Concept De Liberte Nietzsche Descartes

(la maladie, la souffrance) n’est que l’expression du mal métaphysique : le corps, qui nous limite, souffre. Le mal moral, lui, consiste dans la faute, le fait de choisir le mal. Or, l’homme peut choisir le mal car il est doté de conscience et de liberté, ce qui est un bien. Dieu ne veut pas le mal mais il permet que le mal existe et si l’on voyait avec suffisamment de recul la totalité de l’univers on comprendrait que le mal y a sa place comme une note dissonante au cœur d’une symphonie. La croyance

en mal, et pourquoi les animaux n’en font point. Jean-Jacques Rousseau, Essai sur l’origine des langues (1781) Rousseau retrouve ici son idée selon laquelle ce qui distingue l’homme de l’animal n’est pas tant l’entendement (ou pensée) que la liberté, la perfectibilité . Mais c’est surtout le linguiste Emile Benveniste qui souligne le fait que la différence entre le langage humain et le langage animal est liée à la maîtrise de la faculté symbolique : Employer un symbole est cette capacité de

discipline est ainsi simplement négative ; c’est l’acte par lequel on dépouille l’homme de son animalité ; en revanche l’instruction est la partie positive de l’éducation. » Mais cette discipline est nécessaire, l’Homme a un tel penchant pour la liberté que, s’il n’est pas très tôt discipliné il suivra tous ses caprices. « La nature ne fait rien en vain » nous dit Aristote. La nature étant bien faite, tout à une finalité. ⇒ Mais, plus précisément, qu’ a donc voulu la nature ? Kant, Rousseau et

devant le lieu sacré proprement dit. (notion de profane // idée de contingence, de relatif). Deux domaines se partagent la vie sociale : l'un, régi de manière intense, dangereuse et capitale, le sacré, et l'autre, le profane, où l'homme a toute liberté d'agir. Ils s’opposent mais se complètent : le sacré a une fonction régulatrice, il répartit les espaces et rythme les périodes. Au cours de l'histoire des sociétés, il est, cependant, attaqué sur trois fronts : - par le rationalisme : cf.

le classicisme français de Louis XIV, et une tentative de renouvellement (matrice // règles grecques). On remet en question le paradigme hérité des Grecque.  « Invention du sujet » La crise trouve sont point de départ en les textes de Descartes. « Discours de la méthode », « Méditations ». Montaigne (1532-1592) : - Prend acte du DOUTE généralisé face à cette crise sans précédent. - LA crise du passage du monde clos à l’univers infini. // Pyrrhon. - Les Essais :

modèle de toute vérité, comme une pure transparence à soi, en somme comme une adéquation entre le sujet et l’objet. Cela nous pose alors la question : suis-je ce que j’ai conscience d’être ? On a vu dans un premier temps que la conscience (chez Descartes ou Sartre pouvait se définir comme adéquate, claire distincte et source de vérité et donc de connaissance). Mais cette thèse ne peut satisfaire pleinement car des zones d’ombres subsistent. Ce flou remarquable témoigne des limites de la conscience

à l'homme d'être civilisé, mais pas adulte. O. Reboul constate que ces différentes approches psychologiques ne précisent pas si la norme adulte est constatable ou si elle est un simple idéal. Elles évoquent la difficulté à devenir adulte, mais le concept-même n'est pas encore élucidé. L'approche psychanalytique veut qu'une morale adulte authentique consiste à se délivrer du surmoi. Hors, le surmoi, état atteint inconsciemment avec la dissolution du complexe d'Œdipe, nous enferme dans un état de

c’est-à-dire à partir de rien. Par cette définition, Aristote nous définit essentiellement comme être humain sans séparation corps/âme et nous rend semblable aux Dieux. Descartes (1596-1650) : « Mais moi, qui suis-je ? Je ne suis qu’une chose qui pense », en continuité à Aristote, l’âme seule pense et le corps assume. Descartes reprend une certaine division radicale, un dualisme entre âme/corps c’est-à-dire un corps changeant, périssable mais la pensée persiste dans la mesure où il serait une certitude

modèle de toute vérité, comme une pure transparence à soi, en somme comme une adéquation entre le sujet et l’objet. Cela nous pose alors la question : suis-je ce que j’ai conscience d’être ? On a vu dans un premier temps que la conscience (chez Descartes ou Sartre pouvait se définir comme adéquate, claire distincte et source de vérité et donc de connaissance). Mais cette thèse ne peut satisfaire pleinement car des zones d’ombres subsistent. Ce flou remarquable témoigne des limites de la conscience

(1856-1939), à la fin du 19e siècle, présente à ses pairs sa théorie de l’inconscient, il rencontre une très vive résistance. La notion d’inconscient est apparue scandaleuse pour deux raisons ; d’une part, parce qu’elle semblait remettre en cause la liberté de l’homme et la maîtrise qu’il était supposé avoir sur lui-même. D’autre part, parce que la région dite « inconsciente » de notre vie psychique semble faire la part belle à la sexualité. Prémisses de la notion d’inconscient Ni le sens commun ni