Conseil Constitutionnel Michel Troper

Charles De Gaulle a su à la fois analyser le passé et se projeter dans l’avenir. D’une part il doutait des parlementaires : « … La rivalité des partis revêt chez nous un caractère fondamental, qui met toujours tout en question et sous lequel s’estompent trop souvent les intérêts supérieurs du pays » (discours prononcé à Bayeux, le 16 juin 1946). Cette réflexion le mènera à la conception d’un chef de l’Etat « arbitre au-dessus des contingences politiques » qu’il instituera en 1958. D’autre part, il pressentait

Droit constitutionnel Mr ISSERT La Vème république est un régime « sui generis » c'est-à-dire un régime qui se suffit à lui-même et qui n’a pas de précédent. Le chef de l’Etat Français à une légitimité électorale et des attributions sans égale, de plus il est irresponsable (différence avec de chef de l’Etat Américain qui a lui une responsabilité pénale : procédure de l’empeachement). En France, le Président de la République est assuré d’avoir une majorité de soutien au sein de l’Assemblée Nationale

Droit constitutionnel II La constitution de 2012 ne ressemble plus du tout à celle de 1958. On parle de la constitution de la Vème république. On utilise cette expression pour deux raisons: car il y a eu quatre constitutions avant. car on tient à souligner que notre constitution s'inscrit dans une tradition constitutionnelle. On parle aussi de la constitution du 4 octobre 1958. La raison est juridique. La date d'une constitution est la date de sa promulgation. C'est une appellation

peine dégagée par la CEDH. Cette dernière est dégagée à partir de l’article 7 CESDH qui prévoit la garantie de la légalité pénale – garantie qui est indérogeable dans le cadre du système conventionnel. Cette notion est aussi autonome chez le Conseil constitutionnel qui a recours lui à la notion de sanction ayant le caractère de punition. Concernant ce caractère insaisissable de la peine, l’enjeu fondamental de la notion de peine est d’enclencher les garanties qui sont portées par la légalité criminelle

* §1. La souveraineté comme fondement traditionnel de l'ordre constitutionnel * A. La souveraineté du peuple concurrencée par les exigences liées a la protection des droits fondamentaux * B. La souveraineté de l'Etat concurrencée par le développement d'entités et de règles supranationales * §2. Les règles relatives à la révision de la Constitution * Les articles utilisés pour la révision : * 1. La procédure de révision prévue par la Constitution * a) Les procédures de l'article

Ce référendum de la rénovation des institutions faisant écho de la tentative de transcription des idées réformistes des années 1930. Il est vrai que dans le milieu de la IIIème République (1890) il y a eu la naissance du courant révisionniste constitutionnel car le fonctionnement était déséquilibré pour cause de conflit entre le législatif et l’exécutif. Certes ce conflit date de la mort du roi c’est-à-dire le 21 janvier 1793 puis c’est cela qui pose le problème de la légitimité des deux organes.

fréquente, même si elle est moins pertinente que la précédente. C’est celle qui explique, comme le faisait Michel DEBRE devant le Conseil d’État en 1958, que le régime présidentiel se caractérise par un Président fort qui domine les autres organes constitués. Ces deux présentations sont certainement livresques parce qu’elles ne rendent pas fidèlement compte de l’organisation constitutionnelle et du fonctionnement effectif du régime présidentiel américain (I). Mais rien n’empêche de formuler une autre

relative aux lois de finances (appelée ordonnance organique). Très favorable à l'exécutif, le texte, adopté peu après l'instauration de la Cinquième République, n'avait pas été voté par le Parlement et avait été dispensé de l’examen devant le Conseil constitutionnel. Ensuite, le Parlement n'avait pas eu les moyens d'imposer une révision. Dans la pratique, cette ordonnance présentait plusieurs avantages. Les lois de finances étaient adoptées en temps et en heure : le Parlement devait travailler en temps

d'une administration (Administration Obama) et en France, on ne parle pas d'administration mais plutôt d'emploi à la discrétion du gouvernement. En effet, ces postes sont dirigés par des hommes et des femmes (parité) qui sont nommé par décret en conseil des ministres par le Président de la République (décret présidentiel). PB – (en reprenant la dernière problématique) Arrière plan juridico-politique qui fait qu'il faut s'attendre que l'élu du peuple renouvelle les membres NON A LA BONNE GOUVERNANCE

le referendum souffre d’une faiblesse congénitale ; car dans un referendum le oui est singulier, et le non est au pluriel ». Objectivement, le referendum peut se définir comme un vote direct sur une proposition de nature législative ou constitutionnelle selon les modalités définies par la loi, ce projet est alors approuvé ou rejeté. Cette notion est à mettre en parallèle avec celle de démocratie qui se veut plus être un idéal difficilement définissable. Cependant, étymologiquement, la démocratie