Confrontation Antigone Et Créon

plus juste vie du conflit qui oppose les personnages. Ainsi dans Antigone, Ismène et sa sœur présentent un portrait antagoniste et radicalement différent de leur oncle Créon. Ismène voit en son oncle un être puissant et soumis aux lois du pouvoir tandis qu'Antigone nie son pouvoir en le rendant inexistant dans ses répliques. On voit donc s'établir un conflit entre une âme soumise et faible et une femme forte et livre. La confrontation des deux personnages met à jour leur caractère et interdit au spectateur

plus juste vie du conflit qui oppose les personnages. Ainsi dans Antigone, Ismène et sa sœur présentent un portrait antagoniste et radicalement différent de leur oncle Créon. Ismène voit en son oncle un être puissant et soumis aux lois du pouvoir tandis qu'Antigone nie son pouvoir en le rendant inexistant dans ses répliques. On voit donc s'établir un conflit entre une âme soumise et faible et une femme forte et livre. La confrontation des deux personnages met à jour leur caractère et interdit au spectateur

avait quelque chose d’archaïque et d'inouïe dans son mélange de grandiose et d'une grande simplicité en même temps donc de façon général et dans toutes les pièces ce qui est mis en scène est du monde des hommes et des dieux. Il y a toujours une confrontation entre l'homme et les forces divines. Dans son théâtre, l'homme est toujours en quête de justice et est responsable de leurs actes et de leurs destins. Les hommes en fonction des devoirs qui les pressent et les stimulent. Son théâtre est peu psychologique

dans des circonstances mal connues. Pour les suppliants, Œdipe est le seul à pouvoir faire toute la lumière sur le fléau qui ravage la ville. Mais Œdipe avait prévenu la demande du prêtre et envoyé son beau-frère, Créon, se renseigner auprès de l'oracle de Delphes. À son retour, Créon explique que le dieu Apollon est courroucé par la mort de Laïos, qui n'a pas été élucidée et dont le meurtrier court toujours. Œdipe se déclare prêt à aller jusqu'au bout afin de découvrir la vérité et de châtier le

des dieux contre l’exigence politique, incarnée par Créon. Deux fois, Antigone ensevelit son frère, deux fois, en conséquence, le conflit se concrétise dans un affrontement sur scène entre Antigone et le représentant de l’ordre social. Anouilh, vingt-cinq siècles plus tard, exploite cela sous une autre forme, plus complexe et d’autant plus intéressante que, tout en accomplissant son devoir de roi en lendemain de guerre, Créon veut sauver Antigone (le roi est alors aussi le siège d’une lutte intérieure)

n'entretenir qu'un lien minime avec son créateur ; certes, elle est miroir d'une pensée, mais il s'agit de la pensée du public. Enfin, nous prouverons que s'il y a présence de l'auteur, c'est moins par le discours d'un seul personnage que dans la confrontation des discours permis par le genre théâtral. I. ANTITHÈSE. On peut tout d'abord envisager le théâtre comme le fruit d'une subjectivité. Toute une réflexion critique s'est en effet attachée à démontrer la présence ou du moins les marques d'une

de l'intervention accidentelle d'un facteur qui — selon les lois constitutives de l'univers de la pièce — aurait pu ne pas intervenir9. » La grandeur du héros tragique vient de ce qu'il assume son destin : Antigone, fidèle à la loi divine, sait que sa désobéissance à un ordre du roi Créon (qui a entre autres buts celui de consolider son pouvoir civil) est passible de mort et elle accepte dignement cette mort. La notion de faute est particulièrement délicate à cerner puisque des considérations

des dieux contre l'exi-gence politique, incarnée par Créon. Deux fois, Antigone ensevelit son frère, deux fois, en conséquence, le conflit se concrétise dans un affrontement sur scène entre Antigone et le représentant de l'ordre social. Anouilh, vingt-cinq siècles plus tard, exploite cela sous une autre forme, plus complexe et d'autant plus intéressante que, tout en accomplissant son devoir de roi en lendemain de guerre, Créon veut sauver Antigone (le roi est alors aussi le siège d'une lutte intérieure)

tragédie grecque : Lecture n°1 Sophocle, Antigone Les deux frères qui luttaient pour le trône de Thèbes, Polynice et Etéocle, ont été tués au combat. Créon est donc le nouveau maître de la ville. Polynice tombera en disgrâce, tandis que le corps d'Etéocle sera honoré. Cela signifie que la dépouille du frère rebelle ne peut être parée des rites funéraires sacrés, et qu'elle va être laissée sans sépulture, à la merci des charognes. Ismène et Antigone sont les soeurs des défunts, et désormais

malheur. Cette erreur peut prendre des formes variées, mais elle est souvent associée dans les tragédies grecques au terme d’hurbis, un terme qui désigne la démesure, conduisant le héros tragique à vouloir dépasser les limites de sa condition, comme Antigone par exemple qui se détournera des lois humaines au profit des lois divines, l’élevant ipso facto au rang de surhumaine. En ce sens, Médée semble convenir à cette définition d’Aristote qui suggère au héros tragique l’accomplissement d’un acte irrémédiable