Confrérie de pénitents

Le bilinguisme quotidien des élites est un aspect urbain. Les occasions de sociabilité ne manquent pas. Aux hommes, les halles et les cabarets, aux femmes, les lavoirs et le pas des portes. La noblesse apprécie les pastorales et les ballets. Les confréries donnent un banquet une fois l’an. Chasse, billards, jeux de cartes, de dés et jeux d’adresse, repas fins entre amis sont les distractions de la sociabilité masculine. Aux dames, la danse dans les maisons particulières et parfois à la campagne pour

anglicane ou réformée par la suite. En France, Italie, Espagne, ils sont restés fidèles à l'Eglise romaine jusqu'à leur disparition naturelle ou leur suppression révolutionnaire. Avec parfois la doublure d'une confrérie professionnelle, le plus souvent distincte des confréries de pénitents. Es étaient placés sous l'invocation des saints protecteurs de la profession, et, pour les « gens du bâtiment », très particulièrement les « Quatre Martyrs Couronnés » (fluatuor Coronati) que l'on rencontre en

ouverts, expansifs et sociables. La densité de la vie associative, des confréries, des cercles et des chambrées constitue ce que Maurice Agulhon nomme, après Fernand Benoît, la sociabilité. Grâce à elle, les idées politiques avancées pénètrent les campagnes, via, par exemple, les jeunes hommes de la petite bourgeoisie ayant côtoyé, à Toulon, Flora Tristan et ses émules. Cette analyse de la sociabilité est publiée dans Pénitents et francsmaçons, qui est sa thèse complémentaire : parue une première

femmes sont bcp moins nb que les hommes ds les confréries (qui sont associées aux corporations ; une confrérie regroupe des hommes ayant le même métier et qui doivent s’entraider en cas de coups durs : elle organise les funérailles de ses membres et vient en aide à leurs veuves et leurs orphelins) ; à Rouen, pour la 1ère moitié du XVIe s, 6 confréries sur 37 mentionnent la présence de femmes et tjrs en petit nb ; il existe à Lyon en 1500 une confrérie de femmes mais elle a disparu en 1540 ; les jeunes

L'EGLISE c.Les chapelles Chapelle Saint Esprit : Elle est seulement citée une fois, par le coutumier de 1835, où le troisième jour des Rogations on se rend à la chapelle du Saint-Esprit. Dans le village, elle devait servir de chapelle pour une confrérie de Pénitents. Elle abrite aujourd’hui le local du Syndicat d’Initiative. Extrait de :http://www.daniel-thiery.com/index.php/17-etudes-alpes-de-haute-provence/eglises-et-chapelles-rurales. Photo extrait :http://dignois.fr/Quinson-cite/ Chapelle Sainte-Maxime

On rappelle encore que Marc-Antoine, désireux de se faire recevoir avocat, ce qui n’était possible, pour lui, qu’en abjurant la religion réformée, avait résolu d’imiter son frère Louis ; qu’il fréquentait les églises, était assidu aux offices des Pénitents Blancs et devait prochainement se convertir au catholicisme. N’est-ce point au cours d’une scène, causée par son dépit et sa colère de ne pouvoir empêcher cette nouvelle conversion qui allait lui entraîner les frais si vexants d’une nouvelle

obligation. Curé généralement sévère au confessionnal, parfois s’inspirent des Instructions aux confesseurs de Charles Borromée, allant jusque refuser l’absolution. Les prêtres les plus compréhensifs sont qualifié de laxistes. Confession difficile pour le pénitent car le curé est un familier, il préfère donc se confesser aux missionnaires de passage. La vie des paroissiens est régie par un calendrier liturgique mis en place à partir du rythme de vie des paysans : ce qu’on appelle le calendrier agro-liturgique

pureté des pères du désert. C’est une fraternité très hiérarchisée qui est constituée en grande partie de membres du clan Arnauld. Ils s’installent en 1639, Antoine Le Maitre et Simon Le Maître de Séricourt sont les principaux pénitents. En 1643, ils ne sont que 6 pénitents. Mais la 11 Richardt, A. (2011). Le jansénisme de Jansénius à la mort de Louis XIV (2e éd). Paris (France): F.-X. de Guibert. publication De la fréquente communion va augmenter leur nombre, atteignant alors une quinzaine de

religieux qui en appelle à l'extermination des forces démoniaques, des hérétiques • les juges sont des coupe-jarrets fanatisés, au service d'une croisade contre les factieux et séditieux (les « bonnets » sont une allusion aux processions des confréries de pénitents au visage encagoulé, ce qui était le cas des feuillants ou capucins) • les juges sont les sectateurs de la sainte Eglise apostolique et romaine, ils se considèrent comme les instruments de la Providence divine, d'une justice providentielle

calviniste, et s'il avait attenté sur lui-même, il devait être traîné sur la claie; on l'inhuma avec la plus grande pompe dans l'église Saint-Étienne, malgré le curé, qui protestait contre cette profanation. Il y a, dans le Languedoc, quatre confréries de pénitents, la blanche, la bleue, la grise, et la noire. Les confrères portent un long capuce, avec un masque de drap percé de deux trous pour laisser la vue libre: ils ont voulu engager M. le duc de Fitz-James, commandant de la province, à entrer dans