Comme un chien enragé

annonçant le châtiment divin. B. Débauche de Don Juan Don juan est pire que le diable : "bête brute" ; "pourceau des piques" ; "sardanapalte". Ajouté a ce champ lexical, il y a un procédé d'énumération dans la formule "il aurait encore épousé toi, ton chien, ton chat" ; "demoiselle, paysanne" ; "qui est prêt à séduire toutes les femmes". Cette énumération est soulignée par une remarque de Sganarelle : "ça ne lui coûte rien à contracter" : · Don Juan à déjà bafoué l'institution du mariage. · Don Juan s'est

une tragi-comédie écrite en 1665 par Molière. Cette pièce nous conte les aventures d’un grand aristocrate espagnol et de son fidèle serviteur, Sganarelle. En pleine époque classique, Molière crée une pièce baroque sur le sujet du libertinage. Tout comme Tartuffe, Dom Juan subit rapidement la censure après quelques représentations. L’extrait présenté est la scène d’exposition de la pièce. Sganaralle se lance dans une longue réplique lors de sa discussion avec Gusman, le valet de Done Elvire, dans laquelle

! mon papa, vous m'avez blessée. Attendez, je suis morte.Elle contrefait la morte.ARGAN. — Holà. Qu'est-ce là ? Louison, Louison. Ah ! mon Dieu ! Louison. Ah ! ma fille ! Ah !Malheureux, ma pauvre fille est morte. Qu'ai-je fait, misérable ? Ah ! chiennes de verges. LaPeste soit des verges ! Ah ! ma pauvre fille ; ma pauvre petite Louison.LOUISON. — Là, là, mon papa, ne pleurez point tant, je ne suis pas morte tout à fait.ARGAN. — Voyez-vous la petite rusée ? Oh çà, çà, je vous pardonne pour cette

apparaît sous trois aspects majeurs : impie, débauché et grand seigneur scélérat. Il émet un jugement moral « le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté» le traite de tous les noms possibles «  un chien, un enragé, un diable, un Turc, un hérétique », la comparaison avec « le chien » nous rappelle les instincts des animaux Dom Juan qui se laisse guider par ses seules désirs et pulsions. Sganarelle emploi beaucoup de formulation hyperboliques dans sa tirade: les conquêtes féminines du séducteurs

premier acte, Sganarelle rencontre Gusman l’écuyer d’Elvire qui s’étonne que Dom Juan ait quitté Done Elvire si vite après l’avoir enlevée à son couvent et puis épousée. - Loin de défendre son maître, Sganarelle le qualifie de « diable », « chien enragé », «  grand seigneur méchant homme ». De plus, il ajoutera que c’est « un épouseur à toutes mains ». - Le portrait dressé par Sganarelle au tout début de la pièce nous donne d’emblé une impression négative sur le héros. - La scène 2 s’ouvre

de Don Juan. Effectivement, le champ lexical de la peinture comprenant les mots « ébauche», « portrait» et «pinceau ». (l.72-73) indique que Sagnarelle tente de faire un portrait de son maître. En plus, l’accumulation de mots tels que « … un enragé, un chien, un diable, un Turc,…. » (l.20-21) prouve que Sagnarelle a beaucoup de choses à dire sur Don Juan. Ensuite, on remarque que le valet a une faible estime de Don Juan. En effet, la comparaison « Mon maître, un vrai pourceau d’Épicure …» (l

annonçant le châtiment divin. B. Débauche de Don Juan Don juan est pire que le diable : "bête brute" ; "pourceau des piques" ; "sardanapalte". Ajouté a ce champ lexical, il y a un procédé d'énumération dans la formule "il aurait encore épousé toi, ton chien, ton chat" ; "demoiselle, paysanne" ; "qui est prêt à séduire toutes les femmes".
Cette énumération est soulignée par une remarque de Sganarelle : "ça ne lui coûte rien à contracter" :
· Don Juan à déjà bafoué l'institution du mariage.
· Don Juan s'est

lèvres » : métaphore doublée d'une hypallage [Hypallage : permutation des éléments syntaxiques «gloussement », discordance dans un rapport syntaxique, caractérisation adjectivale non pertinente] - Gervaise, «ennuyée de se montrer ainsi, gloutonne comme une chatte » : Convives assimilés à des animaux, à une meute, une horde d'animaux sauvages, prédateurs ou carnassiers,  charognards (onomastique animalière pour exprimer l'idée que le prolétaire, l'ouvrier est une bête de travail) -   Autre figure

Le Journal d'un Fou – Gogol « Le 25 »--  «  comme un intrument de l'Anglais». P. 196-197 Le Journal d'un fou a été rédigé par Gogol en 1834 et publiée en 1835. C'est un récit à la première personne qui relate le glissement progressif vers la folie d'un petit fonctionnaire russe nommé : Auxence Ivanovitch. Cette nouvelle, un journal inventé par Gogol, montre en quoi ce personnage sombre peu à peu dans la folie afin d'éviter les souffrances que lui imposent sa vie. Cet homme de basse condition

m’a point entretenu » Il nous rappelle qu'il est le valet de son maître car il lui obéit. « Je t’apprends inter nos, que tu vois en Dom Juan, mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté » Il use d'une hyperbole. « Un enragé, un chien, un diable, un Turc » C'est tout à coup un flot d'injures. La ponctuation marque une hésitation, puis il lâche tout ce qu'il avait en lui. Il y a une graduation, une accumulation. Une sorte d'enchevêtrement d'injures sans queue ni tête, il passe