Comique La Bruyère

à l’aide d’un ou plusieurs exemples dans le but d’illustrer ses arguments. Il utilise souvent des figures de style pour étayer sa thèse et lui donner plus de crédit. Dans Les Jugements, extrait des Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688), La Bruyère soutient que la guerre est une horreur irraisonnée, une atrocité injustifiable qui n’apporte que le malheur. Pour servir sa thèse, il use d’une ironie mordante et de l’humour noir, donnant une saveur particulièrement aigre à son réquisitoire à laquelle

notre vision du monde, en nous faisant comprendre que tout est éphémère, que le changement est naturel. * Écrivains représentatifs : Théophile de Viau, Saint-Amant, Tristan L'Hermite, Madeleine de Scudéry. * Quelques œuvres : L'Illusion comique de Corneille, Stances et sonnets de la mort de Jean de Sponde. Classicisme (1660-1715)[modifier] Le classicisme apparaît en partie en réponse à l'exagération baroque, mais surtout en conséquence de la réglementation et de la codification de

grands genres se définissaient par des règles spécifiques et strictes? Le mot « moraliste » marque un retard considérable sur ce qu'il nomme. Si Sénèque se qualifiait géné ralement, comme Cicéron, de « sage », ni Montaigne, ni La Rochefoucauld, ni La Bruyère ne s'appliquent à eux-mêmes le terme de « moraliste », qui figure dans le Dictionnaire de Furetière (1690), mais non dans celui de Richelet (1680), ni dans celui de l'Académie (1694). Dès l'origine, un certain flou s'attache au vocable, qui a même

Monter en haut, descendre en bas, l’onde humide… • Le parallélisme : reprend une structure syntaxique semblable pour deux énoncés. Celui-là est riche, qui reçoit plus qu’il ne consume ; celui-là est pauvre, dont la dépense excède la recette. La Bruyère • La gradation : succession de mots ou de groupes de mots d’intensité croissante ou décroissante. Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue. Racine, Phèdre • L ’accumulation : figure qui consiste à accumuler les mots pour rendre l’idée plus

début de sa carrière L'Illusion comique et Le Cid. Contexte historique : Le baroque est historiquement lié à un âge de crise religieuse suivi d'un âge de reconquête (la Réforme catholique, notamment telle qu'elle est diffusée par l'art et l'éducation de l'ordre jésuite). -Le Classicisme Ecrivains représentatifs : Corneille (pièces de théâtre, 2ème partie de son œuvre) (1606-1684), Racine (1639-1699), Molière (1622-1680), La Fontaine (1621-1695), La Bruyère (1645-1696), Boileau (1636-1711)

Corneille a une façon plus morale d’écrire, il élève, étonne, maitrise et instruit. Cependant Racine est plus naturel et réaliste, il plait, remue, touche et pénètre. Corneille était inspiré par le genre pastoral. Ses comédies ne sont pas vraiment comiques, elles sont plutôt d’un réalisme aimable parce qu’elles peignent avec vraisemblance la vie quotidienne bourgeoise. Il mélange souvent les genres de la tragédie et de la comédie, comme par exemple dans le Cid. Racine réalise l’idéal de la tragédie

Marivaux Né à Paris, habitué des plus célèbres salons, Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux fut à la fois romancier, moraliste et auteur comique. Après avoir commis une tragédie d’Annibal, il travailla pour la Comédie italienne où il donna d’abord des pièces satiriques. Sou vrai début date d’Arlequin poli par l’amour (1720), suivi bientôt de ses chefs-d’œuvre : la Surprise de l’amour (1722), la Double Inconstance (1723), la seconde Surprise de l’amour (1727), le Jeu de l’amour et du hasard (1730)

comédie héroïque, tragi- comédie et la tragédie proprement dite .Dans ses œuvres, il mêle le burlesque au réalisme, et le pathétique au tragique. On notera principalement, que la comédie de Corneille peint des caractères naturels des personnages comiques sans se forcer dans le sens bouffon. En somme, il nous apprend à subordonner en toute circonstance les impulsions sentimentales aux lois de la raison. Les écrivains scientifiques et philosophiques

sur les périls du mariage. Silvia ne peut disqualifier son « futur » donc elle utilise d’autres portraits. Montre le fossé entre l’être et le paraître, au détriment des femmes. Portraits dignes du Misanthrope de Molière et des Caractère de La Bruyère, qui montre l’intelligence et le mordant de Silvia. Portraits de duplicité : l’homme masqué, gentil, l’homme réel, insupportable. Le premier portrait fait de Dorante pourrait uniquement être la première partie de ce type de diptyque. Lisette n’est

grecque à la redécouverte de la pensée platonicienne. Mais, Boileau se moque cette omniprésence dans son Arrêt Burlesque. L'enthousiasme à la littérature grecque à la fin du XVIIe siècle est remarquable dans les œuvres de quelques écrivains comme La Bruyère, Fénelon, Claude Fleury qui préfère la vie idéale de l'ancien Grèce. Par contre, le goût du Rome antique s'est peigné par Racine, Corneille et Balzac. Télémaque est le témoin de ce gout grec. La culture grecque s'approfondie par les travaux de