Commentaire Stylistique Les Misérables

terrible de [sa] vie ». Peu de pages jettent une lumière plus vive, plus meurtrière, sur les plaies d'un esprit malade, forcé par son démon à tout interpréter dans le sens du pire. Pourtant, le récit fait au prince se poursuit sans une faiblesse stylistique, sans la moindre défaillance d'une pensée inexorablement présente à son mal, et maîtresse de son expression. Car il faut mettre en évidence, chez Rousseau, outre le phénomène des « intermittences du cœur », qui le fait différer si souvent de lui-même

v.009. Beauchemin, François, «Les zèbres», mémoire de maîtrise, 1990, 110 p. Dir. : François Hébert. Cote : UdeM D. Thèses PQ 35 U54 1990 v.012; UdeM L.S.H. PQ 35 U54 1990 v.012; Microfilm; CÉTUQ. Beaudoin, Lise, «Donner à voir de Paul Éluard : commentaire historique et esthétique», mémoire de maîtrise, 1972, v, 162 p. Dir. : Georges-André Vachon. 38. 39. 40. 41. 42. 43. 44. 45. 46. 47. 48. 49. page 8 Cote : UdeM D. Thèses PQ 35 U54 1972 v.001; UdeM L.S.H

bêtes sauvages d’Ahmadou Kourouma », c’est d’abord parce que Kourouma (Lauréat du prix du livre Inter en 1999), reste l’un des pères du renouvellement du roman négro-africain en y intégrant une sorte de « Malinkisation » du français par des écarts stylistiques et linguistiques Cité par J.P. SARTRE, Préface à l’Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache d’expression française, P.U.F. 1947, rééditée en 1964. 9 Gusine Gawdat OSMAN, L’Afrique dans l’univers poétique de Léopold Sédar SENGHOR, (Les

profonde d'envirron deux pieds, entourée de mousses et de ces grandes herbes gautfrées qu'on apelle colerettes de Henri/V, et pavée de quelques grosses pierres. Un ruissau s'en échappait avec un petit bruit tranquile. » (Texte initial extrait de Les Misérables de Victor Hugo) Réponses: il fallait retrouver et corriger les mots " lisière "• " connaissait "• " souvent "• " perdit "• « instinct "• " vaguement » , " choses .., « broussailles », " ainsi "• " C'était "• " glaiseux "• « environ "• " gaufrées

journalistes sur 4 bénéficient du statut de salarié. En Communauté française, 67 % des photographes sont indépendants (le pourcentage monte à 77 % en Flandre !). Ainsi, sur les 127 photographes de presse francophone 38 seulement sont salariés. Un premier commentaire sur ces chiffres : il y a une politique évidente de certains groupes de presse —et d’agences— à ne pas salarier les photographes ou alors à en salarier le moins possible2. On reviendra sur cette particularité de la profession, un des éléments explicatifs

le maniement des documents, on développe l’usage de dictionnaires, d’usuels et d’ouvrages de référence. On leur apprend à consulter les banques de données, informatiques et télématiques. Dans l’étude de la presse, on distingue l’information du commentaire, on fait percevoir comment les informations ont été sélectionnées et on dégage les spé10 Le programme officiel cificités du discours journalistique, en comparant par exemple le traitement d’un même sujet dans plusieurs journaux (écrits ou audiovisuels)

essayé — si ce n'est illustré — à la littérature d'avant-garde. Pour autant, les traits stylistiques essentiels de cette écriture sont à chercher ailleurs. Le journal, qui représente l’acte d’écriture camusien le plus spontané, d’une régularité compulsive, et qui accompagne la vie de Camus depuis de très nombreuses années, apparaît sans conteste comme le meilleur terrain d’investigation. Un répertoire de la stylistique camusienne permettrait de dégager nombre d'autres traits d'une poétique dont toute

paraît en tout cas impossible. Les citations littéraires nous accompagnent en effet au quotidien. Souvenirs scolaires, certaines sont enracinées dans nos esprits. Elles jalonnent notre savoir et lui servent d’ancrage. Elles illustrent des faits stylistiques comme le tétramètre qui immortalise la passion de Phèdre pour Hippolyte : « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue. » Elles résument pour nous une intrigue : « Rodrigue, as-tu du cœur ? » Elles contribuent par leur beauté mystérieuse à fonder

choisissent une syntaxe moderne : « Qui veut s’adresser à de jeunes lecteurs doit, sous peine d’échec, se concentrer sur l’essentiel, éviter les ornements inutiles, les descriptions complaisantes, les abstractions, la prestidigitation stylistique, tout en préservant la qualité littéraire »[3] Dans la partie intitulée comment lit-on, où il analyse ″la compétence du lecteur″, Vincent Jouve se réfère à Eco, et reprend les éléments nécessaires aux différents niveaux de lecture d’une

manières différentes : la satire et le rire. Zola revient à l'ère florissante des sciences de la nature dans laquelle les chercheurs ont étudié la vie, enregistré ses phénomènes et de plus ils ont fait les essais et codifié les résultats et les commentaires. Ces chercheurs ont rejeté l'imagination et ont maintenu les faits concrets. Les écrivains ont fait la même chose en s’éloignant de l'imagination, de la poésie et s'orientant vers les faits, la nature et l'environnement. De ce point Zola s’intéresse