Conclusion Le Renard Et Le Bouc

d'importance au récit qu'à la morale mais elle garde visée satirique. On assiste ici à une démonstration de la loi sociale, la raison du plus fort. La fable amène également à une réflexion sur injustice car la décision politique consiste à trouver un "bouc émissaire" dont le sacrifice sauvera la société du fléau qui l'accable. Introduction Fable 1, livre 7, 1678 Auteur: Jean de Lafontaine (XVIIe s. : le classissisme 1621-1695) Oeuvre majeure: LES FABLES livres 1 à 6 : 1668 livres 7 à 11 : 1678

médiévale; on trouve en effet une histoire semblable dans les apologues de Haudent en 1547: la confession de l'asne, du renard et du loup. Après un tableau sombre des ravages de la peste v1a14, LF donne la parole au lion qui propose, pour apaiser la colère du ciel, que chacun confesse ses fautes pour que le plus coupable soit puni v15-24 et donne lui-même l'exemple v25-33. Le renard v34a48 excuse les fautes du roi et de même pour les autre « puissances » comme le tigre et l'ours v44a48. Vient alors

situation à celle des hommes, à l’occassion d’une peste on cherche un bouc émissaire pour apaiser la colère des Dieux. Dans la fable le bouc émissaire est désigné par un conseil royal qui disfctionne comme chaque fois que La fontaine montre l’exemple du pouvoir, c’est l’être innocent qui est sacrifié. LECTURE Plan : -Tableau initial de la peste -Parodie de la justice à travers le compte rendu du conseil -Conclusion I°) Le tableau initial de la peste Il est assez long, il est

cherche un autre coupable Champ lexical de la justice «s’accuse» (v31), «justice» (v32), «coupable» (v33), «peccadille» (v59), «jugée» (v59), «crime» (v60) Le Lion cherche un bouc émissaire, celui qui a provoqué la colère divine Parallélisme + hyperbole «vous êtes trop bon roi […] trop de délicatesses.» (v34-35) Flatterie du Renard Superlatif absolu (hyperbole) «Les moins pardonnables offenses» v(46) avec «de petits saints» (v48) Ironie par l’opposition Enumération «La faim, l’occasion, l’herbe tendre»

Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni Loups ni Renards n'épiaient La douce et l'innocente proie. Les Tourterelles se fuyaient : Plus d'amour, partant plus de joie. Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune ; Que le plus coupable

Séance 1 : Explication de texte 6 : Un combat, lutter contre l’injustice : « Les animaux malades de la peste », Fables (1678), La Fontaine Objectif : étudier une argumentation indirecte dénonçant l’iniquité Après le succès des premières fables, La Fontaine publie d’autres recueils dédiés à Madame de Montespan, la favorite de Louis XIV. Les récits qui y sont contenus présentent de manière implicite la vie à la cour

premier lieu, Le Renard disculpe le Roi. En fait, à la suite de la confession du Lion, pourtant le plus coupable d’entre les puissants, le Renard s’empresse de l’innocenter, prouvant ainsi que les puissants sont intouchables. À l’aide du vocabulaire mélioratif « trop bon roi » (v.34) et « trop de délicatesse » (v. 35), il réussit à peindre le portrait d’un roi bon, indulgent et innocent. Et tous les courtisans se hâtent à opiner, comme le montre l’extrait suivant : « Ainsi dit le Renard, et flatteurs

première partie du texte. La Fontaine établit un parallèle entre Crassus et la fable du bouc et du renard. Pour soutenir cet argument fondamental, La Fontaine confronte deux exemples articulés par le groupe « au même enfant ». D’un côté un exemple historique, Crassus contre les Parthes, et de l’autre une fable d’Esope qui sera reprise par LaFontaine et qui relève de la fiction et du récit, « Le Renard et le Bouc ». L’enjeu de cette confrontation réside dans la démonstration de la supériorité de la

d'importance au récit qu'à la morale mais garde une visée satirique. On assiste ici à une démonstration de la loi sociale : la raison du plus fort. La fable amène une réflexion sur l'injustice à cause de la décision politique qui consiste à trouver un "bouc émissaire" dont le sacrifice sauvera la société du fléau qui l'accable. I) Une fable habilement menée : A) Un Préambule qui rappelle les récits mythologiques tragiques : • Intrigue évoque tragédie d"Œdipe roi" (Sophocle) : Thèbes ravagée par

Homère. Il choisit Platon, car il représente un modèle d'autorité. - Le 4ème comparatif montré par de illustres exemples l.23 prend en compte l'histoire romaine. En effet, il prend l'exemple de Crassus contre les Parthes en les comparant à un Renard et un Bouc. Il finit son histoire en se demandant lequel de ces deux exemples influera le plus sur l'enfant. On remarque qu'il s'adapte à l'esprit d'un enfant. Donc, ce qui fait avant tout la force de la Fable est l'importance du message qu'elle fait passer