Contre La Haine Et L Indifférence

tu es contre ? Le renvoi des étrangers : tu es pour ? tu es contre ? La légalisation des armes : tu es pour ? tu es contre ? Le pouvoir de l’argent : tu es pour ou tu es contre ? L’écologie : tu es pour ou tu es contre ? La violence à la télévision ! tu es pour ? tu es contre ? La réinstauration du service militaire : pour ? contre ? Le désarmement mondial : tu es pour ou contre ? La prison pour les moins de 18 ans : tu es pour ou tu es contre ? Le suicide : tu es pour ? tu es contre ? La

Albert Camus et l’engagement De tous les penseurs qui ont guidé mon action, c’est Camus dont je me sens le plus proche. [pic]Camus envisageait l’engagement comme une philosophie de vie. Il la justifiait comme une manière de lutter contre l’absurdité fondamentale de nos vies, une fois celles-ci dégagées du carcan des croyances religieuses. Que reste-il aujourd’hui de cette philosophie de l’action à l’heure de l’homme - consommateur ? Peut-on réellement penser que l’acquisition, voire pour beaucoup

qu’il devienne une matière morte, stérile, que plus aucun message ne traverse. Le moi « meurt sans bouger, dans d’immenses efforts » (La Cloche fêlée). ‘La mort n’est peut-être ainsi qu’un effort pour ne pas mourir, l’immobilité d’un éternel combat contre l’immobile’. La pierre concentre, exaspère l’opacité du brouillard. A l’obsession nébuleuse succède la hantise rocheuse. Dans l’Imprévu, Satan décrit la mort biologique comme une épouvantable odyssée rocheuse. La pierre sert à la punition de nos

où le collectif était l’important ainsi que la raison. On ne peut s’isoler même si il y a une fantasmatique de la solitude, de l’isolement, de la mise en retrait. Le grand thème balzacien, si l’on n’est pas écrasé par la société il faut se révolter contre elle et la dominer soi-même, il y a les personnages écrasés et ceux qui se révoltent > la valeur romantique, ce qui envoie aux théories subversives de la fin du siècle. Rastignac qui veut contrôler la société, la renverser (personnage de Balzac).

de rapetisser l’homme, instinct qui n’osa peut-être pas s’armer luimême ? Ou serait-ce, par hasard, un soupçon pessimiste, la méfiance de l’idéaliste désillusionné et assombri, devenu tout fiel et venin ? Ou bien une petite hostilité souterraine contre le christianisme (et Platon), une rancune qui peut-être n’a pas encore passé le seuil de la conscience ? Ou bien encore un goût pervers pour les bizarreries, les paradoxes douloureux, les incertitudes et les absurdités de l’existence ? Ou enfin

le dernier frisson de ceux qui partent, faisant aussi leur dernière toilette, épongeant avec du vinaigre leur corps usé, l’enveloppant du dernier drap, elle s’était fait une indifférence inébranlable à tous les accidents de la naissance ou de la mort. La cuisinière Ludivine et tante Lison restaient cachées discrètement contre la porte du vestibule. Et la malade, de temps en temps, poussait une faible plainte. Pendant deux heures, on put croire que l’événement se ferait longtemps attendre ; mais

d’adoucir un peu la férocité de Pyrrhus, que Sénèque, dans sa Troade, et Virgile, dans le second livre de l’Énéide, ont poussée beaucoup plus loin que je n’ai cru le devoir faire. Encore s’est-il trouvé des gens qui se sont plaints qu’il s’emportât contre Andromaque, et qu’il voulût épouser une captive à quelque prix que ce fût. J’avoue qu’il n’est pas assez résigné à la volonté de sa maîtresse, et que Céladon a mieux connu que lui le parfait amour. Mais que faire ? Pyrrhus n’avait pas lu nos romans

effet d'une « tragédie bourgeoise », selon Jean Giraudoux lui-même. Après la tragique mort d'Agamemnon, roi d'Argos assassiné à son retour de Troie, Électre, fille de celui-ci et de la reine Clytemnestre, cherche le coupable tout en ressentant une haine inexplicable pour sa mère. L'arrivée d'Oreste, son frère exilé depuis le mystérieux assassinat, et les confessions d'adultère faites par la femme du président du sénat à celui-ci, aideront Électre dans sa quête qui la mènera finalement à être l'objet

d'adoucir un peu la férocité de Pyrrhus, que Sénèque, dans sa Troade, et Virgile, dans le second livre de l'Enéide, ont poussée beaucoup plus loin que je n'ai cru le devoir faire. Encore s'est-il trouvé des gens qui se sont plaints qu'il s'emportât contre Andromaque, et qu'il voulût épouser une captive à quelque prix que ce fût. J'avoue qu'il n'est pas assez résigné à la volonté de sa maîtresse, et que Céladon a mieux connu que lui le parfait amour. Mais que faire ? Pyrrhus n'avait pas lu nos romans

la force de son handicap, sa rigueur, a failli l’entraîner dans un profond désespoir. Il la sent décidée à mourir et désireuse de l’entraîner avec elle. Il en veut à l’être infirme, d’être femme et d’être là par son vœu à lui, sa méchanceté et sa haine de lui-même. Au soir de sa mort, elle lui avouera avoir toujours su la vérité « Nous sommes femmes avant d’être infirmes, ou peut-être nous sommes infirmes parce que femmes ». – Chap. 8- Rebelle à toute demeure. Suite à la mort de Fatima, Ahmed délègue