Contracyclique

la sous performance française ». Les déficits commerciaux ne traduisent pas forcément une faiblesse économique, pas plus que les excédents ne révèlent un dynamisme. En effet, c’est même le contraire à court terme, car le solde commercial est contracyclique : en période de forte croissance, l’augmentation de la demande intérieure capte une plus grande part de la production domestique, diminuant les exportations, et fait progresser les importations d’autant plus que l’économie est ouverte. En période

suivis par 15 politiques budgétaires nationales divergentes. L'étude du CEPII[6] confirme cette analyse, en se basnt sur une analyse de la situation franco-allemande. Il apparait que la France conduit une politique devenue légèrement plus contracyclique que celle de l'Allemagne, après avoir longuement adopté une politique procyclique. Ces deux pays ont connu une récession en 1993, puis une reprise en 1994 pour ensuite connaitre un ralentissement jusqu'en 1996. Leur croissance avait augmenté jusqu’à

toujours optimale. En effet ce dernier n’a pas su lutter efficacement contre celle-ci, d’où une intervention plus modérée. A) L’Etat n’a pas su lutter efficacement contre la crise La crise des années 1970 a mis en avant que les politiques contracycliques font augmenter fortement l’inflation et le chômage. C’est d’ailleurs ce que souligne Friedman quand il revoit la courbe de Philips mettant en relation l’inflation et le chômage.Pour Friedman, il existe un taux de chômage naturel. Sur le long terme

parle à ce propos de policy mix. Dans l'optique keynésienne, la politique monétaire relève d'interventions discrétionnaires. Il s'agit en fonction des situations de pouvoir discrétionnairement augmenter ou diminuer les taux d'intérêt de façon contracyclique. Ces politique de "stop and go" ont été utilisés en France de 1967 à 1975. 2 - L'efficacité des politiques monétaires est contestée par les monétaristes et les nouveaux classiques. a : Trois critiques à l'égard des politiques monétaires conjoncturelles

internes ou externes dépendent du cycle, ce qui donne plus d’amplitude aux variations des coefficients des risques estimés. Les règles prudentielles ont des objectifs à long terme et peuvent effectivement interférer avec des politiques contracycliques à court terme. Pour remédier à cette contradiction, certains auteurs préconisent de ne contraindre le capital des banques qu’en haut de cycle et non en bas de cycle. On pourrait même penser à des normes flexibles en fonction de la conjoncture(6)

indicatif et ne saurait engager la responsabilité de Comptalia 3/6 DCG 2010 Corrigé de l'UE 5 Economie 1 ère Ecole en ligne des professions comptables 2) Les déficits budgétaires depuis Keynes sont réputées avoir de puissants effets contracycliques. - La dépense publique prend le relai de la dépense privée défaillante , pour relancer l’activité économique sur le chemin de l’expansion. - Face à la crise de 1929, Keynes démontra que l'Etat avait vocation à injecter de la dépense dans le circuit

fonds propres durs (actions et réserves) et un coussin de 2.5% en dessous duquel le superviseur pourra imposer à l’établissement des restrictions (paiement du dividende, rémunérations…). Devrait s’ajouter également un autre coussin, le coussin contracyclique qui sera à la discrétion du superviseur entre 0 et 2.5%. Il sera constitué en période faste pour prévenir les leviers excessifs. 2. Les quatre objectifs de Bâle III : A l’origine de la crise, on trouve notamment la prise excessive de risque

ainsi, avec le budget, d'un instrument efficace pour réguler l'économie, les politiques de relance augmentant la demande pour réduire le chômage et les politiques de rigueur la freinant pour combattre l'inflation. Ces politiques sont dites contracycliques, car elles contrarient le cycle économique et l'atténuent. Intérêts et limites de cette politique : Ensuite, il faut bien que les dépenses supplémentaires de l'Etat soient financées. Si elles sont compensées par la hausse des impôts, leur impact

inciter les établissements à accumuler, à des fins de régulation, des fonds propres en période de reprise de façon à en disposer lors des ralentissements. Une solution simple serait d’établir des 24 Finances & Développement Mars 2009 règles contracycliques en matière de capital social : le ratio fonds propres/actifs augmenterait pendant les phases d’expansion et diminuerait pendant celles de marasme. L’idéal serait que ces règles soient incluses dans les réglementations, et non discrétionnaires

allocations familiales, pension de retraite, revenu de solidarité active) deviennent plus importante du fait de la multiplication du chômage et de la précarité. La baisse des prélèvements obligatoires et la hausse des revenus secondaires ont un effet contracyclique sur l’activité économique : la baisse de la demande est freinée. Inversement, en période d’expansion économique, les prélèvements obligatoires augmentent et les revenus secondaires baissent, ce qui pour effet de freiner la demande et les tensions