Conclusion Sur Andromaque

Ainsi, ils ont cherché à réduire I'action au maximum dans ta règle des trois unités, et à respecter les bienséances pour ne pas choquer le spectateur. ll La tragédie de Racine intitulée Andromaque répond parfaitement à ces exigences. L'intrigue est simple (Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque quiveut rester fidète à son mari dêfunt) ; I'action se déroule dans un seul lieu, a une salle du palais de Pyrrhus >, et tient en une seule journée. Aucun combat, aucune mort n'est représentée

c’est à lui, l’empereur, de décider de l’avenir conjugal de ses sujets (Junie, qui fait partie du cercle impérial, se doit d’avoir un époux digne d’elle qui ne fera pas « honte aux Césars, auteurs de [sa] naissance », v. 568) puis il en arrive à la conclusion qu’il est le seul à être digne d’elle (« Si j’en savais quelque autre au-dessus de Néron », v. 574). Quant à Junie, elle présente deux arguments : elle n’est pas digne de l’empereur (v. 609-610) et ne saurait être responsable de la répudiation d’Octavie

la dimension antagoniste du théâtre. Plusieurs types d'affrontements peuvent ainsi être mis en scène : le conflit intérieur d'un individu déchiré entre des sentiments ou des impératifs contradictoires, comme par exemple celui d'Hermione, dans Andromaque. Le combat d'un personnage contre son destin, on peut ici citer Œdipe roi, de Sophocle. Le conflit entre deux personnages : comme la scène de ménage au début du Médecin malgré lui, ou encore le règlement de compte entre amis dans Pour un

la tragédie. Pas comme dans Le Cid de Corneille. La vraisemblance a pour but de rendre crédibles la pièce. On recherche l’adhésion du spectateur à l’histoire et de son identification et de leurs sentiments par rapport aux personnages. Comme dans Andromaque de Corneille. La règle des trois unités renforce celle de la vraisemblance en renforçant sur l’effet spectaculaire. L’intrigue doit être constituée d’une seule action principale, le nœud et les dénouements doivent se faire de façon rapide et complète

tiré d’une pièce déjà écrite, que l’on peut tranquillement lire chez soi comme Musset nous invite à le faire. En effet, l’avantage de la lecture est qu’on peut librement relire un passage qu’on a aimé ou qu’on a pas bien comprit, notamment dans Andromaque de Racine les longues tirades en vers, mais on peut également le lire à son rythme tout simplement, ou en plusieurs fois, pour bien saisir l’implicite. Il n’y a aucune contrainte de temps, d’autant que posséder une œuvre écrite permet également

donnée par le personnage se fait sentir parmi les spectateurs. Le théâtre permet d’émouvoir le spectateur qu’il soit lyrique, comique « l’Enfant de Jules Vallès », pathétique « Histoire du chevalier des Grieux de Manon Lescaut» ou tragique « Andromaque de Racine ». L’art abstrait en peinture (Picasso) permet d’échapper à la réalité en rentrant dans un monde qui nous échappe et qui nous évade. Dans le cinéma, les films policiers, de sciences fiction ou fantastique répondent aux besoins d’évasion

guerre de Troie n'aura pas lieu », Giraudoux ne prend pas partie dans le débat. Il développe des arguments équilibré dans les deux camps. D'un côté Andromaque qui s'insurge contre la guerre, et de l'autre, Priam, qui la défend et la promut. Mais rendre ces écrits trop compliqués peut les rendre inaccessible, en décourageant le lecteur. Conclusion : Les écrivains ont toujours utilisé leur art pour faire avancer des idées, au risque que le lecteur soit découragé par la complexité du texte.

construction des scènes 6 à 10 de l'acte 10. Dans cette scène deux camps s'opposent : Les veillards, Priam, et le Géomètre font l'Eloge d'Hélène et pensent qu'il faut faire la guerre pour la garder. De l'autre côté Hector et soutenu par sa femme Andromaque et sa mère Hécube. Ils sont contre cette guerre et veulent rendre Hélène au Troyen. Chacun donne ses arguments pour défendre la guerre ou au contraire son aspect néfaste sur les hommes. L'enjeu de cette scène est donc essentiel le débat qui se joue

sera une injustice (telle que celle que l’on retrouve déjà chez son père, privé par celui d’Oreste, de sa captive Briséis.) Le rappel de la règle est exposé par l’exemple : "Le sort" (v.187) a désigné Hécube pour Ulysse, Cassandre pour Agamemnon, Andromaque et son fils pour Pyrrhus : Et personne n’a protesté alors... Ensuite, parce que Pyrrhus ne saurait avoir peur d’un danger si peu probable. Or, il ne lit pas dans l’avenir, explique-t-il ironiquement (v.196 : "je ne sais point prévoir les malheurs

n'est qu'un mensonge puisqu'il s'agit d'une histoire inventée. Meme si souvent il est l'histoire peut être inspirée de fait connu: Souvent les tragédies font references à des épisodes connus et transmis de la mythologie grecque, comme par exemple Andromaque ou Phedre. le jeu des comédiens devient alors essentiel car c'est lui qui transmet la véracité de l'histoire. Tout ce passe sur la scène comme si tout était vrai. Mais il reste la distance qui fait que le public voit se qui se passe sur lq