Conte Distrayant

Carlière P168-169 : « Je change la thèse…dans leur expression » Introduction Au 18ème siècle, le conte philosophique est un genre d'apologue qu’utilisent fréquemment les philosophes des Lumières. Il a pour but d’instruire et de faire réfléchir de façon distrayante les lecteurs. Diderot, considéré comme le plus novateur de ces auteurs, a écrit le conte Madame de La Carlière en 1773. Ce conte met en scène une jeune veuve qui fait jurer fidélité absolue à son second mari devant témoins comme condition

: entre leurs dents. (5) Sur leur foi : qui se fiaient avec sûreté à leur parole. (6) Un seul : pas un seul. ÉTUDE ANALYTIQUE Introduction Comme le conte philosophique, la fable est un apologue. En effet, c’est un récit distrayant qui contient une morale, parfois implicite. Dans ses fables, le narrateur a le regard scientifique surplombant d’un zoologue ; cela donne l’impression qu’il domine, qu’il maîtrise les défauts humains et qu’il

L’auteur d’un conte, d’une fable ou d’un apologue a plusieurs buts : intéresser son lecteur, le faire réfléchir et lui donner un regard critique sur la société dans laquelle il vit. Comme le disait Voltaire « tous les genres sont bons sauf les genres ennuyeux ». En effet, le lecteur préfère lire un texte intéressant, qui relate les aventures et péripéties d’un personnage. Dans Candide, le héros est convaincu que « tout est au mieux dans le meilleur des mondes » et pourtant les catastrophes

défendre un point de vue ? En essayant de répondre à cette question, je vais premièrement évoquer les principaux avantages et deuxièmement les principaux inconvénients de l’apologue. L'apologue raconte une histoire fictive, distrayante, mettant en scène objets, animaux ou humains dans des situations souvent cocasses, mais il est également porteur d'un enseignement moral ou, parfois, politique ou religieux. Le Grec Ésope, qui est considéré comme le fondateur du genre, écrivait

me sers d’animaux pour instruire les Hommes » disait Jean de la Fontaine, en effet ce dernier critiquait certaines personnes populaires ou toute une société, à travers les animaux, pour éviter la censure. Ce choix donne une ambiance positive et distrayante au texte, notamment pour les enfants, car la présence de bêtes diverses leur donne envie d’en savoir plus mais aussi les fait rêver, et leur fait imaginer un monde. Faire une personnification à l’aide d’animaux peut tout autant amuser les adultes

Sujet : Expliquer ce qui, dans un apologue – fable, conte, utopie,... – peut susciter plaisir et intérêt chez le lecteur. Introduction : L’apologue est une histoire courte à travers laquelle il nous est donné une ou plusieurs leçons. Il se présente sous diverses formes telles que la fable, le conte ou l’utopie, mais quel que soit sa forme il garde le même objectif, nous communiquer un message grâce à une morale, tout simplement, comme le dit La Fontaine, ses fables ont pour but de « plaire » et

Voltaire, L'Ingénu, ch. I, l'incipit depuis : « Le bruit se répandit bientôt... » à : « … parut très joli à tous les convives ». (L'INTRODUCTION) On n'apprécie véritablement une œuvre littéraire que dans son intégralité, ce qui vaut pour L'Ingénu, conte philosophique de Voltaire paru en 1767. Il faut aller jusqu'au bout de l'intrigue pour en comprendre toute la portée et son climat plus dramatique que les contes qui l'ont précédé. L'ingénu se termine comme un roman sentimental. Pourtant, le chapitre

essentiellement ses avantages. Dans une deuxième partie, nous allons montrer les quelques difficultés de compréhension que peut engendrer l'apologue. L'apologue a deux principales fonctions : Allier l'utile à l'agréable. Il véhicule des idées tout en distrayant le lecteur. Pour l'aspect plaisant, l'auteur peut avoir recours à certains registres littéraires tel le merveilleux : Dans l'Aventure du Pélerin de Jacques Cazotte, le monde magique captive le lecteur ce qui n'est pas sans rappeler les contes de

puis dans une seconde, nous nous intéresserons aux limites de la fiction. La fiction permet de faire connaître la position de l’auteur au grand public. En effet, elle suscite le plaisir du lecteur en le captivant par l'intrigue tout en le distrayant pour provoquer son amusement. Tout d'abord, le lecteur est plongé dans l'intrigue et désire connaître le dénouement : il ira donc jusqu'à la fin de l’oeuvre. On peut citer L’Ami retrouvé de Fred Uhlman, où l’on se demande si Hans, le héros

visent simplement à nourrir les rêves du lecteur. Ils retiennent l’attention sans gros effort de réflexion, ils sont accessible par leur simplicité de vocabulaire et de syntaxe. C’est le cas des romans sentimentaux : ceux-ci rappellent au lecteur le conte de fée où l’héroïne malheureuse est sauvée par le prince charmant. La collection Harlequin s’est spécialisée dans ce type de littérature « à l’eau de rose » qu’elle destine à un public féminin. Ainsi, on vend du rêve aux lectrices dont le quotidien