Conte Philosophique Plaire Et Instruire

registre didactique est souvent employé. B Persuader Persuader, c’est jouer sur la sensibilité et les sentiments du destinataire. Aime-t-il rire de son adversaire, s’en moquer ? Quel est son système de valeurs ? Il s’agit de trouver ce qui pourrait lui plaire, ou au contraire le choquer, de manière à obtenir son adhésion. Ici on déploie tout l’art de la rhétorique et on joue sur divers registres. C Délibérer Délibérer, c’est débattre de deux opinions différentes pour aboutir à une prise de décision.

questions d'ordre social, politique, scientifique, éthique, religieux (valeurs qui doivent guider la vie : bonheur, pouvoir, liberté...). Exemples. Récapitulez les apologues que vous connaissez : fables de La Fontaine ; contes, notamment contes philosophiques de Voltaire ; romans/apologues (Le Petit Prince de Saint-Exupéry, L'Alchimiste de Coelho) ; utopies (l'abbaye de Thélème dans Gargantua, Les Voyages de Gulliver de Swift...). Pensez aussi à d'autres genres de la fiction : pièces de théâtre à teneur

dans les tragédies. Idéal de l’honnête homme (sociable, conversation, simplicité, savoir). Croient en l’existence d’une nature humaine, permanente et universelle. Imitent les auteurs de l’antiquité, analyses psychologiques, moralistes. But : plaire et instruire. Doctrines (abbé d’Aubignac) mises en forme par Boileau dans « art poétique ». Distinction et hiérarchie des genres, vraisemblance (3 unités), bienséance. Les lumières XVIIIe, courant européen qui doit son nom à la métaphore « lumière des

l'auteur de faire appelle à la fiction pour défendre ses idées. Il a, ici, le droit de présenter un autre monde que celui dans lequel il vit ainsi que des personnages totalement inventés. Cette forme d'argumentation se retrouve dans les contes philosophiques, les poésies, les fables ou bien encore les pièces de théâtre. Tout d'abord celle-ci permet aux auteurs d'esquiver la censure car ils ne dénoncent pas directement une chose mais la font passer à travers des éléments de la fiction. Elle leur

première partie nous montrerons que la littérature distrait le lecteur de sa vie quotidienne quand il cherche à fuir la banalité de sa vie. Dans une seconde partie nous allons expliquer pourquoi les romans naturalistes peuvent aussi à la fois éduquer et plaire le lecteur. Le lecteur cherche a s’évader du réel, de sa vie quotidienne, de ses ennuis. C’est pour cela qu’il recherche dans la littérature un moyen d‘émotion et d‘évasion. Le lecteur cherche à se distraire de sa vie quotidienne, il va donc

liberté pour le créateur. Le plaisir de la fiction pour le lecteur. Une façon originale d’instruire, de faire passer sa vision de l’homme et du monde. Les genres de la fiction sont très variés : l’apologue (fables au xviie siècle, contes philosophiques au xviiie siècle), à travers une histoire merveilleuse et mouvementée, délivre un message. Pour Hugo, « le théâtre est une tribune » (Giraudoux, dans La guerre de Troie n’aura pas lieu, plaide pour la paix avant que n’éclate la Deuxième Guerre

en scènes, actes ou encore tableaux. Et ici, on peut voir que c’est sensiblement la même chose qui se produit. On est en présence de « fables » classées dans des « Livres ». B : Un aspect plaisant…. Un inconditionnel des Fables de La Fontaine : Plaire… De ce fait, on comprend mieux un certain registre que l’on trouve dans Les Fables de La Fontaine, qui est l’humour. Et cela justifierai le terme de « comédie » employé dans nos deux vers. En effet, une comédie se développe généralement dans le

inventés (donc fictifs) : ils s’appuient sur l’imagination Ils contiennent une leçon : ils ont donc une vocation didactique. Par conséquent, ils incitent à réfléchir et construire une pensée. Ils ont deux intentions liées : plaire (par le récit/l’imagination) pour instruire Il s’agit de « PLACERE et DOCERE », pour reprendre les principes du Classicisme.Que signifie l’expression « contes vulgaires » ?  A priori, l’expression semble péjorative. Et les vers de La Fontaine nous conduisent dans cette

d'une course. Le gagnant semble évident cependant la finalité est tout autre. La tortue l'emporte entrainant pour moral que pour mener une chose à bien, il vaut mieux agir calmement, de façon réfléchie plutôt que d'agir précipitamment. Le conte philosophique; Celui ci est sous forme de texte un peu plus long mettant en scène plus de personnages, un décors et une situation plus étudier. Il possède d'avantage de registre didactique due à sa longueur, il le fait passer par une situation fantaisiste

de tous les jargons, celui des médecins ou celui des précieux, tous objets de moquerie chez Molière. L’honnête homme, homme social, poli et mesuré, est porteur des valeurs du classicisme. La visée de l’écrivain est souvent morale. Il faut plaire et instruire (« placere et docere »). Ainsi la tragédie se doit de purifier (catharsis) les passions ; la comédie corrige le vice des hommes ; les fables délivrent une leçon. Les moralistes, par leurs portraits (La Bruyère, Les Caractères, 1687) et leurs