Condorcet Et Sieyes

vérifier les pouvoirs des députés par bailliage et sénéchaussée et non par ordre. Le 13 juin, trois curés répondent à l'appel. Le 16, ils sont dix. Le 17 juin 1789, le tiers état et quelques membres de la noblesse et du clergé, sur proposition de l’abbé Sieyès, prennent le titre d’ « Assemblée nationale ». Le 19 juin, le clergé, qui compte une forte minorité de curés sensibles aux problèmes des paysans, décide de se joindre aux députés du tiers état pour la vérification des pouvoirs. Le 20 juin, le roi

aujourd’hui c’est de savoir à qui elle appartient. Question qui s’est posée dès la Révolution. Qui est titulaire de la souveraineté ? Deux conceptions : théorie de la souveraineté nationale et souveraineté populaire. Souveraineté nationale : Abbé Sieyès, Qu’est-ce que le Tiers Etat, 1789. « Le peuple ne peut avoir d’autre voix que celle de ses représentants, il ne peut parler, il ne peut agir que par eux. » Le peuple ne peut pas s’exprimer directement, il doit passer par des représentants. Titulaire

mais garde une influence. Le principe de souveraineté nationale s'est imposée dès le début de la révolution française mais a vite trouvé un rival dans la souveraineté populaire. §1.La souveraineté nationale Le principe a été théorisé par l'abbé Sieyès, il a été formulé dans l'article 3 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. Ce principe prévoit que la souveraineté appartient à la nation, celle ci formant une entité distincte de ceux qui la composent. Il s'agit d'une collectivité

+ statut personne juridique fin été 1789 : politique table rase mise en place 1 nation = unité juridique ( même droit dans toute nation ) automne 89-90-91 : révolutionnaires annoncent futur rédaction Code civil ( Merlin de Darai + Sieyès ) 1790 : loi réorganisation judiciaire générale prévoit : Code civil 1791 : Constitution prévoit id Code civil 93-94-96 : 3 projets Code civil ( Cambacérès ) mais : échec : car : atmosphère difficile 1789 = optimiste 1804 = pessimiste

philosophes, c’est-à-dire, selon le critère prédominant chez des ecclésiastiques, à des individus scandaleusement impies et anticléricaux : rares sont les (faux) « sages qui ne peuvent être mis en parallèle avec un Voltaire, un Rousseau, un Condorcet, un D’Alembert, un Diderot, un Fréret et tout le rebut de leurs disciples qui ont corrompu la Religion ».Selon un procédé courant, l’amalgame s’opère entre les libéraux-écrivains et les libéraux- politiciens, ce qui revient à dire, par raccourci

1789 à 1958, la France a eu 14 constitutions, dont certaines peu ou pas appliquées. De plus, les changements de constitutions en France sont rarement pacifiques. Derrière ces instabilités, il y a tout de même une certaine stabilité des hommes. Ex : Sieyès (homme politique) qui apparaît à la révolution française de 1789 et apparaît aussi le 18 brumaire en huit pour le coup d’Etat de Bonaparte ; ou encore Adolphe Tiers qui était présent sous la 2nde et 3ème république. On peut analyser 3 périodes :

ppublique officielle et une censuer préalable sur tous els écrits. B- CONDORCET 1743-1794 : le culte de la raison abstraite Condorcet est un marquis désargenté, cet un mathématicien surdoué qui entre à l’académie des sciences en 1769, puis à l’académie française en 1782, il apsse pour etre le dernier philosophe des lumières. Son œuvre s’articule autour de deux thèmes caractéristiques d’abord le culte de la raison abstraite . Condorcet préconise l’uniformité de slois seulec onforme à la raison universelle

des taxes prélevées Noblesse de robe / nouvelle noblesse : o composée d’ancien bourgeois ayant fait fortune o ont achetés des charges publiques pour être anoblis o très attachée aux privilèges 2- Essor et difficulté du Tiers-Etat L’abbé SIEYES définit dans « Qu’est-ce que le Tiers-Etat ? » ce qu’est cette classe : « Qui donc oserait dire que le Tiers-état n'a pas en lui tout ce qu'il faut pour former une nation complète ? Il est l'homme fort et robuste dont un bras est enchainé. Si l'on

patriotes : ceux qui demandent le changement. Il y a des monarchistes, qui veulent le changement politique. Parmi ces patriotes, il y a des personnalités diverses qui ont en commun d’être des gens instruis (scientifique : Bailly, ecclésiastiques : Sieyès, des Avocats, des Nobles : Lafayette). Le phénomène des clubs : des sociétés privées où se retrouvent des gens en fonction de leurs affinités idéologiques (ex : les amis de la constitution ; Ce club a pris comme siège un ancien convent des Jacobin)

dépendre de la justesse empirique d'un sens commun – le fameux common sense américain, ce consensus qui doit soutenir les institutions. Ainsi pensait Madison. Cette validité de l'opinion ne devait rien devoir aux vérités abstraites d'une raison dont Sieyès, en pédagogue convaincu de la République, pouvait dire au contraire qu'il faut « qu'elle frappe partout, et qu'elle frappe juste », afin que l'on puisse seulement parler d'une opinion publique digne de ce nom – entendons par là : une opinion éduquée