Contrainte Poétique

il analyse le théâtre antique et le théâtre contemporain et en tire des principes qui constituent les bases du théâtre classique. Cette réflexion sur le théâtre est alimentée tout au cours du siècle par doctes et dramaturges. Boileau dans son Art poétique en 1674 ne fera que reprendre et résumer en des vers efficaces des règles déjà appliquées. Les règles du théâtre classique C'est la règle de vraisemblance, expliquée plus haut, qui est à l'origine de toutes les règles du théâtre classique. • «

c’est-à-dire qu’il doit se situer le plus près possible de la fin de la pièce, soit juste avant l’épilogue. Que ce soit dans la comédie comme dans la tragi-comédie, le dénouement est heureux, dans la tragédie, il est malheureux. D’après Aristote, la poétique distingue plusieurs espèces de dénouements : les malheureux, les heureux et les mixtes, et les uns et les autres ont été recommandés de préférence, suivant les genres et les sujets. Les Grecs pensaient que les dénouements malheureux conviennent presque

signifie le « chant du bouc ». Cette appellation pourrait être lié au satyre, compagnon de Dionysos, mi-homme mi-bouc, ou bien à la plainte de l’animal mené à l’autel du sacrifice avant les Dionysies.   Aristote (384-322 av. J-C) est l’auteur de la Poétique, ouvrage dans lequel il théorise la tragédie et met le principe de la catharsis : le spectateur, en regardant une tragédie, le spectateur se libère de ses pulsions, fantasmes ou angoisses en les vivant à travers les héros ou les situations représentées

démontrent la "patte" d'un artiste, sa nature singulière. En conséquence, on parle de création artistique, parce qu'il y a une oeuvre. Qu'est ce qu'une oeuvre ? En un sens nous pourrions dire que c'est un travail fini qui, comme le dira Aristote, dans la poétique, à propos de la tragédie, forme une unité comme celle du vivant. Un travail est fini, lorsqu'il est achevé dans ses moindres détails nous rappelle Aristote. Mais il est aussi fini lorsqu'il porte en lui sa fin. Lorsqu'il l'exprime parfaitement. Or

guérison spirituelle. En effet, pour cela, il conseillait la musique ainsi que la danse contre les frayeurs et les angoisses phobiques. Il considérait qu’elle exerce une action calmante sur l’être humain. Aristote affirmera également dans la Poétique, que le théâtre et la musique ont un effet de catharsis, de purification de l’excès des passions humaines.

dimension cachée. Cette dimension est le fil conducteur de l'histoire. L'amour que Phèdre éprouve pour Hippolyte, amoureux de Aricie, alors qu'elle est mariée à Thésée, père d'Hippolyte, est l'élément tragique de la pièce, effectivement d'après la poétique d'Aristote, la tragédie est fondée sur un conflit entre proches. La tirade de Phèdre dans l'acte I scène 3, nous laisse comprendre qu'elle est soumise à son mari et aux obligations de son role de Reine, ce qui est un un danger de plus, en effet

Introduction : La Poétique d'Aristote est un ouvrage portant sur l'art poétique et plus particulièrement sur les notions de tragédie, d'épopée et d'imitation. Il a influencé la réflexion occidentale sur l'art pendant des siècles et a été sujet à de nombreuses inspirations et controverses au cours du siècle classique français. Gérard Dessons est professeur de langue et littérature françaises à l'université Paris 8, où il travaille sur la poétique, la théorie du langage et la théorie de l'art.

héros appartiennent le plus souvent à l’univers de la mythologie et des légendes. Les héros sont parfois mi-hommes, mi-dieux. D’après la Poétique, d’Aristote qui définit les règles de la tragédie, ce genre cherche à transmettre crainte et pitié au spectateur ce qui explique que le héros soit ni complètement bon, ni complètement mauvais. Toujours selon Poétique d’Aristote le héros tragique est un homme qui « sans être un parangon de vertu et de justice tombe dans le malheur non pas à cause de ses

œuvre est tirée de la tragédie classique qui fut très courante au XVIIe siècle. Dans cette œuvre on retrouve le catharsis qui est la libération de la passion dans la tragédie. On le retrouve aussi dans d'autres œuvres comme dans La poétique d'Aristote portant sur l'art poétique et plus particulièrement sur les notions de tragédie, d’épopée et d’imitation ou encore l'Illusion comique de Pierre Corneille qui est une tragédie représentée pour la première fois au théâtre du Marais en 1636 et publiée en 1639 chez

l’action. 2. Définition des trois unités Unité de temps Les ellipses du discours aristotélicien rendaient mal aisée une formalisation claire de cette règle. Que signifiait exactement la «révolution de soleil» impartie à la fable tragique par la Poétique? Sur la réponse à apporter à cette question, les commentateurs italiens d'Aristote se divisèrent en deux tendances. Les uns prétendaient affecter à la fable une durée déterminée à priori, soit de douze heures (jour artificiel de Robortello), soit