Condorcet Et Sieyes

Ce tableau représente un homme noir enchaîné, agenouillé et implorant : « Ne suis-je pas un homme et un frère ? » Il a servi de modèle au sceau de la Société des Amis des Noirs fondée en 1788 à Paris par Brissot sur le modèle anglais. La Fayette, Condorcet, Mirabeau, l'abbé Grégoire, notamment, adhèrent à la Société qui se fixe comme premier objectif l'abolition de la traite. Le slogan du mouvement abolitionniste français, repris du mouvement anglais, signifie que les esclaves sont des êtres humains

s’installe précisément en octobre 1795. Sur le plan politique, c’est une période très agitée. De septembre 1792 au 2 juin 1793, l’assemblé est dominé par l’influence de ce que l’on appelle les Girondins. Ces derniers sont menés par de hommes comme Condorcet, Brissot ou Pétion. Ces personnages sont des partisans de la décentralisation mais aussi libéraux en matière d’économie et enfin ils sont globalement assez respectueux la légalité formelle, ils sont donc plutôt hostiles aux mesures s’exception qui

Mais à partir de l’automne 1792, les positions des uns et des autres deviennent antagonistes. On désigne par « Girondins », ceux qui se prononcent pour une franche décentralisation et pour les libertés locales. La « constitution girondine » de Condorcet (projet de Constitution du 15 février 1793) exprime l’idéal révolutionnaire des Girondins, hostiles au jusqu’au-boutisme et à l’autoritarisme centralisateur montagnard. Si le droit de propriété demeure fondamental, le texte signale l'existence

réunir autour du philosophe Helvétius. Le groupe comprenait des philosophes (Diderot, d'Alembert, d'Holbach, Raynal, Condorcet), des économistes (Morellet, Turgot, Dupont, Galiani), des poètes (Roucher, Chénier), des étrangers (Franklin, Jefferson). La seconde génération sera composée d'intellectuels comme : Condillac, Thurot, Guinguené, Malesherbes, Cabanis, Destutt de Tracy, Volney, Siéyès, Garat, Daunou, Dupuis, J.B.Say qui rejoint le groupe en 1794. 5 4 2 entre l’économie politique et les philosophes

Il y a en effet à la fin du XVIII ème en France 2 théories qui dominent la réflexion politique : celle de la souveraineté populaire (développée par J.J. ROUSSEAU dans du contrat social) et celle de la souveraineté nationale (défendue par l’abbé SIEYES dans son ouvrage qu’est ce que le tiers-état ?) La première affirme que la souveraineté est fractionnée entre les individus (chacun en détenant une sorte de « côte part ») et tend vers la démocratie directe et inspire la Constitution jacobine de

représenté. Le problème est que le Peuple, le souverain, est une entité. Or une entité ne parle pas. Selon Sieyès, il ne peut pas exister une volonté préalable du souverain avant que les représentants ne se soient prononcés. Donc il ne peut pas y avoir de mandat impératif, il y a une possibilité pour le représenté de contredire ce que dit le représentant voire même de le changer : Condorcet, dans sa lettre de remerciement après son élection, avait écrit : « vous m’avez élu pour exprimer mes idées

fin du moyen age et a deja fait l’objet d’usages politique. le roi s’engageait a respecter et a faire respecter les libertes de la nation et le parlement s’en etait arroger la defense et declarer le depositaire de la nation. En 1789, c’est le meme sieyes qui va en etre le meme interprete : a ses yeux la nation esst un corps d’associes vivant sous une meme loi qui est inspiree par le droit naturelle et qui est representee par une legislation. La nation est un corps d’associer = le roi fait parti de

accompagné de remarques sur les idées de M. Godwin, M. Condorcet et autres écrivains publié pour la première fois en 1798 sans nom d’auteur et suivi de 5 nouvelles éditions, il a aussi écrit des Principes d’économie politique, considérés sous le rapport de leur application pratique en 1820 et des Définitions en économie politique (1827). Son père, ami de Hume et de Rousseau, exécuteur testamentaire de Rousseau, est « socialiste » (Godwin et Condorcet). Pour Godwin comme pour le père de Malthus, le mal

concept de souveraineté nationale : Sieyès. Il est passé au travers de tous les régimes. L’abbé Sieyès a échappé à tout ca. Il se méfie du peuple. La révolution de 1789 est une révolution bourgeoise voulue par les commerçants, les propriétaires à Ceux qui sont dans l’activité économique. Le peuple on ne s’en occupe que peu, il est conservateur. La souveraineté ce n’est pas le peuple, l’addition des individus, elle appartient à la nation. Dans la conception de Sieyès, la nation ce n’est pas la somme

Feuillants, rassemblant ceux qui se rallient à la monarchie constitutionnelle ; la minorité menée notamment par Robespierre, s’engage dans de nouvelles exigences révolutionnaires avant de se diviser en factions, tandis que des voix (comme celle de Condorcet) s’élèvent pour envisager la République. La fuite du roi provoque enfin un flot sans précédent de libelles et de caricatures pornographiques qui réduisent à néant le respect pour les personnes royales et leurs fonctions : Louis XVI est comparé à