Comparaison Le Desir De Peindre Et La Beauté

laideur du monde, laideur de laquelle peut germer la beauté. Baudelaire dans le poème « Une charogne » oppose tout d’abord la beauté à la laideur (« beau matin d’été si doux »/ »une charogne infâme »), avant de les faire fusionner par un oxymore « carcasse superbe ».Certes il en ressort une certaine ironie ,mais il émerge de cette ironie le lien indissociable qui existe entre le beau et le laid, les fleurs et le mal comme le souligne la comparaison : « Et le ciel regardait la carcasse superbe/ Comme

plaisent. On peut donc en venir à l'idée de beauté. Car plus l'oeuvre d'art est "belle" plus elle va nous atteindre. Ce n'est qu'une question de ressenti personnel. C'est nous qui attribuons du génie à quelque chose et on ramène généralement la beauté au divin puisqu'elle nous "dépasse". Or, on ne doit pas gâcher le plaisir par un sentiment qui est l'envie, envier un artiste qui est "forcément" plus doué que nous par exemple. L'envie est souvent un désir qui échappe à la raison, qui est comme "plus

désirs. Nous avons conscience de nos désirs, mais seulement dans le sens où nous sommes jetés à la poursuite de leur satisfaction. Nous sentons en nous cette traction du désir, cette inquiétude qu’il provoque ; nous vivons dans cette instabilité que le désir provoque, ballottés par nos désirs et c'est encore ce tiraillement du désir que nous trouvons dans l'agitation de nos pensées. Nous souffrons de nos frustrations et voudrions toujours être là où nos désirs seraient satisfaits, toujours mécontents

le désir, sur l'objet du désir chez l'animal et chez l'homme. Le désir animal porte sur des objets à consommer. Chez les humains, le désir a deux objets : les objets à consommer puisque les hommes sont aussi animaux, mais surtout il porte sur un autre désir. Le propre du désir humain, c'est de porter sur un autre désir, c'est-à-dire que l'homme désire non seulement des choses, mais il désire être désiré. Mais, pour l'essentiel, le désir comme désir d'être désiré se manifeste par le désir d'être

désirs. Nous avons conscience de nos désirs, mais seulement dans le sens où nous sommes jetés à la poursuite de leur satisfaction. Nous sentons en nous cette traction du désir, cette inquiétude qu’il provoque ; nous vivons dans cette instabilité que le désir provoque, ballottés par nos désirs et c'est encore ce tiraillement du désir que nous trouvons dans l'agitation de nos pensées. Nous souffrons de nos frustrations et voudrions toujours être là où nos désirs seraient satisfaits, toujours mécontents

réel n’est que le reflet d’un monde supérieur, celui des Idées. Il existe donc une Beauté idéale, que l’homme peut difficilement atteindre et produire. En ce sens, la Beauté est absolue. Le monde des idées est beau et bon. On trouve chez Platon un lien fondamental entre le Bon (valeur morale) et le Beau (valeur esthétique). Le rôle de l’artiste est donc limité à une lointaine imitation de ce que peut être la Beauté. Cependant, l’homme est à l’image des dieux : centre de la création, embelli par

témoigne d'un savoir-faire et obéissent à des règles de production, de composition. Mais ce qui sépare profondément les conceptions antique et moderne est le statut même du beau. Tandis que pour la philosophie antique il existe des critères de la beauté que l'on pourrait qualifier d'objectifs, l'époque moderne a subjectivisé cette notion en la couplant avec celle de goût. L'usage novateur que fait Baumegarten aux XVIIIème siècle du terme esthétique dans un ouvrage consacré à la formation du goût

est indécis, parfois rêvant d’un idéal parfois sombrant dans le désespoir, il tourne son propos vers la misère, le mal ou la laideur tout en en tirant ce qu’il y a de plus beau. Dans un salon de 1859, Baudelaire déclare « le vrai poète, ne doit peindre que selon ce qu’il voit et qu’il sent. Il doit réellement être fidèle à sa propre nature » ; il faudra alors analyser le recueil comme un écho de la nature du poète. Après ces précisions sur le propos du recueil et sa conception il est légitime

rêve significatif qui traduit son désir d'échapper à « l'horreur de [s]on taudis », à cette chambre sinistre d'où il aperçoit le ciel qui « versait des ténèbres/ Sur le triste monde engourdi ». Cette chambre est pour lui source de spleen, cette angoisse profonde que traduisent bien la laideur et la noirceur de son « taudis ». Son « rêve » lui permet de s'évader dans un autre monde, celui de l'idéal, en tous points antithétique au « taudis », caractérisé par la beauté, la richesse, la lumière, l'immensité

la Pléiade j'ai pris le poème "Comme one voit sur la branche" de Ronsard. Ce poème écrit en 1560, était publié dans le recueil Les Amours, une recueil dédie aux trois grands amours du poète: Cassandre, Marie et Hélène. Dans ce sonnet figure la comparaison d'une femme à une rose, ce qui immortalise l'image de Marie puisqu'elle renait en forme de rose. Il me semble que cet éloge de la bien-aimée permet au poète d'accepter de la mort de Marie, et de dépasser la douleur qu'elle lui éprouve. Ce poème