Comparaison Héros Romantique Et Héros Classique

s'établir entre Nerval et Hugo, de montrer les relations d'intertextualité entre certaines oeuvres des deux écrivains, les coïncidences thématiques attestant un intérêt commun pour une seule et même cause... Elles sont pléthoriques. Pour ma part, les comparaisons concernent avant tout des oeuvres publiées en 1830 ou peu après. En l'occurrence, il s'agira ici d'un Nerval lecteur de Hugo 1 bien plus que du contraire. 1. Quelques éléments chiffrés Le nom de Victor Hugo est très présent sous la plume

couronné de lauriers, et lui faisaient subir des brimades. Mais, en 1824, il s’y lia d’amitié avec Ferdinand-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, fils aîné du duc d'Orléans, le futur roi Louis-Philippe. Il acquit une connaissance approfondie des classiques, mais aussi de Shakespeare, Goethe, Schiller, dont la lecture éveilla très tôt sa vocation de dramaturge. Dès 1824, il commença à écrire des vers : _________________________________________________________________________________ ‘’À ma mère’’

Estelle Plaisant-Soler Professeur agrégé de Lettres modernes Lycée Arago, Perpignan Claudine Poulet Professeur agrégé de Lettres classiques Lycée Jean Bodin, Les-Ponts-de-Cé Daniel Salles Professeur certifié de Lettres classiques Formateur image et médias Collège de l’Europe, Bourg-de-Péage Patricia Vasseur Professeur agrégé de Lettres classiques Lycée Jean-Baptiste Corot, Savigny-sur-Orge Francesco Viriat Professeur agrégé de Lettres modernes Lycée Marguerite Yourcenar, Le

registres classiques (tragédie et comédie), on aborde en classe de Première les genres mixtes ou complexes (tragi-comédie, comédie-ballet, drame, théâtre moderne et contemporain dont le genre n’est pas codifié), les registres pathétique, ironique ou satirique, et enfin les effets de la double énonciation. Bien sûr, l’analyse des genres et des registres s’inscrit dans une approche de l’histoire littéraire qui montre à la fois l’évolution des codes et la coexistence, notamment à l’époque classique, de «

couronné de lauriers, et lui faisaient subir des brimades. Mais, en 1824, il s’y lia d’amitié avec Ferdinand-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, fils aîné du duc d'Orléans, le futur roi Louis-Philippe. Il acquit une connaissance approfondie des classiques, mais aussi de Shakespeare, Goethe, Schiller, dont la lecture éveilla très tôt sa vocation de dramaturge. Dès 1824, il commença à écrire des vers : ____________________________________________________________ _____________________ ‘’À ma

Benedetto Croce, Umberto Eco,…) Le symbolisme Ce courant était présent en Italie à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle aussi bien en peinture, en sculpture qu’en littérature. C’est en quelque sorte la charnière entre la littérature romantique et la littérature moderne. C’est un courant qui a pour but de faire passer un message à l’inconscient du lecteur (par exemple des messages religieux, politique,…) il prône plus le rêve que la banalité de la vie. Les plus grands auteurs symbolistes

désirs et, pour ce faire, l’imitation est importante. On passe par l'identification mimétique: "mon désir c'est le désir de l'autre". Selon Girard, notre liberté de choisir c'est une volonté d'être comme, d'imiter. Il critique ainsi les romantiques en littérature (culte du moi, défense de la subjectivité). Ce culte est un piège, un mensonge romanesque. On est perpétuellement en train d'imiter un autre, on n'est pas soi. Il l'explique par le triangle du désir mimétique: médiateur, sujet

l’atténuation que la nature y connaît : les «regards voilés» sont ceux qui ne montrent pas leur éclat mais n’en sont que plus séduisants (qu’on songe aux regards des femmes autrefois cachés sous les voilettes). L’idée est ensuite illustrée par deux comparaisons : «l’adieu d’un ami» (cliché préromantique) et «le dernier sourire» de celui qui n’est désigné qu’après un enjambement qui met en relief la surprise : un agonisant ; ce sourire est donc mélancolique, résigné, désabusé, amer, inquiet ; c’est, en

France à l’époque de la Renaissance [Marot, Labé] aussi très pratiqué à l’époque classique et au XIXe siècle. La ballade : n. f.  Poème à forme fixe composé de trois strophes suivies d'une strophe finale (qui a la moitié du nombre de vers que les autres strophes (page 193: 8-8-8-4).  L’épopée : n.f. un poème héroïque qui a pour but d’exalter un grand sentiment collectif [religieux. Patriotique, humanitaire]. Souvent un héros légendaire incarne l’idéal du groupe, ex. La chanson de Roland. La fable :

des abus mais aussi en forgeant un nouvel être. Mais n’assigner à la littérature qu’une fonction didactique c’est la réduire à une activité utile. Or, écrire est une activité artistique aux objectifs plus larges. Le principe des auteurs classiques ne doit pas être tronqué : pour Molière et ses contemporains, il s’agit bien d’« instruire et de plaire ». « Corriger les mœurs », soit, mais « en riant » : écrire, c’est aussi divertir, pour oublier sa condition de mortel. Les spectateurs vont