette fin, Bergson dans Le Rire, dernier chapitre de 1900, pense que c’est par altruisme que l’on cherche à corriger autrui, aussi méchante et violente soit la critique. Ainsi pour lui, la société, en cherchant à châtier ses membres, chercherait en réalité à forcer ceux-ci à s’adapter, à ce qu’ils se perfectionnent. Nous pouvons également constater que les autres documents concentrent plus leur réflexion sur le

est pris à son propre piège qui est celui du langage. La force du texte vient de la mise en scène que la bruyère propose et qui devient une mise en pièce du personnage sans que la morale soit dite. La fontaine, La besace 1. Un récit alerte 2. La critique des animaux 3. La moralité Au 17e s, la littérature s’efforce d’instruire tout en distrayant. Fidèle à cette exigence du classiscisme, La fontaine propose en 1668 ses premiers livres de fables en présentant dans la préface leur utilité morale. L’art

Marivaux dans la mesure où Arlequin dénonce les abus de l'aristocratie dans sa tirade de la fin du passage : « tout en irait mieux dans ce monde, si ceux qui te ressemblent recevaient la même leçon que toi ». Un autre registre est repérable : le comique pour Montesquieu et Voltaire, puisque, chez le premier, l'auteur écrit un texte où il dit l'inverse de ce que le lecteur doit entendre et feint de s'approprier les arguments des personnages favorables à l'esclavage afin de les tourner en dérision

émotionnel et plus souvent un sentiment de gaieté par un élargissement de la bouche accompagné d’expirations plus ou moins bruyantes. Le rire est également un verbe d’action qui signifie se moquer, s’amuser, critiquer. Ici plus précisément le rire de Rabelais qui est principalement fait du comique scatologique, le lexique du bas corporel et de nombreux jeux de mots. Dans cette citation, il est dit que ce rire est utilisé comme un « superbe déguisement ». Le terme superbe paraît ici presque exagéré,

de l’Amérique). Voltaire force ici l'aspect merveilleux de ce pays : il annonce l'utopie et fait une satire de celle-ci tout en faisant une violente critique des institutions du XVII° siècle : l’église et ses représentants et le pouvoir. Dans un premier temps je vais étudier l’utopie de l’ Eldorado puis les idées des Lumières à travers la critique de la société de l’Ancien Régime. I) Une société idéale, le monde fabuleux de l’utopie Le voyageur découvre peu à peu un monde nouveau qui apparait

et resserre´s ») . L’enfant ne pouvant sortir par les voies naturelles alors comme propulse´ vers le haut jusqu’a` sortir par l’oreille gauche. Apre`s la fausse naissance, la vraie se de´ploie dans un registre merveilleux qui se concilie avec le comique de l’univers des géants bons vivants, fêtards. Le quatrième paragraphe affirme l'étrangeté de ce passage celui d'un accouchement surprenant, le nouveau né est d'autant plus insolite, il ne demande pas du pain mais à boire. La nourriture et l'alcool

Gargantua et Rabelais s’efforce effectivement de cultiver et d’illustrer cette sentence tout au long de l’œuvre. Cependant, les interprétations de Gargantua sont multiples : pour certains lecteurs, le roman peut être lu exclusivement comme une œuvre comique. Pour d’autres, le rire ne serait qu’un masque qui cacherait des messages subtils. Il est vrai que le roman de Rabelais présente de multiples situations, personnages, jeux qui provoquent le rire du lecteur, mais le rire ne peut occuper cette seule

raisons d'immoralité). Tous ces stéréotypes qui caractérisent la bourgeoisie, ne représentent que les indigences de l'imaginaire d'une classe sociale qui ne peut que copier et non inventer et créer des modes de vie, des modes de pensée. Cette critique que Flaubert ressent contre la bourgeoisie est tout a fait traduite dans Un Coeur Simple. Si Félicité est observée d'un point de vue ironi- que, Mme. Aubain est le prototype de cette femme bourgeoise, ignorante, cynique,

: la critique se fait par l'humour et le divertissement. La comédie a pour but de « corriger les mœurs par le rire » ("Castigat ridendo mores"). Pour Molière, le but est de « corriger les hommes en les divertissant » (Molière, « Premier placet au roi au sujet de Tartuffe »). Les personnages appartiennent à la catégorie moyenne de la société (ce ne sont pas des nobles), et la fin est généralement heureuse. Les différents procédés de comédie Comique de geste Il s'agit d'un comique par le

de l’observation attentive de la nature humaine, c’est là toute la difficulté de l’auteur de comédies. Par ailleurs, Molière a aussi exposé ses idées sur la comédie dans les préfaces des pièces suivantes :Les Précieuses ridicules, Tartuffe, La critique de L’école des femmes. Molière et les règles du théâtre classique Pour Molière les règles sont des lois mystérieuses et la seule qui soit importante c’est : PLAIRE . Il ne faut pas juger une pièce selon les règles mais selon l’effet qu’elle