Constitution Civile Du Clergé

LA CONSTITUTION CIVILE DU CLERGE La Constitution civile du clergé est un décret qui fut émis le 12 juillet 1790 par l’Assemblée nationale. C’est un texte officiel destiné à la population ecclésiastique du royaume de France. L’axe principal de ce décret fut la fonctionnarisation de l’Eglise, suite à la nationalisation des biens du clergé. Modifiant le fonctionnement du clergé, cette nouvelle constitution souleva de nombreuses controverses qui eurent d’importantes conséquences. Après avoir

Contre la constitution civile du clergé (27 novembre 1790). Il est fort probable qu'aucun constituant n'avait en juillet 1789, l'intention de modifier l'organisation de l’Église de France, mais les réformes que l’Assemblée entreprit dès le début d'août 1789 se répercutèrent sur l’Église. La nuit du 4 août supprima tous les privilèges de l’Église, ensuite, le 2 novembre, dans un but de rétablir la situation financière, les biens du clergé sont vendus et mis à la disposition de la nation. Au

financières et disciplinaires du clergé. Le gallicanisme a survécut pendant plusieurs siècles, on peut néanmoins constater que son influence diffère selon les siècles. Du XVème au XVIIème siècle on assiste à l’évolution jusqu’à l’apogée du mouvement (I) puis à son évolution après la révolution (II). I) Du grand schisme à l’apogée du Gallicanisme Durant cette période on assistera au début du gallicanisme (A) puis à son apogée avec la Déclaration du Clergé de France, de Bossuet (B).

la justice civile. Les cahiers réclament des garanties sérieuses en faveur de la liberté: ils demandent qu'aucun citoyen ne soit arrêté ou contraint de passer devant le juge, sauf en cas de délit. Que tout individu arrêté soit interrogé dans les 24 heures. Les cahiers demandent aussi la suppression de la torture, et la suppression des supplices barbares qui viennent s'ajouter à la peine de mort. . Le 17 août 1789, Nicolas Bergasse avait présenté, au nom du comité de la constitution, un rapport

statut privilégié ; le clergé, auparavant respecté en tant qu’ordre, perd son influence politique ; un véritable schisme divise l’Eglise catholique française pendant presque dix ans ; enfin la France entre dans une période de laïcisation longue d’un siècle. Qu’est-ce qui, dans le comportement du clergé français et de l’Eglise romaine, a fait que les révolutionnaires ont versé dans une déchristianisation violente, et ce même après avoir connu le soutien de ce même clergé ? Ce sont les questions

L1 – AES – Dissertation d’Histoire La Constitution civile du Clergé Avant la Révolution de 1789, la Société française est organisée en trois ordres aux fonctions distinctes issus du Moyen-Age : le Clergé (anciens Oratores), la Noblesse (Bellatores) et le Tiers-Etat (Laboratores). L’Eglise est considérée comme le premier ordre : il est très étroitement associé à la monarchie par son origine « de droit divin » et il a un rôle fondamental dans la société. L’Eglise a une mission d’assistance :

et de l’Etat en 1801 ? Sommaire : I) De 1789 à 1792 des tensions naissent entre l'Eglise et l'Etat - pages 2, 3. A. La situation de l'Eglise en 1789 laisse apparaître l'émergence de tensions B. Un clergé d'abord tolérant face aux réformes de l'Etat C. La Constitution civile du clergé de 1790 marque une véritable déchirure II) De 1792 à 1794 l'Eglise et l'Etat s'affrontent dans une crise violente – pages 4, 5. A. Les prêtres sont sévèrement persécutés de 1792 à 1794 B. L'armée

religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi ». Dans le but de financer la Révolution, un décret de novembre 1789 met les biens du clergé à la disposition de la Nation (=nationalisation des biens du clergé). Le 12 juillet 1790 la Constitution civile du clergé est promulguée. Cette loi présente des aspects positifs pour l’Eglise (réorganisation des diocèses ; revenu des ecclésiastiques assuré par l’Etat ; le pape se voit défini comme "un

aux biens ecclésiastiques aliénés conte la fonctionnarisation du clergé. Le contexte historique de ce Concordat fut très délicat, elle exige qu'elle soit rappelée la situation de l'Église en France sous la Révolution. Avec l'abolition des privilèges du 4 août 1789, le clergé n'existe plus en tant qu'ordre et ne reçoit plus la dîme. Le 2 novembre, ses biens sont nationalisés. Le 12 juillet 1790 est votée la Constitution civile du clergé, qui abroge le régime Concordataire de 1516, et à laquelle les

l'homme et du citoyen 5-6 octobre : Marche des Parisiennes sur Versailles 2 novembre : Les biens du clergé sont confisqués 1790 19 juin : Abolition de la noblesse héréditaire 12 juillet : Constitution civile du clerge 14 juillet : Fête nationale de la Fédération 1791 02 mars : Loi d'Allarde abolisant les maîtrises et les jurandes 10 mars : Pie VI condamne la Constitution civile du clergé dans sa bulle "Quod aliquantum" 14 juin : Loi Le Chapelier interdisant les "coalitions ouvrières"