Conception Du Pouvoir Créon

Hegel, sur la scène des lois. Et par un total oubli de la dialectique hégélienne, elle tend à donner raison à Antigone contre Créon, à ne plus considérer la tragédie comme le lieu où se manifeste un conflit de devoirs, alors que, dans un schéma tragique, les deux héros ont chacun nécessairement tort et raison. Pour le dire en termes aristotéliciens, Antigone et Créon sont tous les deux dans l’hubris aucun d’eux ne saisit les limites du droit qu’il prétend défendre ; la mort (que l’on s’apprête

au combat. Créon est à nouveau maître de la ville et décide que le corps de Polynice, qu’il considère comme traître à sa patrie, pourrira au soleil, tandis que celui d’Etéocle connaîtra les honneurs dignes d’un héros.  Ismène et Antigone, les sœurs des défunts, et désormais les seules descendantes d’Œdipe, ouvrent l’œuvre. Antigone entraîne sa sœur hors des murs du palais pour lui faire part de sa décision : elle enterrera elle-même le corps de Polynice, défiant ainsi l’ordre de Créon. Ismène refuse

sont-ils que des conventions ? Lorsqu’elle comparaît devant Créon, son oncle devenu le nouveau maître de Thèbes, Antigone ne songe nullement à nier les faits qui lui sont reprochés. Elle reconnaît même être hors-la-loi au regard des règles établies dans la Cité. Mais elle nie, en revanche, être moralement coupable et revendique hautement la légitimité de son geste, se plaçant du même coup au-dessus de la loi des hommes. Créon, de son côté, en jugeant Antigone coupable et en la condamnant

Sophocle « Œdipe-Roi et Œdipe-Roi à Colone » Sophocle « L'homme grec » Vernant « Œdipe et ses mythes » Vernant & Vidal-Naquet « Le corps est le reflet de l'âme » GRECS Nul peuple en dehors d'Athènes n'a jamais eu cette volonté de comprendre le pouvoir. Babylone a eu 8 civilisations, mais toutes ont disparu après 500 ans environ, à cause de la surpopulation et de l'appauvrissement des terrains. Gilgameh : épopée écrite environ 1600-1700 ans avant notre ère. Il a vraiment existé et est devenu

emblématique de la période et du fonctionnement politique de l’époque, celle du coup d’Etat. Il s’agit ici de comprendre le terme dans son acceptation antérieure à la Révolution française, à partir de laquelle il adopte le sens d’usurpation, de captation du pouvoir. Au XVIIème siècle, le coup d’Etat est l’apanage des rois, il est le geste qui se dissimule derrière la raison d’Etat. Il se définit donc par son caractère urgent, imprévisible, et transgressif. Le coup d’Etat est la mesure appliquée par un Prince

Veille informationnelle Rappel du brief Brainstorming Stratégie de communication Partis pris Evénement : thème – déroulé - animations     Lieu Stratégie de création Stratégie de moyens Retro planning Budget Emotion & émulsions ENSEMBLE NOUS CREONS Communication antérieure du 10ème VEILLE INFORMATIONNELLE Hors-médias •  15  Janvier  2006  :  «  Mémoire  de  quar-er  »     Un  moment  de  discussion  et  de  partage  pour  retracer

l'oral du DNB Oeuvres au programme - arts du langage : 1. A L'ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque – 1928 - traduit de l'allemand (en allemand Im Westen nichts Neues) Roman autobiographique ou autobiographie fictive / Arts, Etats et Pouvoir – l'oeuvre d'art et la mémoire Le roman raconte la Première Guerre mondiale vue par un jeune soldat volontaire allemand sur le front ouest. Symbole du pacifisme allemand, le roman devient rapidement un best-seller et est suivi par d'autres romans

L’ANTIGONE DE JEAN COCTEAU Jocelyne LE BER Collège militaire royal du Canada SOMMAIRE 1. Le mythe d’Antigone 2. L’Antigone de Cocteau 3. L’analyse quantitative 4. L’analyse qualitative 4.1. La contraction du chœur 4.2. La contraction des répliques de Créon 4.3. La contraction des répliques d’Antigone Conclusion Résumé : Dans Le Rappel à l’ordre, Cocteau a dit qu’« un artiste original ne peut pas copier. Il n’a donc qu’à copier pour être original. » (Cocteau 37). Ce paradoxe rend bien compte de son Antigone

représentation du pouvoir donne chacun des extraits du corpus ? Préparation - Lire attentivement et plusieurs fois les textes du corpus. - Comprendre la question et ses présupposés : les textes du corpus ont en commun de mettre en scène un personnage de roi et, à travers lui, de traiter du thème du pouvoir. Mais chacun en donne une représentation – c’est-àdire une image, une définition – différente. Chaque texte utilise des moyens différents, met en évidence tel ou tel aspect du pouvoir politique pour

leur costume mais l’un, affalé, l’autre, très – trop ? – décontracté; - le Messager, nu-tête, au fond comme les gardes; - le page, en culottes courtes (costume des enfants au XIXe), les mains sur les genoux, bien sage; - Créon, la main sur l’épaule de « son petit page qui est trop petit et qui ne peut rien pour lui », tous deux sur le devant, au centre ; - Eurydice, la reine, qui a l’air de tricoter ce qui n’est pas une occupation très royale ; - la