Comme un chien enragé

Destouches (de son vrai nom) Il bouleverse le paysage littéraire français en 1932 à la publication de son roman : Voyage au bout de la nuit. Le roman étonne (et choque) à cause de la liberté et de le radicalité du style employé ; Céline se définit comme styliste avant tout. Son style, qu'il appelle sa « Petite Musique » s'inspire du langage populaire parlé et se libère des conventions littéraires jugées trop rigides et nuisibles à l'expression de l'émotion, qu'il s'agit de restituer dans toute sa

Ferdinand Céline est reconnu comme étant un très grand écrivain mais l'homme n'a pas toujours été à la hauteur de son art. Après avoir, dans la première période de sa vie, écrit des romans dans lesquels il s'attaquait à la guerre, au racisme, au conformisme, à la déshumanisation de la société moderne, il a, de manière incompréhensible, pendant la 2ème guerre mondiale, écrit au contraire des écrits violents, antisémites, proches finalement de l'idéologie nazie. L'écrivain choisit comme pseudonyme le prénom

les sentiers, pétaradant, enfermés sur la terre comme dans un cabanon, pour y tout détruire, Allemagne, France et Continents, tout ce qui respire, détruire, plus enragés que les chiens, adorant leur rage (ce que les chiens ne font pas), cent, mille, mille fois plus enragés que mille chiens et tellement plus vicieux ! Nous étions jolis ! décidément, je le concevais, je m’étais embarqué dans une croisade apocalyptique.On est puceau de l’Horreur comme on l’est de la volupté. Comment aurais-je pu me

petit chien. Il avait l’air perdu, le petit chien, il était tout seul et ça m’a fait beaucoup de peine. J’ai pensé que le petit chien serait content de trouver un ami et j’ai eu du mal à le rattraper. Comme le petit chien n’avait pas l’air d’avoir tellement envie de venir avec moi, il devait se méfier, je lui ai offert la moitié de mon petit pain au chocolat et le petit chien a mangé le petit pain au chocolat et il s’est mis à remuer la queue dans tous les sens et moi je l’ai appelé Rex, comme dans

attaques « ad hominem » et ses excès de langage surtout, dans la prosopopée de la tirade finale (hyperboles insultantes : « chien enragé », « monstre »). La thèse, que soutient le narrateur ressort du jugement catégorique exprimé à la ligne 12. Passionné, violent dans ses prises de position, excessif dans ses paroles, il est enclin à la dramatisation et à l’appel à l’affectif (comme Diderot qui était passionné et pouvait se montrer également violent et emporté ?). Comment l’argumentation progresse-t-elle

qui venaient de l�-bas sur nous. Ces soldats inconnus nous rataient sans cesse, mais tout en nous entourant de mille morts, on s'en trouvait comme habill�s. Je n'osais plus remuer. Ce colonel, c'�tait donc un monstre! A pr�sent, j'en �tais assur�, pire qu'un chien, il n'imaginait pas son tr�pas! Je con�us en m�me temps qu'il devait y en avoir beaucoup des comme lui dans notre arm�e, des braves, et puis tout autant sans doute dans l'arm�e d'en face. Qui savait combien, Un, deux, plusieurs millions peut-�tre

est noble. C’est un aristocrate. ➢ Il ne respecte pas le serment du mariage : il épouse des dames. L’antithèse (« chaud »/ »froid ») met l’accent sur sa désinvolture et son mépris vis-à- vis des femmes qu’il considère comme des objets. « il aurait encore épousé toi, son chien, son chat » (l.60, 61) : à nouveau énumération qui montre que Dom Juan dépasse les limites ! Remarquer aussi l’expression « un pourceau d’Epicure » : détournement de la philosophie d’Epicure qui prône l’ataraxie et pas

sombrer. Et quelle audace je trouve. De la part de l'Allemagne de massacrer à coup de bombes Guerroya. Quand l'on pense que les pauvres civils n'avaient aucuns moyens pour se défendre ! Seule une épée brisée au bras d'un homme démembré était là, comme seule forme de défense... On aperçoit aussi dans l'œuvre de Pablo bien d'autres malheurs touchant la population.. Une femme son enfant mort dans les bras, le visage déformé par la douleur de perdre son être le plus cher. Des victimes aux corps déformés

pense que les soldats sont des "fous héroïques et déchaînés et armés jusqu'aux cheveux". Tout ce qu'ils réussissent à faire c'est "tout détruire, Allemagne, France et Continents, tout ce qui respire". Il montre bien l'absurdité de certaines situations comme le fait de "se tirer dessus sans se VOIR ". Il pense que la guerre est une "horreur" et le dit. D'ailleurs, nous pouvons le voir dans ce texte car il utilise le champ lexical de l'horreur. Il emploie les mots : "mort", "meurtre en commun", "apocalyptique"

spectateurs qui veulent connaître la suite. Dom Juan est un personnage mystérieux, son portrait serait trop long car il est trop complexe. La réplique de Sganarelle est très longue, ce qui montre qu'il y a beaucoup de choses à dire. « Un enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique, qui ne croit ni ciel, ni Enfer, ni loup-garou, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d'Épicure, un vrai Sardanapale » (l.58-61) → langage accumulatif de mots presque synonymes car Sganarelle