Concupiscence

nous ») ; erreur comique sur la toux persistante d’Elmire et réplique décalée sur le jus de réglisse. • Toutes ses paroles l’accusent aux yeux d’Orgon, et il s’enferre de plus en plus (comique de sa dernière réplique). • Il est puni par sa propre concupiscence, son mépris des autres et son assurance démesurée. • Il trouve une adversaire plus forte que lui, qui utilise les mêmes armes et qui sait aussi manipuler et manier le discours hypocrite. B. Plaisir du double langage • Elmire utilise à merveille

mains l’éventail, au lieu de l’examiner comme l’a fait le groupe, «Elle se mit à s’éventer à coups rapides avec une aisance que les autres femmes envièrent en secret.»(l.237-238). Le verbe de sentiment «envier» sert à dévoiler le sentiment de concupiscence qu’éprouvent les villageoises envers l’Acayenne. Elles jalousent extrêmement son habileté et son savoir-faire. Quant à la bru déchue avec l’arrivée de la nouvelle femme à Didace, elle n’arrive à dissimuler sa jalousie. Sous l’effet de la colère

voit bien que la vie ne nous demande pas plus que ce qui est indispensable à sa préservation. Pour préserver notre vie, la seule exigence est de manger, dormir, boire, se reproduire, respirer, etc. Par conséquent, je pense que la débauche, la concupiscence, les excès, le luxe, n’ont rien de naturel ou vital. Ce sont plutôt des artifices qui nous éloignent de l’essence même de la vie, celle de croitre et de persévérer la simplicité que nous offre la mère Nature. On comprend donc pourquoi Epicure résume

trois : le père, le fils et le saint-esprit) - dans la mythologie, Cerbère, le chien à trois têtes Les trois Parques - dans les contes de fées: Boucle d’Or et les trois ours -Pascal : les trois concupiscences COMMENTAIRE Sponde est un poète protestant converti au catholicisme qui publia les Sonnets de la Mort en 1588, c’est-à-dire à la fin du seizième siècle, période pessimiste, tourmentée par les guerres de religion. Sponde utilise ici le

considère l'objet désiré comme source de plaisir ou de contentement, voire de bonheur et tantôt considéré négativement comme une source de souffrance, une forme d'insatisfaction. Désir de nourriture : la gourmandise Désir de la chair : la luxure, concupiscence Désir de l'argent : la cupidité Désir du pouvoir : l'envie Désir des honneurs : l'orgueil Nous éprouvons sans cesse des désirs : que le désir vise un objet déterminé − une belle voiture − ou un état diffus et général − le bonheur −, désirer

satisfaisante. Je voudrais donc porter l'homme à désirer d'en trouver, à être prêt et dégagé de passions pour la suivre où il la trouvera ; et sachant combien sa connaissance s'est obscurcie par les passions, je voudrais qu'il haïsse en soi la concupiscence qui la détermine d'elle-même ; afin qu'elle ne l'aveuglât point en faisant son choix et qu'elle ne l'arrêtât point quand il aura choisi. Misère de l'homme [5] Rien n'est plus capable de nous faire entrer dans la connaissance de la misère

d'ine passion. Le droit lui-même, aujourd'hui, condamne en général moins sévérement le crime passionnel que le crime de sang froid. Bien sûr on peut penser que toutes passions ne s'équivalent pas, qu'il en est des bonnes comme des mauvaises, la concupiscence que dénonce Saint Augustin et plus généralement la pensée chrétienne qui lient les passions aux péchés de la chair par opposition à la bonne passion comme l'amour de Dieu par exemple. On peut également se référer à Rousseau, au Discours sur l'origine

doute le seul exemple possible, mais du moins un cas assez privilégié : c’est en effet à ce propos qu’à travers tout le christianisme, et peut-être au-delà, les individus ont été appelés à se reconnaître tous comme sujets de plaisir, de désir, de concupiscence, de tentation et qu’ils ont été sollicités, par des moyens di- 3/4 ENSAPL _ 2009/2010_ Jean-Christophe GÉRARD_Histoire de la pensée contemporaine vers (examen de soi, exercices spirituels, aveu, confession), de déployer, à propos d’eux-mêmes

acception érotique, il résulte, ainsi que le rapporte le mythe d’Aristophane dans Le Banquet, de la séparation d’un androgyne primitif qui trouvait en lui-même toute satisfaction) et comme symptôme d’une prédominance du corps sur l’âme. Soumis à la concupiscence, les artisans, dans La République, sont exclus de l’organisation communautaire . Les Épicuriens eux-mêmes conseillent de ne pas céder aveuglément à tous les désirs : seuls doivent être satisfaits ceux reconnus comme « naturels et nécessaires »

caractériser, dans Le Banquet, la conception platonicienne de la relation à l'ami-amant, et l'on aura sans doute, avec André Gide, à réfléchir sur les caractères particuliers de l'amitié dite « socratique ». Dans la philia, au contraire, nulle concupiscence : cet amour de l'autre ne manque de rien et s'abrite ainsi du désir ; il n'est que joie d'aimer et ouverture de soi, par-delà le cercle des amis, au monde tout entier (« L’amitié fait le tour du monde et nous convie tous à nous réveiller pour la