Conclusion De Madame Bovary

personnels]. L’identification à un monde fictif peut être si forte qu’elle investit complètement le lecteur : à force de lire des romans de chevalerie, Don Quichotte croit être un chevalier et perd la raison ; Emma Bovary croit pouvoir vivre comme une héroïne romanesque (Madame Bovary, I, 6). Tout cela est plus propre à persuader qu’à convaincre : le récit fictif est efficace car il s’adresse à l’imagination et à l’affectivité. III. Une façon originale de faire passer un message La comparaison avec

personnels]. L'identification à un monde fictif peut être si forte qu'elle investit complètement le lecteur : à force de lire des romans de chevalerie, Don Quichotte croit être un chevalier et perd la raison ; Emma Bovary croit pouvoir vivre comme une héroïne romanesque (Madame Bovary, I, 6). Tout cela est plus propre à persuader qu'à convaincre : le récit fictif est efficace car il s'adresse à l'imagination et à l'affectivité. III. Une façon originale de faire passer un message La comparaison

qui se passe dans le monde. a) L'une des sources des romans est le fait divers : on connaît les exemples célèbres de Stendhal et de Flaubert s'inspirant de deux faits divers qui avaient défrayé la chronique pour écrire Le Rouge et le Noir et Madame Bovary. Au théâtre, Jean Genet s'inspira de même d'un fait divers sanglant (deux domestiques ayant tué leur patronne) pour composer Les Bonnes; la jeune parricide Violette Nozières inspira les surréalistes... Les exemples sont nombreux, du fait même du

générales Oeuvres classiques: Madame Bovary -Gustave Faubert, Shakespeare- Hamlet, Romeo et Juliette, le Rouge et le Noir- Stendhal, Les Misérables- Victor Hugo, Germinal- Emil Zola, La reine Margot- Alexandre Dumas, Le comte de Monte Cristo- Alexandre Dumas La période du classicisme a été appelée classique parce qu'elle se donnait comme idéal l'imitation des Anciens, mais aussi parce qu'elle est devenue une période de référence de la culture nationale. Conclusion : À partir du classicisme,

tempérament" selon les mots de Zola. • Ce recours est parfois nécessaire : Pour échapper à la censure (Voltaire), pour rendre plus intéressant des faits banals (Stendhal et l'affaire Berthet pour le Rouge et le Noir, Flaubert et le couple Delamare pour Madame Bovary…), pour attirer de nouveaux lecteurs en utilisant des formes à la mode (Voltaire utilise le conte oriental pour Zadig, ou le roman sentimental pour Candide)... 2. Pourtant la fiction n'est pas un mensonge • Elle peut ambitionner seulement le

- Balzac avec du réalisme social notamment avec son œuvre Splendeurs et misères des courtisanes, et pourtant relativement à part du réalisme. - Gustave Flaubert, dont l'appartenance au mouvement réaliste est encore contestée avec son œuvre : Madame Bovary. - Guy de Maupassant (avec par exemple Bel-Ami et Une Vie) qui est à la limite du naturalisme et qui, paradoxalement, pourrait appartenir au mouvement romantique. - Victor Hugo (avec Les Misérables). - Ou encore Champfleury (avec Le Réalisme

contexte sera-t-elle correcte ? En devenant critique, n’écoute-t-on pas sa propre réalité au détriment de la fiction rédigée ? Ne cherche-t-on pas à devenir soi-même auteur, et donc à remplacer le langage de l’auteur de l’œuvre par le sien ? 3. En conclusion, que gagne-t-on ou perd-on à adopter une position de critique ?   Discussion La citation de Roland Barthes ouvre une discussion enrichissante. Il ne serait pas venu à l’esprit de tout le monde de séparer clairement les concepts de lecture

ainsi l’objectivité et l’humanité de leur héros et employaient pour fondement de leurs œuvres des faits divers extraient de journaux. Ainsi, l’affaire Berthet permit à Stendhal d’écrire Le rouge et le noir et le drame de Delamare offrit à Flaubert Madame Bovary. Cependant, la réalité dans les romans se limite au message transmis par l’auteur ainsi qu’à son état d’esprit et ses pensées. Certains romanciers ont d’ailleurs délibérément laissé libre court à leur imagination la plus folle en s'engageant dans

refaire à sa manière, le retoucher pour les besoins de l’époque. L’abbé Prévost avait dans Manon l’Escaut traité de la frivolité du libertinage. Flaubert a repris les mêmes thèmes, par rapport au contexte de la France du dix-neuvième siècle. Madame Bovary est une jeune femme de la petite bourgeoisie montante du dix-neuvième siècle, aimant le plaisir, les fastes, le luxe vestimentaire. Le souvenir de lecture peut être aussi modifié pour la nouvelle vision du créateur. Anouilh donne l’exemple, pour

portrait est dressé, mais la caricature des conséquences de la boisson, dont le champ lexical est très abondant. Son autorité, que l'on remarque dans " le père criait, en tapant du poing à la cloison ", le décrit comme le stéréotype du paysan confère Madame Bovary de Flaubert, le père spirituel de Maupassant. La mère Duroy :Elle s'oppose à son mari par son mutisme. Son physique est évoqué et met l'accent sur le travail qui l'a marquée : " Vieille travailleuse, vieille rustique aux doigts usés, aux membres