Constitution Civile Du Clergé

les deux classes privilégiées exemptées d’impôt : la noblesse et le clergé. L’ordre du clergé dispose effectivement de ressources importantes : 10% des terres (souvent parmi les meilleures) et 10% des impôts au moins (la dîme plus des impositions exceptionnelles). A ses débuts, la Révolution française ne présente absolument pas un caractère anti-catholique ou anti-papiste. Elle met à disposition de la Nation des biens du clergé considérés comme non nécessaires au culte. Les prêtres constituent une

soumission des sujets à sa majesté le roi, qui ici est Louis XVI. Le peuple est divisé en trois ordres : qui sont la noblesse, le clergé et le tiers-états. A cette époque, la France connait une importante crise économique et financière puisque l’Etat dépense plus, qu’il ne gagne. Il y a aussi une hausse des impôts, ainsi qu’une révolte du peuple contre le Roi, création de la Constitution, et la création de la première république… La France connait donc des crises : crise économique, sociale, financière et

doléances. 5 mai 1789 : ouverture des états généraux. Les états généraux s'ouvrent à Versailles. Cette ouverture va décevoir les députés du tiers état car ni Necker ni le roi n'aborde le thème des réformes ou encore la mise en place d'une constitution. Seuls les problèmes financiers du royaume sont abordés. Une querelle éclata en ce qui concerne les conditions de vote, soit le vote s'effectuera par ordre ou par tête. La réponse à cette querelle n'est pas évoquée à ce moment-là. 17 juin 1789

mathématiques, de chimie, de chirurgie et sera reconnu par les Encyclopédistes. Il condamnera par contre l'Esprit des Lois de Montesquieu et la franc-maçonnerie. Pie VII souscrira à l'encyclopédie. Clément XIII mettra l'encyclopédie à l'index poussé par le clergé français qui pense qu'elle contient des germes anti-chrétiens (ce qui était plus que des germes pour les articles d'Holbach). Les philosophes des lumières ne seront pas foncièrement athées mais plutôt déistes : une religion naturelle conforme à la

Eglise nationale ? 1) Les biens nationaux: la dépossession de l'Eglise Le 2 novembre 1789, les députés français ont voté la nationalisation des biens du clergé. Elle se traduit par le transfert virtuel des titres de propriété à la Nation ainsi que par la suppression de la dîme, un impôt annuel prélevé par le clergé sur le Tiers état. En contrepartie, sur une suggestion de Mirabeau, l'État s'engage à prendre à sa charge l'entretien des ecclésiastiques, les frais du culte et aussi

mettre les biens du clergé à la disposition de la nation pour combler le déficit de la dette. 13 au 19 février 1790 : interdiction des vœux solennel, suppression des couvents et les communautés religieuses. Edit de 1787 reconnait aux protestants tous les droits civils et publics avec le droit d’exercer toutes les professions (sauf charges municipales, enseignement public et magistrature). 24 décembre 1789 : constituante vote l’admission des non catholiques aux emplois civils et militaires. Chez

n’acceptait pas la Bulle. Quand Boyer meurt octogénaire en 1755, l’Eglise de France est en feu à cause des billets de confession et des refus de sacrements. II. Un « nouveau » jansénisme ? 1. Le richérisme. Beaucoup de membres du bas clergé furent aussi hostiles à la bulle et se rassemblèrent en un courant ecclésiologique : le richérisme, du nom de son fondateur, Edmond Richer (1559-1631). Dans son traité de 1611 sur les pouvoirs ecclésiastique et monarchique, le De Ecclesiastica et

l’abbé Grégoire, curé et député qui avait participé à la rédaction de la constitution civile du clergé fut élu évêque constitutionnel et devint le chef de l’église constitutionnelle de France. La plupart des réfractaires prirent le parti de la contre-révolution. Dès lors, une forte tension se développa entre les ecclésiastiques et les patriotes. De très nombreux catholiques, paysans, artisans ou bourgeois qui avaient soutenu le Tiers Etat rejoignirent ainsi l’opposition. Les prêtres perdaient leur

premier consul de (1799-1804) empereur de (1804-1815). Il est consul apres le coup d'etat du 18 Brumaire met un terme a la période révolutionnaire, il a un bouleversemant institutionnel, car il ya un en reforcement de l'executif sur le legislatif,constitution de l'an VIII ( 13 decembre 1799). Le consulat inaugure vers un auto pouvoir, vers l'empire. Il y a 3 aspects majeur a retenir: - La defonnctionnalisation des prêt - Rupture avec Rome - Déchristiannisation du pay L'etat veut mettre en place

le trône et l’autel, l’un soutenait l’autre malgré les différents qui ont pu les opposer (gallicanisme sous Louis XIV, l’affaire des Templiers sous Philippe le Bel). La Révolution a mis fin à cette union par une politique anticléricale (constitution civile du clergé, confiscations des biens de l’Eglise) ! À la suite de la Révolution, Napoléon ne favorisera pas davantage le catholicisme : c’est le Concordat de 1801. Avec la restauration de la monarchie, les catholiques espèrent une restauration du catholicisme