Conflit Des Normes Internes Et Européennes

vocation à s’appliquer indépendamment du droit privé. Ce droit autonome s’est progressivement enrichi. Le droit adm n’est plus exclusivement jurisprudentiel, c’est un droit qui comporte de nombreux textes de lois mais aussi influencé par le droit européen. C’est un droit qui a posé ses propres règles => PGD. Chapitre 2 : La répartition des compétences entre juge judiciaire et juge administratif Le juge adm est le juge de droit commun pour les litiges issus d’une action adm. Mais des pb subsistent

d’un acte administratif individuel à l’égard de la directive, il découle l’impossibilité d’invoquer directement une directive à l’égard d’un AAI (jurisprudence Cohn-Bendit). En revanche comme elle est applicable elle s’insère dans la hiérarchie interne des normes à un niveau infra Constitutionnel et supra législatif. Il y a du point de vue communautaire une invocabilité des directives avant même l’échéance du délai de transposition. Une directive pet être considérée comme potentiellement violée si les

envisagés de manière particulière, car ils bénéficient d’une approche juridique spécifique. Il en est ainsi du droit communautaire, du droit issu de l’Union Européenne. La particularité du droit communautaire tient à sa primauté et son applicabilité directe, particulièrement, qui le fait primer systématiquement dès lors qu’il entre en conflit avec une norme nationale. Le juge national va alors procéder à un contrôle de conformité, mais il dispose d’une faculté particulière, il a la possibilité, voir

d'une autre institution mise en place par la loi du 24 Mai 1972, le tribunal des conflits (TC, 8 fevrier 1973). Cet arrêt énonce qu'en matière de responsabilité de l'état du fait des dommages causés par le service public à des personnes privées, le code civil n'est pas applicable et seule l'autorité administrative peut juger le litige (l'article 1382 et suivant du code civil ne s'applique pas). Le tribunal des conflits est une institution qui est composé par parité des membres du conseil d'état et

site de l’UFR : attention ce n’est pas un cours ! La 1ère partie de ce cours va porter sur un sujet difficile, la hiérarchie normative. C’est s’obliger à penser le droit en fonction de Droit international public, de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, de l’Union Européenne et du Droit Constitutionnel. Il faut faire des commentaires d’arrêts, faire des interprétations et suivre l’actualité sur Légifrance. Méthodologie de l’Arrêt : * Citer l’arrêt et le principe * Mettre le tribunal

l'ouvrage. III°)CONFLIT DE JURIDICTION L'application des textes de droit communautaire suppose de rappeler la hiérarchie des normes. Ainsi, selon l'article 55 de la Constitution francaise de 1958, "les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, des leur publicationn une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie". De plus, l'arrêt de la Cour de justice des communautés européennes Van Gend en Loos de

professionnelle, droits et obligations, libertés) 4. Conflit de juridictions : Conflit entre les tribunaux de différents pays qui, dans le cadre  d’un  litige présentant un caractère international, pourraient être compétents pour connaître du règlement de ce litige. Des règles particulières de compétence, souvent unilatérales, fixent des critères particuliers, différents des critères du conflit de lois. 5. Conflit de lois : Conflit entre plusieurs lois nationales pouvant régir une question

Avant la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008, le contrôle de constitutionnalité n'avait lieu qu'a priori. Dès lors, le contrôle de conventionnalité se révèlait être le seul moyen de mise en avant de l'irrespect des normes fondamentales, a postériori. Depuis la Question prioritaire de constitutionnalité qui permet ce contrôle après la mise en application de la loi, le contrôle de conventionnalité a perdu de son importance et une part de son utilité. Cependant, les contrôles de constitutionnalité

Il était possible d’établir une ligne de partage entre effectivité et efficacité des sanctions, qui pouvait parfaitement se justifier dans la mesure où le terme « problèmes » ne renvoie pas spécifiquement à des difficultés de réception en droit interne car il est très général. Une autre approche était de se focaliser sur, justement, ces difficultés de réception. Nous choisissons dans cette correction de retenir la seconde approche, simplement parce que c’était la plus juridique (en effet, les problèmes

droit ? Ils existent des sources nationales, européennes, internationales… Les sources de droit sont très diverses (2600 lois, 23 000 décrets, 7000 conventions internationales, 22 000 arrêts de la cour de cassation…). Le système juridique français est complexe. Le législateur n’est pas la seule entité qui crée du droit en France mais aussi des entités supranationales (la France est membre de l’UE, d’organisations internationales) => respect des normes juridiques des organismes auxquels on a adhéré