Conscient De Ses Actes

atténuantes. Se pose ainsi le problème de la conscience de nos actes ou de nos paroles et de leur portée : sommes-nous responsables alors que nous avons agi sous une influence telle qu’elle a obscurcit notre conscience ? Inversement, n’est-ce pas nier totalement notre conscience que de se donner des excuses ? Si la conscience nous donne une connaissance de nous-mêmes et de notre rapport au monde, elle nous oblige à « répondre » en retour de nos actes, la conscience semble inséparable de la responsabilité

utopique, devons-nous pour autant y renoncer ? Depuis toujours l’homme croyait se connaître, il se pensait être maître de sa maison, conscient de tout, rien ne pouvais lui échapper. D’ailleurs Descartes fait de la conscience la clé de tout, pour lui chaque être humain est transparent, c'est-à-dire que l’homme est conscient de soi et du monde qui l’entoure. Mais voilà que tout va changer dans les années 1885, quelqu’un remet en question le raisonnement de Descartes. En effet

que le sujet conscient, manipulé par des forces qui lui échappent, pourrait ne pas être responsable de ses choix et de ses actes. Alors, s’il existe en nous des forces puissantes que nous ne connaissons pas, peuvent-elles nous faire agir à notre insu, d’une manière immorale ? Est-il possible et légitime de ne pas assumer ses actes et de ne pas reconnaître ses fautes, en invoquant la présence en nous d’un « étranger » qui endosserait la culpabilité et disculperait le sujet conscient que nous sommes

à la question, il est important de distinguer ce qu'est la liberté et la responsabilité. La liberté, c'est le fait d'avoir des droits, de pouvoir faire ce que bon nous semble et donc de choisir nos actes. Tandis que la responsabilité, c'est le fait d'être conscient et d'assumer pleinement nos actes, nos décisions, etc. Selon E. Kant, la liberté est directement liée à la conscience, et à la responsabilité envers les autres. Nous pouvons aussi remarquer que chaque être vivant est libre mais que cette

parallèles mais indépendants : 1 - Le conscient : - Sorte d'enveloppe de surface située à la périphérie de l'appareil psychique qui reçoit les informations provenant de l'extérieur et de l'intérieur. - Le rôle principal qui lui est attribué est celui de la perception. 2 - L'inconscient : - Rempli des contenus fortement chargés d'énergie affective dont la censure ou refoulement refuse l'accès à la conscience. - Il n'obéit pas aux mêmes lois de fonctionnement que le conscient. Ces lois sont appelées processus

conscience, l’homme parvient à se détacher du monde à la différence de l’animal. Par elle, non seulement il entre en relation avec le monde et les autres mais encore il se saisit comme le sujet des actes qu’il pose. Ainsi, l’homme semble avoir une claire lucidité de ce qu’il est et fait. Mais tous les actes que l’homme pose sont-ils toujours guidés et éclairés par la conscience ? Le sujet humain est-il toujours maître et possesseur de lui-même ? Il ne le semble pas comme l’atteste l’hypothèse freudienne

conséquence, accéder à notre conscience, continueraient néanmoins d'agir, en nous poussant à poser des actes qui nous échapperaient. On comprend dès lors la difficulté que peuvent avoir des esprits soucieux d'objectivité scientifique à admettre l'existence de telles représentations : il leur manquerait la propriété fondamentale reconnue jusqu'alors à toute représentation, celle d'être consciente ! Descartes ne tenait-il pas pour certain que "nous ne saurions vouloir aucune chose que nous ne percevions

L’être humain est maître de la plupart de ses actions mais certaines d'entre elles peuvent échapper au contrôle de sa volonté. Est-ce à dire qu'on peut ne pas savoir ce que l'on fait ?" I/ Nous sommes conscients de nos actes II/ Pour me rendre compte de ce que je fais, je dois réfléchir à mes actes III/ Notre inconscient joue des tours à notre conscience Extrait du document: A priori, les humains savent ce qu'ils font car ils ont la capacité de penser. La véritable grande différence entre nous

(ex ; sac de billes) identité de l’être vivant #identité d’une personne conscience de soi, rapports avec soi même identité d’un individu=être distinct des autres qui ne se rapporte pas facilement a soi même de manière consciente différences entre 2 individus= corporelles problème= on pourrait avoir l’impression que tout change en nous et pas simplement notre corps (Hume) réponse de Locke= la seule chose qui fait qu’il s’agit toujours de moi-même c’est que je

sur elle-même la vérité du sens de ses pensées ou de ses actes. Il faut la chercher ailleurs, dans le corps, dans les structures sociales ou dans nos instincts. La trilogie des critiques du 19e a fait subir trois grandes blessures narcissiques à la conscience et à l’humanité prétendant à une totale souveraineté de la raison. - Spinoza l’Ethique : L’idée de liberté comme illusoire. L’homme croit être libre car il a conscience de ses actes mais il ne connaît pas les causes qui le déterminent, les