Conclusion Tartuffe Faux Dévots

Un univers banal et ordinaire A. Le drame bourgeois B. La caricature au service de la dénonciation II) Un univers différent et intense A. La tragédie B. Le cartharsis sociale ou purgation psychologique C. L'affrontement de deux idéologies Conclusion Sujet : Selon vous, une pièce de théâtre doit-elle peindre le tableau de notre vie quotidienne commune, ou au contraire nous présenter une crise exceptionnelle qui se démarque de notre monde habituel ? Intro le théatre renvoie au réel ou

Molière a créé un personnage ayant tous les vices de son époque mais en expliquant ses buts, ses convictions et ses raisonnements. 1665 = Tartuffe interdit. Dom-Juan pièce écrite dans l’urgence (difficultés financières). Il choisit le thème à la mode de D.J. (il s’inspire de Tirso de Molina) D.J. est une pièce de combat : M. reprend ses attaques contre les faux dévots : on retrouve les thèmes de la religion , de l’hypocrisie , de l’argent , des privilèges de la naissance + le thème dominant de l’infidélité

Quelle remise en cause de l'ordre social et moral le Dom Juan de Molière propose-t-il ?   Le DOM JUAN de Molière n'est pas une création originale. Contrairement à Tartuffe ou Harpagon, ce personnage  n'est pas un type unique , il a existé avant et après Molière. Il existe d'innombrables Don Juan . C'est ce qui en fait un mythe : un personnage représentatif dans l'imaginaire collectif. Le DON JUAN de Molière n'est pas qu'un séducteur, c'est un révolté qui renie tous les codes moraux et sociaux                 

dramatique. En effet, on ne saurait prévoir certains renversements de situations qui apparaissent en contraste avec toute l’intrigue dramatique et qui en changent ainsi la signification. On observera par exemple que dans Le Tartuffe de Molière tout laisse à croire que le faux dévot, l’imposteur va réussir à escroquer la famille d’Orgon qui ne s’aperçoit en rien de la supercherie. Pourtant, c’est au dernier moment que l’exempt, représentation du roi, va se présenter pour rétablir miraculeusement la situation

catholique, écrit dans une époque troublée sur le plan religieux : En 1685, Louis XIV a annulé l’édit de Nantes promulgué par son grand-père, Henri IV, en 1598, ce qui pousse les Protestants à fuir massivement hors de France. ● L’impact des Dévots  : La Compagnie du Saint-Sacrement fondée en 1629 par le clergé, comprend des religieux, tels que Bossuet ou Saint Vincent de Paul et des laïcs comme le Prince de Conti et la mère de Louis XIV, Anne d’Autriche

pas des érudits, ce sont des croyants. Ce ne sont pas des experts qui étudient un problème ; ce sont des pèlerins qui vénèrent une relique. »  Victor Fournel, De Malherbe à Bossuet, 1885, p. 250. « Molière n’a pas seulement ses fidèles, il a ses dévots ; le culte que nous lui rendons deviendra même bientôt, si nous n’y prenons garde, intolérant comme une superstition ; déjà, fût-ce d’une main délicate et légère, on ne peut plus toucher à son ombre, sans faire crier quelqu’un de ses adorateurs ;

Ensuite, l’humour permet de critiquer des cibles bien définies en jouant sur les mots et en créant des ambiguïtés. Molière brosse, par exemple, le portrait des religieux et l’hypocrisie de ces derniers dans sa pièce de théâtre Tartuffe. Dans cette œuvre, Tartuffe, un faux dévot, va multiplier les coups-bas pour essayer de s’emparer de la femme et de la fortune d’Orgon. L’humour dans cette pièce donne à l’auteur la possibilité de s’attaquer à un des sujets dits « tabou » : la religion. Le rire créé par

libertinage . Lectures analytiques : Acte I scène 1; Acte I scène 2 (« Tirade de l'inconstance » de « Quoi ! Tu veux qu'on se lie » à « … mes conquêtes amoureuses »); Actes III scène 2 ; Acte IV scène 4 . Acte I scène 1 Introduction : En 1664, Le Tartuffe est de nouveau interdit. Pour nourrir sa troupe Molière écrit en 2 mois une autre pièce : Dom Juan. - Scène d’exposition -> relation maître-valet, portrait implicite du valet, l’intrigue avec Done Elvire - Portrait du maître fait par le valet

également dans la comédie. Les comédies se moquent en effet des défauts des hommes. Les spectateurs devraient ainsi pouvoir s'éloigner des défauts représentés en riant du ridicule des personnages. Quand Molière ridiculise l'hypocrisie des faux dévots dans Tartuffe, il espère lutter contre cette hypocrisie. La célèbre formule « castigat ridendo mores » (« le rire qui corrige les mœurs ») est d'origine incertaine mais elle a été reprise par Molière. Elle exprime une idée développée par Horace dans son

; il n'est pas aveugle comme le fidèle et n'a pas de limite. – – ➔ fidélité contraire à l'honneur La fidélité ne fait pas partie du code d'honneur que Dom Juan respecte. Dom Juan manipule le paradoxe ; il se justifie, la fidélité est pour lui un faux-honneur. La fidélité est faite pour les imbéciles (« ridicule »). – – – – – ➔ l'infidélité est une forme de justice il fait une faveur aux femmes ; il a un orgueil démesuré : pour lui toutes les femmes veulent le séduire. La fidélité est une forme