Conservateurs et réformistes européens

1 Faut-il prendre le politique au tragique ? Édouard Delruelle Certains trouveront curieux que j’entame une réflexion sur le tragique en politique en évoquant le Traité Constitutionnel européen et les débats qu’il a suscités en 2005 au sein de la gauche européenne. Il est pourtant assez révélateur de la question que je voudrais aborder. On doit remonter loin dans le temps (dans mon souvenir, jusqu’au débat sur l’installation des missiles « Pershing » en 1984) pour voir les intellectuels progressistes

industrielle plus lente qu’en Angleterre. Espagne = XIXème-XXème : guerres civiles et coups d’Etat. A partir de 1960 : Franco donne la priorité à la croissance économique pour légitimer son régime. Suède = Ressources en bois et mines. Socialisme réformiste = économie de marché + redistribution des revenus par l’Etat providence. Système efficace jusqu’en 1970, puis recul à cause des crises et de la concurrence mondiale. 1991-1992 : crise bancaire entrainant une violente récession en Suède. Elle a

pouvoir sur un autre. Elle pallie le souci d’arbitraire du pouvoir, résout les conflits institutionnels, et garantie les droits fondamentaux. A l’inverse, la place du pouvoir juridictionnel est historiquement minimisée dans le modèle européen. Le modèle européen Si la Grande Bretagne est marquée par la reconnaissance ancienne de l’indépendance des juges, et la logique d’un droit dit de Common law, elle a de longue date consacrée l’implantation du pouvoir juridictionnel. Au contraire

rapport à la seconde ; lorsque Pierre Hervé, communiste influent, fut exclu du Parti pour avoir osé réclamer davantage de démocratie, Sartre ajouta sa voix au chœur du Parti pour condamner Hervé et l’accuser de n’être qu’un écrivain médiocre et un réformiste. Ayant fait le serment de haïr sa propre classe et ayant décidé de soutenir les ouvriers français, dont la majorité étaient au PCF, Sartre pendant cette période s’aligna sur les positions du Parti et soutint l’Union soviétique. En intégrant l’exigence

b) La conférence d’Helsinki = Première CSCE[1], qui rassemble tous les états européens, y compris l’URSS, plus les USA = Ouverture en 1973 et achèvement avec la signature des accords d’Helsinki en 1975 1. Contenu des accords ← Garantie du statu quo en Europe ⇨ Affirmation de l’inviolabilité des frontières européennes et renonciation au recours à la force dans le règlement des conflits éventuels

un important sujet de friction entre l’Est et l’Ouest b) La conférence d’Helsinki = Première CSCE1, qui rassemble tous les états européens, y compris l’URSS, plus les USA = Ouverture en 1973 et achèvement avec la signature des accords d’Helsinki en 1975 1. Contenu des accords Garantie du statu quo en Europe Affirmation de l’inviolabilité des frontières européennes et renonciation au recours à la force dans le règlement des conflits éventuels C’est une sorte de traité de paix de la 2ème guerre

commune, surreprésentation des petites communes( élu ruraux de l’époque ont une sociologie particulière, se sont pour l’essentiel des notables). Gambetta fait le pari de républicaniser les campagnes. Le sénat à une forme de garantie d’être conservateur via son mode de recrutement, il faut que le sénat ait un rôle important pour qu’il puisse jouer son rôle de frein. En matière législative le sénat à le même rôle que la chambre des députés, les sénateurs peuvent proposer des lois, ils votent les

principalement les B. qui donnent donc priorité à leurs désirs. Il existe trois grandes fractures liées aux évènements de ce siècle : Révolution vs Anti-révolution, cléricaux vs libéraux et anticléricaux vs conservateurs, industriel et agricole. Donc deux grandes lignes : cléricaux-antirévolutionnaires-conservateurs-agricoles et libéraux-révolutionnaires-industriels-anticléricaux 3.4. La question du suffrage Diff étapes avant de parvenir au suffrage universel aux alentours de la WWI. Suffrage censitaire :

de Russie (Tilsit), assurent à la France sa domination sur une vaste partie de l’Europe. Mais Napoléon pense toujours à l’Angleterre, protégée par les mers, et l’empereur décide en 1808 d’instaurer un blocus économique, interdisant tout commerce européen avec les Iles britanniques. En 1809, Napoléon remporte à nouveau une victoire à Wagram, contre les Autrichiens, ouvrant les territoires de l’Adriatique à l’empire français. En 1811, cet empire a atteint son apogée, les membres de la famille de Napoléon

de Russie (Tilsit), assurent à la France sa domination sur une vaste partie de l’Europe. Mais Napoléon pense toujours à l’Angleterre, protégée par les mers, et l’empereur décide en 1808 d’instaurer un blocus économique, interdisant tout commerce européen avec les Iles britanniques. En 1809, Napoléon remporte à nouveau une victoire à Wagram, contre les Autrichiens, ouvrant les territoires de l’Adriatique à l’empire français. En 1811, cet empire a atteint son apogée, les membres de la famille de Napoléon